Bonsoir Piqualise.
Le e de la préposition de s’élide devant un h muet comme devant une voyelle avec les noms communs et les noms propres. On dira donc un dictionnaire d’hébreu, d’anglais, le pinceau d’Hélène, le cheval blanc d’Henri IV, les habitants d’Haïti mais un regard de hibou, un jeu de hasard, les œuvres de Haydn. L’erreur qui consiste à ne pas pratiquer l’élision (par exemple : un film de Yves Robert) tend à se répandre.
Cela dit, pour certains noms propres, même français, l’usage est encore flottant : on dira un poème d’Hugo ou de Hugo. Stendhal a écrit une Vie de Henry Brulard. »
Certains dictionnaires indiquent (par ex. au moyen d’un astérisque) les noms communs avec h aspiré ; la grammaire aidenet a établi une longue liste de tels mots.
Concernant Hugues, on trouve les deux traitements :
« DeHugues : Petite hist. de la langue fr., t. I, p. 37 ; , Grand Lar. encycl., art. Hugues Capet. — L’inertie de Hugues et de Manfred (Charlemagne et l’empire carol., p. 262). , — Dans le cas d’Hugues et de Manfred (ib., p. 263). — D’Hugues : Moyen Âge, p. 190. , — D’Hugues Capet (Dimanche de Bouvines, p. 14). »
, Cf. Le Bon usage, 2018, § 48.
S’agissant de/d’Hollywood, le TLFi précise, à hollywoodien, que l’initiale est h aspiré. Le Larousse en ligne fait de même.
Mais certains écrivent de Hollywood…
Quant à Harran, chez les auteurs, de Harran l’emporte nettementsur d’Harran.
Désolé de ne pouvoir vous en dire davantage actuellement.