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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 7 avril 2018 dans Général

    Très bonne question, et une amorce de discussion qui oblige à plonger dans les sources.
    Il y a le choix entre EN, POUR et À.

    Avec EN :  il me semble que la phrase « La fin de la formation est fixée en mai 2018″ peut s’entendre que c’est en mai qu’on fixe la date, qu’on prend la décision de définir des dates. Donc petite ambiguïté.

    Avec POUR : je lis (CNRTL) que je peux dire : « c’est pour demain, c’est pour la St-Glinglin » et encore « On parlait vaguement d’un grand bal pour le 15 mai. »
    Donc pourquoi pas « La fin de la formation est fixée pour mai 2018″ ?
    Mais Clic trouve que le simple « pour mai » est familier.  Comme  j’utilise souvent le langage familier, j’aimerais des arguments.

    Avec À : On pourrait « fixer la fin de la formation à fin mai [d’après un exemple du CNRTL] »
    « La banque centrale nationale concernée peut fixer la date limite de notification des réserves obligatoires à une date antérieure. »

    Je suis comme Ape, je suis preneur d’arguments.

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  • Grand maître Demandé le 7 avril 2018 dans Conjugaison

    Règle de base de l’accord du P. passé avec avoir : chercher le COD.
    Il a trompé qui ?  le »m' », c’est-à-dire moi-même
    Qui suis-je  ?
    – une fille ? alors trompée ;
    – un mec ? alors trompé.

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  • Grand maître Demandé le 7 avril 2018 dans Général

    Czardas explique que « Paul et moi, nous nous sommes disputés à propos de la date du mariage. » n’est pas correct et suggère « Paul et moi nous sommes disputés à propos de la date du mariage.

    Je ne partage pas cette analyse. En effet, « Paul et moi » est une apposition. Nous pourrions avoir « Nous nous sommes disputés, Paul et moi à propos de la date du mariage. » Déplacer l’apposition avant ou après le sujet « nous »  n’a pas d’effet sur la syntaxe Sujet + Pronom réfléchi + verbe.

    En revanche, Czardas aurait raison d’écrire « Paul et moi  nous sommes disputés à propos de la date du mariage. Car « Paul et moi » devient sujet, le « nous » est le pr. réfléchi. Il n’y a alors pas  de virgule après Paul et moi.

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  • Grand maître Demandé le 7 avril 2018 dans Question de langue

    J’ai appris trois choses.
    1  Un mot peut avoir plusieurs natures : Diner est un verbe et un substantif, Diable est un nom  (propre et commun) et une interjection, et Bien est nom, adverbe et interjection.
    2 Rouge en particulier est adjectif, adverbe (Le coquelicot fleurit rouge) et substantif (Elle a le rouge au front), nous dit le CNRTL.
    3. Une même source (CNRT ou TLFI) peut avoir deux avis sur la nature de rouge, selon qu’on y arrive par l’entrée Rouge ou par l’entrée En. [Voir la discussion ci-dessus Czardas / Nano] .

    Bravo, Lolo30, c’était une excellente question.

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  • Grand maître Demandé le 7 avril 2018 dans Général

    Merci à jbambaggi de cette précision. De fait in extenso signifie : « En entier, dans toute sa longueur, en parlant des ouvrages de l’esprit.  » [Wiktionnaire et CNRTL]

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  • Grand maître Demandé le 7 avril 2018 dans Question de langue

    Merveilleux fil de discussion sur l’anacoluthe, sa vie, son œuvre.

    Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Anacoluthe
    ou
    http://5-items.over-blog.com/article-de-l-anacoluthe-114857733.html

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  • Grand maître Demandé le 7 avril 2018 dans Question de langue

    Deux hypothèses :
    – ou l’on est à la veille d’une révolution du langage qui proposera les vacances de le juillet, de l’aout, de le novembre ;
    – ou il s’agit des vacances de Victoria Avril, et comme on dit en Franche-Comté, c’est les vacances de la Juliette, de l’Étienne…
    [hypothèses toutes deux gratuites, je vous l’accorde]

    Ce qui m’intéresse, c’est que vous ayez entendu quelqu’un parler ou écrire ainsi. Une coquille ?

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  • Grand maître Demandé le 7 avril 2018 dans Accords

    Bonjour,
    Je reviens sur votre question 1.
    Joëlle a raison, et j’ajoute que les doubles négations sont toujours difficiles à construire mais aussi à lire.
    D’où la proposition de Joëlle : Le plus grand bien est la santé et non la chance aux jeux de hasard.
    On pourrait aussi garder la phrase d’origine, en supprimant la double négation : « La plus grande chance n’est pas de gagner [parfois] aux jeux, mais d’être en bonne santé. »

    Sur la question 2, le premier j’aurai(s) peut aussi se dire de deux façons, à mon sens.
    Le futur est le plus justifié.
    Mais le conditionnel s’entendrait aussi, au sens d’un futur probable, mais pas certain. « Nous partons cinq mois aux Bahamas, mais nous aurions besoin d’y être accueillis comme des princes. Peux-tu nous arranger ça ? »

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  • Grand maître Demandé le 6 avril 2018 dans Question de langue

    Bonjour,
    j’ai aussi du mal à définir les non réfléchis (avant Voltaire, ils ne me posaient aucun problème !).

    En ce qui me concerne, j’utilise deux clés :
    1. Ils ont un sens différent du verbe non pronominal : s’apercevoir de, c’est se rendre compte de ; s’attaquer à = s’atteler à résoudre…
    2. la clé « Jean Bordes » : le pronom réfléchi n’est ni COD ni COI.

    Et c’est là que le verbe « se rire de » me saute au visage et me demande des comptes.
    Alors, je reprends mes deux clés.
    La 2 ? OK, le « se » n’est ni COD, ni COI.
    La 1 ? Rire de = se moquer de. Se rire de : idem. Donc sens identique. Donc c’est un pronominal réfléchi.
    En effet, on écrit « elles se sont ri » et le Larousse des difficultés le range dans les pronominaux réfléchis.

    Les autres pronominaux réfléchis qui ne s’accordent pas, car le se est COI, sont plus simples à comprendre :
    – à soi-même, se complaire, se suffire, se survivre ;
    – l’un à  l’autre, se convenir, se déplaire, s’entre-nuire, se mentir, se nuire, se parler, se plaire, se ressembler, se sourire, se succéder*,
    Mais se rire, ce n’est ni à soi-même, ni à l’autre. L’est tout seul, le bougre.

    * Certains posent que le « se » de ce verbe n’est pas réciproque, et qu’on devrait donc le ranger dans une autre catégorie.

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  • Grand maître Demandé le 6 avril 2018 dans Général

    Ajoutons à ces explications une astuce complémentaire.
    Pour avoir « se », il faudrait un pronom avant : ils se sont / elles se sont, ce qui n’est pas possible ici.

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