Le profil de Tara
Grand maître
45565
points

Questions
14

Réponses
5898

  • Grand maître Demandé le 18 avril 2023 dans Accords

    Attention pour l’analyse, de s’en tenir aux mots. Certes, c’est vous qui avez l’impression que les thématiques sont essentielles.  Mais voyez la phrase en son aspect concret :
    Les thématiques abordées comme le développement cognitif, affectif et social et la psychologie de l’enfance me semblaient essentielles pour mon projet
    Vous apparaissez dans cette phrase dans le pronom « me » (en gras) : me = à moi : fonction complément d’objet indirect (le pronom sujet qui correspond à « me » est toujours « je »).
    Qu’est-ce qui apparaît – semble essentiel ? Les thématiques (pas vous) >> « les thématiques » sont le sujet de « semblaient ».

    Si vous voulez apparaître comme sujet, il vous faut une autre phrase. Par exemple :
    J’ai considéré comme essentielles les thématiques ….
    Je pense que + proposition :  les thématiques
    Il m’a semblé que + proposition : les thématiques… (ici |m’| est sujet réel d’un verbe de forme impersonnel avec « il » comme sujet apparent).

    • 452 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 18 avril 2023 dans Général

    Il reste à Alberto à s’élancer.
    Ce qui provoque la répétition est la présence du sujet réel Alberto. On n’a pas ce problème avec le pronom : Il lui reste à s’élancer.
    Il convient donc, si on veut garder la locution verbale « rester à »  de s’arranger pour ne pas employer ce nom,  en plaçant ce nom Alberto » dans une proposition précédente. Exemple : Alberto est coincé;  il lui reste à s’élancer.
    ou alors, il faut changer de verbe : Alberto n’avait plus qu’à s’élancer.

    Ainsi on évite la tournure vieillie ou un peu trop rare, artificielle  : il reste …de.

    • 814 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 18 avril 2023 dans Question de langue

    En effet d’où peut être suivi d’un nom et en ce cas il peut être remplacé par « de là ». , comme où, est  pronom reprenant la proposition précédente :
    Il a révisé jusqu’à 5h du matin  ; d’où/de là sa fatigue aujourd’hui .

    à noter : la deuxième proposition est elliptique  du verbe >>de là/ d’où vient/s’explique/découle sa fatigue

    • 438 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 18 avril 2023 dans Général

    Oui. Mais on emploiera plutôt le terme « roman » que « livre ».
    Un roman d’aventures est un genre de roman. Le mot « livre » est bien trop générique. On parle d’un livre de cuisine, d’un livre de poche, de comptes, d’occasion, de bibliothèque, etc. Le mot désigne avant tout l’objet matériel. Quand on veut parler de genres littéraires, il faut choisir le mot « roman ».

    • 556 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 18 avril 2023 dans Conjugaison

    Demandez-vous simplement si vous diriez :  le style qu’il emploiera dans ce livre ou le style qu’il emploierait dans ce livre.

    En changeant de personne il n’y a plus homophonie et le choix se fait facilement.

    • 458 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 16 avril 2023 dans Général

    Je n’utiliserais pas de tirets ni de parenthèses.
    Je reprends l’exemple de Cathy : Elle allait enfin prendre conscience, qui sait ?,  qu’elle risquait bien de perdre son amoureux.
    Voire : Elle allait enfin prendre conscience, qui sait,  qu’elle risquait bien de perdre son amoureux.
    —-
    Cet article est intéressant : Le statut sémantique des incises et des incidentes du français | Cairn.info :
    Extraits :
    Tiens, dit-elle en ouvrant les rideaux, les voilà ! (Hugo, L
    Mais, pourquoi le nier, certains enjeux politiques nous tiennent à cœur.

    On prendra en considération toutes les propositions insérées dans une phrase, quelle que soit leur modalité énonciative (assertion, question ou exclamation, qu’elles comportent une inversion ou non et que la proposition soit syntaxiquement complète ou incomplète. On parlera de phrase-hôte et de phrase insérée pour décrire les deux propositions de la construction :

    a. Les adhérents ont, je le sais, une réduction de 20 %.
    b. Les adhérents ont, le saviez-vous ?, une réduction de 20 %.
    c. Les adhérents ont, sachez-le, une réduction de 20 %.

    Ou :
    Elle allait enfin prendre conscience, qui sait ? … qu’elle risquait bien de perdre son amoureux.
    Elle allait enfin prendre conscience…qui sait ? …qu’elle risquait bien de perdre son amoureux.

    • 979 vues
    • 6 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 16 avril 2023 dans Question de langue

    À moins que ce soit sa séance de câlinothérapie qui l’ait convaincu de voir du monde
    À moins que ce soit sa séance de câlinothérapie qui l’a convaincu de voir du monde

    On a simplement une différence de focalisation :
    Le subjonctif place le deuxième fait dans l’orbe de la pensée.
    L’indicatif annonce ce deuxième fait comme une information : il se peut que  sa séance de câlinothérapie  ait eu comme conséquence ce fait : il a été convaincu de voir du monde.

    • 649 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 16 avril 2023 dans Question de langue

    Ne croirais-tu donc pas au Père Noël ?
    On répondrait en effet spontanément « si. »
    TLF
    « Si » Contredit un énoncé comportant une négation ou exprimant un doute
    Il s’occupe beaucoup de vous… Vous ne le croyez pas? − J’en doute un peu… − Si. Il s’occupe beaucoup de vous (Colette)
    Cela aura un terme. − Non, aucun. Toujours en avant… − Si, mon vieux, dit Raphaël avec une sorte de tendresse confuse: si, il y en aura un (DanielRops)
    Daniel supplia: − « Tu ne vas pas t’en aller? » − « Si. » Son visage [de Jacques] était de bois (Martin du Gard)

    Mais on peut aussi répondre : vous vous trompez, j’y crois ou mais non, j’y crois
    On est obligé de nier l’énoncé de son interlocuteur : assurément ne peut donc convenir, au contraire, oui. On préciserait souvent  : au contraire, j’y crois, comme d’ailleurs si, j’y crois

    • 651 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 16 avril 2023 dans Question de langue

    Tout d’abord,  « qui » ne peut être employé que pour des humains :
    Qui est cet homme ?  – mais : quel est cet animal ? ou  qu‘est-ce que cet animal ?

    Cependant, pour les humains, on peut aussi employer « quel » : quel est cet homme ?
    Quelle différence entre ces deux formulations ?
    « qui » est pronom – « quel » est adjectif*
    On attend donc en réponse à « qui », un nom, une identité et en réponse à « quel », a priori, un adjectif ou une relative ou un complément du nom, c’est à dire plus d’explications :
    Qui est cet homme ? – C’est le propriétaire du manoir.
    Quel est cet homme ? – c’est un homme qui vient d’arriver. – C’est un homme compétent.

    >> mais les deux interrogatifs, attributs tous les deux dans cette phrase sont si proches sémantiquement qu’on utilise généralement indifféremment l’un ou l’autre et que « quel » a pris le statut de pronom, au même titre que « qui ».
    On peut demander des informations sur les qualités du sujet avec « qui » comme avec « quel », et son identité avec « quel » aussi bien qu’avec « qui ».

    • 3444 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 15 avril 2023 dans Général

    Il paraît que « jusque » ne s’emploie qu’avec une autre préposition : à , par, dans, sous, sur, vers…et devant les pronoms adverbiaux où et là, devant l’adverbe alors, notamment, mais jamais directement devant un nom* :
    Il est allé jusqu’à la gare – il  regarde jusque sous le lit – l’eau est montée jusque-là
    On le trouve seul devant le pronom « où ».

    *sauf régionalisme

    • 3059 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes