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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 6 janvier 2023 dans Conjugaison

    Je pense qu’on peut accepter les deux formulations.
    L’absence de déterminant + singulier concernant le nom complément donne une valeur plus générique :
    Le lancer de marteau – le champion de plongée par exemple, font référence à des pratiques spécifiques
    C’est pourquoi j’aurais une préférence pour :
    Le champion des économies d’électricité : le pluriel place la formule dans une autre catégorie : il s’agit d’une hyperbole.
    Le singulier est moins attendu.

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  • Grand maître Demandé le 6 janvier 2023 dans Accords

    plus de joie qu’il n’en avait jamais entendu.

    Le CDO est le  pronom « en » qui est neutre. Le participe passé est donc invariable.

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  • Grand maître Demandé le 6 janvier 2023 dans Question de langue

    On lit en effet dans le TLF : . Différence ou opposition de point de vue, d’attitude, entre pers. ou groupes de pers. Divergence d’intérêts, d’interprétation, d’opinions, de vues.

    On a  parfois l’impression d’un choix aléatoire entre pluriel et singulier. Mais en réalité, le singulier n’a pas qu’une valeur, celle de l’unicité, il peut aussi désigner ce qui n’est pas comptable comme c’est le cas pour les matières ou bien les abstractions. Il peut avoir aussi un sens générique ou collectif.
    En réalité, ce ne sont pas les mêmes noms qui peuvent, en place de complément du nom, être mis soit au pluriel soit au singulier.
    Il semble donc possible d’écrire une divergence d’opinion/d’opinions
    Une divergence d’opinion : une divergence en ce qui concerne l’opinion
    Une divergence d’opinions : une divergence des opinions


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  • Grand maître Demandé le 4 janvier 2023 dans Général

    « Prendre conscience de » + nom
    Elle a pris conscience d’un manque, de la disparition … de l’importance..
    « à quel point » est une locution adverbiale qui signifie « combien ».  La préposition est inutile devant l’un ou l’autre adverbe qui introduisent une construction indirecte : verbe + mot  introducteur (ici adverbe)+ proposition
    Elle a pris conscience combien/ à quel point cette chose lui avait manqué
    Elle savait combien / à quel point cette chose lui avait manqué
    Elle disait combien / à quel point cette chose lui avait manqué
    Elle demanda combien / à quel point cette chose lui avait manqué
    —-
    Autres mots introducteurs :
    conjonction de subordination « que »
    Elle a pris conscience que cette chose lui avait manqué énormément

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  • Grand maître Demandé le 4 janvier 2023 dans Accords

    Ce sont bien les éléments qui sont qualifiés de potentiels.
    Éléments a deux expansions : un GN qui est complément du nom donc, et l’adjectif « potentiels ».
    Si « potentiel » qualifiait « réponse » on aurait un déterminant devant ce nom :
    Les élément d’une réponse potentielle.
    Comme il n’y a pas de déterminant devant « réponse », ce nom ne peut supporter l’adjectif.

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  • Grand maître Demandé le 4 janvier 2023 dans Conjugaison

    Non, ce n’est pas fautif. Le « ne » est explétif et donc facultatif.

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  • Grand maître Demandé le 4 janvier 2023 dans Question de langue

     Je suis d’un avis différent.

    Mon prospectus annonçait une représentation de “danse”, or, moi, jamais je n’avais touché de près ou de loin à cette discipline !
    Le fait nouveau introduit par or contredit ce qui précède ou ce qu’on pouvait attendre :  il y a donc bien opposition
    – L’énonciateur a choisi d’évoquer l’expression orale : indépendantes, juxtapositions, point d’exclamation, formules d’insistance avec reprise du sujet : vous changez le ton, Ouatitm. Vous proposez une formulation plus « lisse » en subordonnant (ce qui implique l’emploi du subjonctif), en éliminant la reprise. Vous changez systématiquement le niveau de langue.
    Mon prospectus annonçait une représentation de “danse”, bien que je n’aie jamais touché de près ou de loin à cette discipline ! (le point d’exclamation n’a plus de rôle ici).
    Il me semble qu’il n’y a pas de raison à cela.

    La phrase proposée par Nonobstant me semble tout à fait acceptable (à condition d’exprimer le sujet « je ») et d’adopter la ponctuation adéquate.

    Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 4 janvier 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 4 janvier 2023 dans Question de langue

    Votre question implique une réponse assez longue.
    Le TLF : l’antécédent relève normalement de l’inanimé ou de l’animé non hum. (animaux); plus rarement en peut représenter un substantif désignant un animé humain.

    Précisons :
     L’antécédent de « en » est plutôt une chose, un animé non humain ou tout un énoncé.
    L’
    emploi de « en » comme complément d’objet indirect est proscrit par les puristes, qui le considèrent comme relâché, ou d’un usage archaïque. Il faudrait donc dire : Elle parle de son fils. Elle parle de lui, et non :  Elle parle de son fils. Elle en parle.
    Mais de nos jours, le pronom « en »  COI peut renvoyer aux personnes et c’est l’usage qui s’impose. 

    Selon  la grammaire normative*, le pronom
    « en » renvoie aux personnes quand il est employé comme partitif soit comme complément du verbe soit comme complément du nom,  de l’adverbe.
    Partitif : Des invités, j’en ai vu quelques uns dans le jardin
    C. du nom : il a détruit l’essaim de frelons – il en a détruit l’essaim
    C. de l’adverbe : mes parents reçoivent trop de personnes ennuyeuses   – ils en reçoivent trop
    Comme COD
    « en » remplace un nom précédé de l’article de du, des, un : J’ai vu des indiens. J’en ai vu.
    Parallèlement, en fonction de complément d’objet direct employé avec l’article, le
    pronom en est exclu. Il convient d’employer les pronoms  «le»,» la», «les»,«l’» :As-tu vu l’élève? Oui, je l’ai vu.

    * il existe une grammaire descriptive : elle décrit le fonctionnement de la langue telle qu’elle se pratique, sans  prescrire de règles.

    >> elle ne veut plus de lui est donc ce qui est prescrit, mais l’usage permet aussi : elle n’en veut plus.

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  • Grand maître Demandé le 3 janvier 2023 dans Accords

    L’objet est ce sur quoi porte l’action exprimée par le verbe.
    casser un verre
    porter une valise
    caresser un chat

    Un complément est un élément nécessaire devant être intégré à un ensemble pour former un tout complet,
    Certains verbes ont forcément un complément d’objet direct si on casse, on casse toujours quelque chose, si on porte, si on caresse, si on mange… c’est toujours quelque chose.
    Le complément est dit direct parce qu’il n’est pas introduit par une préposition

    Il y a des verbes différents :  aller – parler par exemple, n’ont jamais de complément d’objet direct . Par exemple, on ne va pas, on ne parle pas, on ne rit pas quelque chose,

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  • Grand maître Demandé le 3 janvier 2023 dans Accords

    Oui :
    C’est cela qui m’a fait dévier de la route que je m’étais péniblement tracée.

    Parce que :
    – auxiliaire être certes mais avec un COD (il suivra la règle qui s’applique avec l’auxiliaire avoir)
    – COD = que pronom reprenant le nom « route » dont il prend le genre et le nombre : féminin singulier
    – COD placé avant.

    Cette phrase peut se décomposer en deux phrases simples :
    C’est cela qui m’a fait dévier de la route
    Je m’étais tracé cette route = j’avais tracé cette route à moi. >>|m’| est COi et non COD

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