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  • Grand maître Demandé le 3 septembre 2018 dans Conjugaison

    Bonsoir.

    Le sujet de poser  est tous les bijoux. Il faut donc accorder au masculin pluriel : « Sur la table étaient posés tous les bijoux […] » (En passant, il ne faut pas la virgule après sur la table du fait de l’inversion du verbe et du sujet qui suit ; en revanche, elle aurait été nécessaire si votre phrase avait été : « Sur la table, tous les bijoux […] étaient posés.)
    Mais il y a un problème avec la suite de votre phrase : telle que vous l’avez écrite, qui est mis pour tous les bijoux… ce qui n’a pas de sens puisque ce ne sont pas les bijoux qui font l’action d’offrir. Il manque donc un mot, ou alors il y a une faute. Comme je ne sais pas exactement ce que vous voulez dire, je ne vois que deux possibilités :
    « Sur la table étaient posés tous les bijoux qui lui avaient été offerts […] », ou bien
    « Sur la table étaient posés tous les bijoux qu’il lui avait offerts […] ».

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  • Grand maître Demandé le 3 septembre 2018 dans Général

    En espérant que cela soit suivi au plus vite par l’ensemble de la francophonie. Cette règle donne l’impression d’avoir été fixée pour des raisons élitistes d’entre-soi (pour distinguer « ceux qui savent » des « autres » – to allon barbarikôn, auraient dit les Grecs, si mes souvenirs ne me jouent pas des tours).
    Je partage les préoccupations de Pascool : son enseignement prend « un temps fou » aux profs des écoles et aux profs de français des collèges, temps qu’ils pourraient consacrer avantageusement à, entre autres, enrichir le vocabulaire de leurs élèves.
    Un grand bravo aux Belges !

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  • Grand maître Demandé le 1 septembre 2018 dans Question de langue

    Bonsoir.

    Il me semble que tenir le rythme s’emploie soit tel quel (« Dans cette course, il est difficile de tenir le rythme ») soit avec de : « Il a du mal à tenir le rythme des cours ».
    Quand vous parlez d’anglicisme, songez-vous à quelque chose de précis ? Il me semble que l’expression se comprend d’elle-même. Tout musicien, par exemple, s’efforçant de jouer jusqu’au bout un morceau complexe et dont le tempo est enlevé peut rencontrer des difficultés à « tenir le rythme ». De même, nombreux sont ceux qui auront du mal à « tenir le rythme » dans une course avec Usain Bolt.
    Pour revenir à votre phrase, vous pouvez mettre : « Leurs revenus doivent tenir le rythme de leur train de vie ».  Ou « leurs revenus doivent suivre leur train de vie »,  « rester au niveau de leur train de vie ».

    Cette réponse a été acceptée par sabcdefg. le 2 septembre 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 1 septembre 2018 dans Question de langue

    Bonsoir Brad.

    En fait, il me semble qu’il y a très peu de situations où avec  et à l’aide de  sont interchangeables. On pourra dire indifféremment : « Je vais planter ce clou avec un marteau » ou (mieux) « à l’aide d’un marteau ». Mais, dans toutes les autres acceptions où avec est employé, à l’aide de ne conviendrait pas :
    « Je suis parti en vacances avec untel », « on ne sait pas à quoi s’en tenir avec untel », « Rome était en guerre avec Carthage » (exemple du CNRTL), etc.

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  • Grand maître Demandé le 1 septembre 2018 dans Accords

    Bonjour.

    Je reprends ce fil tardivement. Simplement pour signaler que savoir-être est bien présent dans Trésor à l’onglet… substantif masculin de savoir... C’est ici. L’article en question dit : « 2.

    Savoir-, élém. de compos.[entrant dans la constr. de qq. subst. masc. inv. (hapax ou fantaisies verbales);] le 2eélém. est un verbe. V. savoir-faire, savoir-vivre et aussi:a) »
    Suit toute une liste de substantifs composés avec savoir- . Savoir-faire est présent dans une des occurrences mais n’en constitue pas une lui-même (mais il possède sa propre entrée). On trouve ainsi :
     « Savoir-être. Les élèves doivent pouvoir acquérir ou découvrir un savoir-être, à travers les rôles qu’ils adopteront tout au long de leurs études et les responsabilités qu’ils prendront dans le déroulement de celles-ci (B. SchwartzRéflex. prospectives, 1969, p. 8). »

    Ainsi, dans savoir-êtresavoir serait un substantif  (suivi d’un verbe) et non un verbe. Cela change-t-il quelque chose à l’accord ? (Mais il serait alors légitime de se demander quel sens il y aurait à orthographier différemment le pluriel de savoir-faire et de savoir être !)

    Enfin, une remarque sur le correcteur orthographique de Word déjà faite plusieurs fois : il n’est absolument pas fiable dès lors qu’il ne s’agit pas d’une coquille (lettre double, etc.). Les progrès de l’intelligence artificielle changeront peut-être (sans doute ?) cela, mais ce n’est pas encore le cas.

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  • Grand maître Demandé le 26 août 2018 dans Question de langue

    Bonjour Brad.

    Il me semble que, dans le sens où vous les employez, retourner et revenir ne sont pas toujours synonymes. Re-venir, c’est, en ce sens, venir là où l’on a été. Or, dans venir, il y a, sous-jacent, le concept de référentiel : Se déplacer dans la direction d’un lieu ou d’une personne de référence, dit Trésor.

    Ainsi, on pourra dire : « Revenez chez nous », mais pas « Revenez chez vous ». En revanche, je crois que le problème ne se pose pas avec retourner qui peut ainsi être employé dans les deux cas.

    Dans votre exemple, il me semble donc qu’il faut dire « il faut revenir à Londres » seulement si la personne qui parle y est elle-même présente. « Il faut retourner à Londres » s’applique, qu’on y soit présent ou non.

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  • Grand maître Demandé le 20 juillet 2018 dans Accords

    Merci beaucoup, Tony, pour votre réponse détaillée et convaincante !

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  • Grand maître Demandé le 20 juillet 2018 dans Accords

    L’argument du cheval est concaincant ! Merci.

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  • Grand maître Demandé le 19 juillet 2018 dans Accords

    Bonjour.

    […] sans la franchise et sans la confiance qui nous lient.

    Le sujet du verbe lier est qui, mis pour la franchise et la confiance. Il y a donc en fait deux sujets, d’où le pluriel. Une astuce : remplacez lier par un synonyme d’un autre groupe, comme unir, par exemple : Nous n’aurions pas tenté l’expérience sans la franchise et sans la confiance qui nous unissent (il est clair que unit ne conviendrait pas).

    Cela dit, je trouve la formulation être lié par la confiance  curieuse. Peut-être quelque chose comme : Nous n’aurions pas tenté l’expérience si nos relations n’étaient pas fondées sur la franchise et la confiance. Mais bon, ce n’était pas votre question et je me trompe peut-être.

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  • Grand maître Demandé le 19 juillet 2018 dans Question de langue

    Bonjour.

    czardas, ChristianF et joelle ont dit l’essentiel.

    Mais, dans le titre de votre question, vous demandez, plus généralement, quand utiliser « touts ». Touts est le pluriel de tout quand il est substantif (quand tout est adjectif, son pluriel est tous), comme dans le tout et les parties. Dans ce contexte, tout peut être accordé et devenir alors touts. Larousse donne comme exemple : Classez ces remarques et faites-en des touts distincts.

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