on dit | on ne dit pas |
Au cas où une complication se produirait, appelez-moi
Au cas où tu serais malade… |
Au cas où une complication se produise, appelez-moi
Au cas où tu seras malade… |
L’Académie
Questions
14
Réponses
5898
Selon la grammaire normative, Joëlle a raison :
Les locutions conjonctives au cas où et dans le cas où, qui introduisent une proposition subordonnée hypothétique, se sont largement substituées aux formes littéraires et vieillissantes, mais cependant toujours correctes, en cas que, au cas que. Ces dernières introduisent un verbe au subjonctif : En cas qu’il vienne, tenez-vous prêts. Au cas où et dans le cas où, bien qu’ayant le même sens, commandent, elles, le conditionnel : on veillera donc à ne les faire suivre ni d’un verbe au subjonctif ni d’un verbe à l’indicatif, fût-ce un indicatif futur.
on dit | on ne dit pas |
Au cas où une complication se produirait, appelez-moi
Au cas où tu serais malade… |
Au cas où une complication se produise, appelez-moi
Au cas où tu seras malade… |
L’Académie
Il ne s’agit pas de conjugaison mais d’accord :
Êtes-vous tenue de respecter le règlement ?
L’auxiliaire être demande l’accord du participe passé avec le sujet, qui ici est « vous » féminin singulier.
Il vaut mieux y mettre plus de formes :
Sans réponse de votre part, je me permets de vous renvoyer ce mail qui a pu ne pas vous parvenir correctement.
« Vivre ta vie est plus important que me la raconter » ou « vivre ta vie est plus important que de me la raconter » ?
Le « de » est facultatif et en, effet, ici, il vaut mieux alléger.
>>Vivre ta vie est plus important que me la raconter.
Voici ce que dit la BDL :
Que ou que de
La conjonction que est parfois employée pour établir une comparaison entre deux éléments, dans des formulations comme autant… que, il vaut mieux… que, préférer… plutôt que, etc. S’il précède un verbe à l’infinitif, que peut alors être suivi de la préposition de. Toutefois, celle-ci est facultative.
– Autant en finir maintenant que de remettre cela à plus tard. (ou : Autant en finir maintenant que remettre cela à plus tard.)
– Il vaut mieux perdre la face que de perdre la tête. (ou : Il vaut mieux perdre la face que perdre la tête.)
– N’aimes-tu pas mieux marcher avec moi que d’y aller en voiture? (ou : N’aimes-tu pas mieux marcher avec moi qu’y aller en voiture?)
– Je préfère manger moins mais mieux plutôt que de manger moins bien mais plus. (ou : Je préfère manger moins mais mieux plutôt que manger moins bien mais plus.)
Cette réponse a été acceptée par Dewelis. le 15 janvier 2023 Vous avez gagné 15 points.
Oui l’accord est bon.
Mais l’idée de faire du ski demain matin m’a inspirée
Le COD « me » est placé avant. Il est féminin singulier.
Ou alors : « dans les luttes indociles » = 7
Mais je ne comprends pas bien l’agencement. Les vers de 5 syllabes semblent apparaître de façon aléatoire.
Il faut parvenir à faire coïncider sens et forme. J’avoue ne pas comprendre : « basculée en ton arrière » : renversée ? – « ton flanc difficile » – « dérouté d’élémentaire »…
Il faut peut-être clarifier quelle est la différence entre un COD et un attribut.
Le COD est ce sur quoi porte l’action :
Les conflits ont provoqué une onde de choc
Le verbe provoquer a un objet, porte sur quelque chose, et cet objet est « onde de choc » qui est donc son complément, le COD du verbe (COD : complément d’objet direct)
Avec le verbe constituer nous n’avons pas un COD mais un attribut.
Les conflits constituent une onde de choc
La phrase équivaut à peu près :
les conflits sont une onde de choc
On peut mettre le signe égal entre « conflits » et « onde de choc » : les conflits = une onde de choc. en ce cas, quand les deux noms ou GN liés par un verbe renvoient à la même chose, le second est attribut.
Certains verbes sont attributifs (introduisent un attribut), d’autres non.
Cette réponse a été acceptée par Dewelis. le 14 janvier 2023 Vous avez gagné 15 points.
Ah oui ! Mais la construction, elle, me paraît incorrecte.
On trouve « sonner » en ce sens avec la construction sonner + adjectif ou adverbe (ça sonne bien/mal ) ou comme + nom ?
J’ai trouvé plusieurs exemples :
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ. (Baudelaire)
Dans notre histoire rien n’est écrit, mais tout sonne comme une évidence.(Grand Corps Malade)
Le réveil arabe sonne comme un pied de nez à Al Qaïda. (L’Express)
Joyeux, un pseudo qui sonne comme une incitation au sourire.
Ça sonne comme un avertissement … non ?
Le verbe « sonner » est ici pris au sens figuré, ce qui est évident dans la phrase de Baudelaire et celle de l’Express
Or, ici nous avons « sonner comme si » + proposition, qui ne me semble pas une construction française correcte, mais calquée sur l’anglais.
Je suis d’un avis différent.
Les deux temps sont possibles mais impliquent des sens différents.
Si elle avait décidé de suivre sa voie, il aurait été très heureux, même si alors il avait dû la mettre en garde contre les dangers probables.
Il avait dû indique un fait réel, qui a eu lieu. Ce fait ne l’aurait pas empêché d’être heureux si elle avait décidé de suivre sa voie.
Si elle avait décidé de suivre sa voie, il aurait été très heureux, même si alors il aurait dû la mettre en garde contre les dangers probables.
il aurait dû indique un fait qui n’a pas eu lieu et duquel dépend le fait d’être heureux si elle avait décidé de suivre sa voie
Je ne comprends pas ce que vous voulez dire Ouatitm : « Le pronom en est le pronom indéterminé COI nécessaire car « être heureux » ne peut pas avoir de COD. »
En effet, « si elle avait décidé de suivre sa voie » est une proposition subordonnée à l’autre proposition, principale : « il aurait été très heureux ». Sa fonction est complément circonstanciel de condition du verbe de cette principale : aurait été.
Où serait le COD de « être heureux »?
Inutile d’utiliser le pronom « en » même si c’est possible.
Ou alors, il y a quelque chose que je n’ai pas compris…
Pour moi, ces deux phrases sont parfaitement correctes.
c’est vous qui choisissez selon ce que vous voulez dire. Vous voulez parler d’un état global où la fatigue se mêle à l’angoisse ou d’un état de fatigue, fatigue à laquelle se mêle l’angoisse ? Les deux sont possibles, cela dépend du contexte.
Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 23 mai 2023 Vous avez gagné 15 points.