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Bonjour.
SI peut introduire une subordonnée de condition ou une interrogation indirecte.
Dans la subordonnée de condition introduite par si, le conditionnel est interdit.
C’est ensuite la concordance des temps qui indique le temps à utiliser. On recherche le temps utilisé dans la proposition principale.« si je gagne au Loto, je m’achète une voiture » : « Si je gagne au Loto » est la subordonnée de condition. La principale est « je m’achète une voiture »
Ici la principale est à l’indicatif présent, donc on utilise aussi l’indicatif dans la subordonnée de condition.
Si la principale est au futur, le verbe de la subordonnée reste au présent : « si je gagne au loto, je m’achèterai une voiture »Si la principale est au conditionnel, la subordonnée est à l’imparfait : « si je gagnais au Loto, je m’achèterais une voiture »
Si la principale est au conditionnel passé, le verbe de la subordonnée est au plus-que-parfait de l’indicatif : « si j‘avais gagné au Loto, je me serais acheté une voiture »Dans l’interrogative indirecte, si correspond au « est-ce que« , et n’interdit pas le conditionnel ou le futur : « je ne sais pas si je pourrai partir ce soir » (qui est équivalent à « est-ce que je pourrai partir ce soir ?« ) ou « je ne savais pas si je pourrais venir »
Les autres phrases sont correctes.
Cordialement.
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Bonjour.
La règle dit que lorsque deux mots sont utilisés pour désigner une couleur, aucun ne varie (ex. des écharpes gris clair ou bleu foncé), donc comme pour « noir de jais » ou « rouge de braise« .
Mais je suis surpris de lire sur le site canadien (Office Québécois de la Langue Française)
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?t1=1&id=4666
que « noir de jais » reste invariable parce que noir est alors un nom (donc équivalent à « comme le noir de jais » ?? ou peut-être faut-il assimiler l’adjectif de couleur à un nom, lorsqu’il est associé à un autre mot : comme le…)Cordialement
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Bonjour.
« j’accuse réception » est une locution qui confirme avoir reçu le document. Je n’ajouterais pas « bonne » que l’on utilise plutôt quand on formule un souhait à quelqu’un : « je vous souhaite une bonne réception de… »
Ensuite je ne comprends pas bien le sens de votre phrase car vous dîtes avoir reçu le document, mais que madame X va venir le chercher ? ou que le secrétariat va l’envoyer ?
« me l’adresser par courrier » plutôt que « me l’envoyer par la poste à mon domicile« , car courrier signifie que l’acheminement s’est fait par la poste.
« l’original« sans « e »
Et la dernière phrase est trop longue, mais il faut que vous expliquiez ce que vous voulez dire !
Cordialement.
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Bonjour.
Peut-être (avec trait d’union), c’est un adverbe qui signifie éventuellement,donc qui marque le doute.
J’ai pris peut-être trop de frites, je ne suis pas certain de tout manger.Sans trait d’union, peut être, c’est le verbe pouvoir, conjugué, suivi de l’auxiliaire être à l’infinitif.
Il peut être reconnu par les policiers.Si vous ne pouvez pas faire facilement la différence par le sens, essayez de mettre à la troisième personne du pluriel voire la première.
Ils peuvent être reconnus par les policiers. (Ou. Nous pouvons être reconnus…)Mais vous ne pouvez pas dire : j’ai pris peuvent être trop de frites… (mais : j’ai pris éventuellement trop de frites…)
Cordialement.
Cette réponse a été acceptée par Estudiantin. le 27 juin 2016 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour.
Sans vouloir répondre à la place de czardas, je me permets ce commentaire.
Czardas a bien précisé qu’il s’agissait du participe passé « fait » suivi d’un infinitif.
Envirude rappelle la règle générale de l’accord d’un participe passé suivi d’un infinitif.
Dans l’exemple donné par estudiant35 : « s' » est effectivement le COD de l’infinitif et, comme le rappelle Evinrude, « fait » ne peut pas s’accorder avec « s' » mis pour « la société ».
Mais dans l’exemple suivant « elle s’est fait vomir » (excusez-moi !), c’est bien « s' » mis pour « elle » qui fait l’action de vomir, mais il n’y a pas d’accord, en raison de l’invariabilité de « fait » suivi d’un infinitif, rappelée par czardas.
En réalité, la règle du participe passé suivi d’un infinitif, stipule que le participe passé s’accorde avec le COD si celui-ci est placé avant le participe passé et fait l’action de l’infinitif. Mais dans l’expression « fait +infinitif », il n’y a jamais de COD à « fait » mais uniquement un COD à l’infinitif ! « faire + infinitif » est une sorte de locution verbale qui n’admet pas de COD à « fait », donc pas d’accord.
Cordialement.- 3308 vues
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Bonjour.
Devant un adjectif numéral, comme dans votre phrase, « quelque » est toujours invariable, car il est adverbe et signifie « environ ».
Donc « quelque quarante ans plus tard »Quand il se rapporte à un nom, il s’accorde avec lui : il a emporté quelques livres.
Cordialement
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Bonjour.
Il est toujours difficile de faire l’accord après un collectif. Cela dépend du sens que l’on veut donner à l’idée exprimée par le verbe.
Ici, l’utilisation de l’article défini « la« , fait préférer l’accord avec le collectif « la foule », et le verbe reste au singulier.
L’utilisation d’un article indéfini « un » laisse le choix entre l’accord avec le collectif ou l’accord avec le complément. Dans la phrase « une foule de revenants… » l’accent est mis, à mon avis, sur les revenants, nombreux, et le verbe s’accorde avec revenants. « une foule de revenants hantent le manoir »
Cordialement.- 9429 vues
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Tous vos exemples montrent que l’on peut donner plusieurs significations à « laisser tomber« .
Soit « laisser tomber » est une expression figée qui est équivalente à abandonner : laisser tomber sa petite amie, laisser tomber ses études, laisser tomber une affaire, et dans cette acception on ne peut pas hésiter avec « faire tomber« .
Soit « laisser tomber » fait référence au verbe « tomber » dans son sens primaire de chuter, d’être entrainé de haut en bas sous l’action de son poids, et la différence avec « faire tomber » est, il est vrai, fort ténue.
Reste ensuite à distinguer « laisser » qui semble marquer la passivité devant la chute, et « faire » où l’on est au contraire actif, donc véritablement responsable.
Qu’en pensez-vous ?- 28863 vues
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Bonjour.
« informé » est un participe passé utilisé comme adjectif et s’accorde avec « moi« .
Pour confirmer que « informé » n’est pas à l’infinitif, utilisez un verbe du deuxième ou du troisième groupe, car l’infinitif et le participe passé se différencient à l’oral. Par exemple le verbe avertir : « tiens-moi averti » ou « tiens-moi avertir » ? On se rend compte facilement qu’il s’agit bien du participe passé.
Cordialement.- 156696 vues
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Bonjour.
« facile » est un adjectif se rapportant au nom »vêtements » avec lequel il s’accorde, donc « faciles« .
Cordialement.- 3458 vues
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