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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 7 mars 2020 dans Général

    Le futur et le conditionnel sont tous les deux possibles, ils ont la même valeur d’atténuation.
    Le conditionnel est sans doute  plus fréquent.
    Le présent est bien sûr également possible, avec le même sens que les précédents temps, mais sans la valeur d’atténuation : le conseil est donné de façon plus directe.

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  • Grand maître Demandé le 7 mars 2020 dans Conjugaison

    Bonjour,

    Pousser des ailes est correct.
    Les deux auxiliaires sont possibles :
    Il lui a poussé des ailes = Des ailes lui ont poussé.
    Il lui est poussé des ailes = Des ailes lui sont poussées.

    Cette réponse a été acceptée par BBFolk. le 7 mars 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 7 mars 2020 dans Général

    Bonjour,

    SandrineDC a dit : Quelle est la règle en la matière, car je trouve tout à ce sujet ?

    Si canadien est substantif, il prend une majuscule, s’il est adjectif épithète, il prend une minuscule.

    Dans cette phrase, si jeune est substantif, canadien est adjectif > pas de majuscule :
    Un jeune canadien.
    = Un jeune d’origine canadienne.

    Si jeune est adjectif, canadien est substantif > majuscule :
    Un jeune Canadien.
    = Un Canadien qui est jeune.

    Pour mieux « sentir » la différence, on peut remplacer jeune par vieux, et canadien par anglais.
    Quand vieux est substantif, même devant une voyelle il garde la forme vieux :
    Un vieux anglais. (Alors, anglais est épithète : pas de majuscule.)

    Quand vieux est adjectif, devant une voyelle, il devient vieil :
    Un vieil Anglais. (Alors anglais est substantif : majuscule.)

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  • Grand maître Demandé le 29 février 2020 dans Question de langue

    Personnellement, je ne vois pas d’impossibilité : on peut mourir, ressusciter, puis à nouveau mourir et encore ressusciter et cela dans un cycle sans fin, dont éternellement.

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  • Grand maître Demandé le 29 février 2020 dans Question de langue

    Que est pronom relatif (il équivaut à ), son antécédent est un temps, sa fonction : complément circonstanciel de temps.

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  • Grand maître Demandé le 28 février 2020 dans Accords

    Bonjour,

    Même si le singulier n’est pas impossible, plutôt au pluriel.

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  • Grand maître Demandé le 28 février 2020 dans Question de langue

    Bonjour,

    Le féminin historique est doctoresse, mais il est vieilli.
    Il est remplacé soit par la forme épicène docteur précédé de l’article féminin : la docteur, soit par la forme féminisée de docteur = docteure.

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  • Grand maître Demandé le 27 février 2020 dans Question de langue

    Je dirais plutôt que c’est une question de point de vue :

    – Avec l’imparfait, on a une vision sécante, de l’intérieur :  l’intervalle « enfance » est « déplié« , et on se place à l’intérieur pour balayer cet espace et ressentir que « je » était* très timide.
    L’imparfait qui a un aspect inaccompli donne à voir l’évènement comme en train de se dérouler, c’est un retour dans le passé : la vision est plus vivante, subjective, potentiellement plus chargée d’émotion.

    – Avec le passé composé, on a une vision ponctuelle, de l’extérieur : l’intervalle « enfance » est réduit à un point, et on se place à l’extérieur, dans le moment présent, pour considérer ce point et constater que « je » a été très timide pendant cette période.
    Le passé composé qui a un aspect accompli donne à voir l’évènement comme achevé, ce n’est pas un retour dans le passé, juste un regard vers le passé : la vision est plus neutre, objective, plus distanciée, plus détachée.

     

    * On pourrait presque mettre est ; d’ailleurs l’imparfait est aussi appelé le présent du passé.

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  • Grand maître Demandé le 27 février 2020 dans Général

    Bonsoir,

    1.
    Avec la 3e personne, les deux accords sont également possibles : sa, son, ses / leur, leurs.
    Avec les 1re et 2e personnes, en principe l’accord doit se faire au pluriel, cependant dans un registre familier, l’accord au singulier est possible, particulièrement lorsque chacun est précédé d’une virgule.

    Extrait du TLFi :

    − Dans des phrases dont le sujet est de 1reou 2epers., les poss. sont obligatoirement du plur. : nous avons chacun nos papiers; agissez chacun selon votre conscience. Cependant, dans un style parlé, où chacun est souvent disjoint de ce qui précède par une virgule, on peut trouver son/sa/ses : Nous sommes de notre pays, chacun de son village, et tous français (Courier, Pamphlets pol.,Lettres au rédacteur du « Censeur », 1819-20, p. 30).Vous voyez que nous servons tous ici, chacun selon ses moyens (P. Bourget, Le Sens de la mort,1915, p. 47).Il nous faut travailler, nous, chacun de son côté (Péguy, Le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc,1910, p. 31).Nous débrouiller ensuite chacun de son côté (Montherlant, Les Célibataires,1934, p. 747).

    2.
    Les deux constructions sont possibles. Sans antécédent : voilà qui ; avec un antécédent neutre : voilà ce qui, toujours extrait du TLFi :

    B. −
     [P. oppos. à voici; rappelle ce dont il vient d’être question]
    […]
    2. [Introd. un commentaire]
    […]
    b)[Suivi d’une prop. sub. rel.]
    − [Avec antécédent neutre] Voilà ce qui s’appelle… Voilà ce que j’appelle avoir de la conduite (Chênedollé, Journal, 1805, p. 10).
    − [Sans antécédent] Voilà qui est bon. Est-ce fini? Allez, messieurs, la paix soit avec vous (Musset, Lorenzaccio, 1834, ii, 4, p. 149).

    3.
    En l’espèce, passer est transitif direct, par conséquent ces deux années est COD de passer. Puisque que mis pour ces deux années est antéposé, on fait l’accord > passées.

     

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  • Grand maître Demandé le 27 février 2020 dans Question de langue

    Attendu de n’est effectivement pas correct, en revanche, attendu,  ou attendu que, le sont :

    Il poursuivit son cursus universitaire pour embrasser la profession d’avocat, ce qui n’avait rien de surprenant, attendu l’aisance verbale dont il avait hérité de son père.
    Il poursuivit son cursus universitaire pour embrasser la profession d’avocat, ce qui n’avait rien de surprenant, attendu qu’il avait hérité de l’aisance verbale de son père.

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