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Bonjour Zully, les deux phrases ont une signification différente : « Toutes les techniques artisanales ne fonctionnent plus » est la négation de « Toutes les techniques artisanales fonctionnent encore ». Cela signifie qu’au moins une de ces techniques ne fonctionne plus, mais que certaines (voire la totalité sauf une) fonctionnent encore. La phrase que vous proposez, « Aucune des techniques ne fonctionne plus » est beaucoup plus restrictive (plus aucune des techniques artisanales ne fonctionne maintenant). Il faudrait connaître le contexte exact du château de Versailles pour savoir laquelle de ces deux phrases s’applique réellement…
Cette réponse a été acceptée par Zully. le 22 novembre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Zully, dans cet article trouvé sur le site de Grevisse (dont on peut légitimement croire en la fiabilité), on apprend que c’est en 1932 que l’Académie française aurait officialisé le remplacement de l’apostrophe par le trait d’union dans les mots composés avec grand comme grand-mère ou grand-rue (ci-devant grand’mère, grand’rue). L’explication donnée est que l’apostrophe n’était pas justifiée car l’absence du ‘e’ final de grand(e) n’y découlait pas d’une élision comme on pouvait le penser (comme je le pensais moi-même, d’ailleurs 😉 ) mais du fait que ces mots avaient été formés à une époque où l’adjectif grand ne prenait pas la marque du féminin. Cependant il y est également mentionné que l’absence du trait d’union entre les deux mots, voire le retour de l’apostrophe, y serait tolérée. Il arrive d’ailleurs de rencontrer l’ancienne orthographe avec l’apostrophe dans certains écrits (contes, etc.), sans doute pour y rappeler le style de l’époque…
Cette réponse a été acceptée par Zully. le 20 novembre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Tony,
A. le pluriel n’est pas faux (on peut en faire des salades et des accompagnements de différentes façons), mais ici je laisserais plutôt le singulier dans les deux cas : manger quelque chose en salade est une expression usuelle, et on parle de l’accompagnement d’un plat principal même quand il est composé de plusieurs éléments (comme accompagnement, je vous propose du riz et des haricots rouges).
B. pour la première phrase (la chaîne de magasins), je mettrais aussi le pluriel dans ce cas. S’il s’agissait de mesures fiscales ou administratives, on peut imaginer que c’est plutôt la chaîne elle-même qui les subirait. Pour la seconde, le singulier ou le pluriel peuvent être utilisés, selon qu’on veut insister sur la catégorie ou les fonctionnaires eux-mêmes.
C. oui, on peut accorder lequel avec un [domaine] ou des premiers domaines. Notez qu’il ne faut pas mettre de virgule avant était l’avion (on ne sépare pas le verbe du sujet par une virgule, sauf s’il y a une proposition en incise — encadrée par deux virgules).
Cette réponse a été acceptée par Tony. le 19 novembre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Tony,
A. Le Petit Robert en particulier donne bien l’expression remise de dette au singulier. Je pense que l’on y fait référence à une dette en particulier et non pas aux dettes en général (et s’il y en a plusieurs, on parlera de remises de dette, chaque remise concernant une dette). Cela dit, le CNRTL donne remise de dette à l’entrée dette, mais remise de dettes à l’entrée remise (expression de droit civil). Mais personnellement le singulier me paraît plus logique et je m’y tiendrais…
De même, taux d’intérêt fait référence à l’intérêt annuel d’un prêt ou d’une épargne (et non aux intérêts, montants sonnants et trébuchants calculés sur la base de ce taux) et s’écrit également au singulier.
B. Dans ce sens, il faut bien écrire ou de toute autre chose au sens de « n’importe quoi d’autre » (de tout autre chose voudrait dire « de quelque chose de complètement différent », ce qui n’est bien sûr pas le cas ici).
C. Oui, on peut l’écrire et c’est grammaticalement correct, mais peu aisé ni élégant à dire donc on essaiera de le remplacer par une autre formulation (je n’ai plus été en mesure d’assumer cela ou je n’ai plus eu la force, etc.)
Cette réponse a été acceptée par Tony. le 16 novembre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Titus, oui, il y a quelques petites erreurs :
– « avec leur becs » : vous pouvez l’écrire au singulier ou au pluriel, mais il faut rester cohérent : avec leur bec ou avec leurs becs (je laisserais personnellement au singulier, chaque mouette n’ayant qu’un seul bec).
– « les toit-terrasses » : ce mot est composé de deux noms, ceux-ci doivent tous deux prendre la marque du pluriel : les toits-terrasses
– « des résidants » : résidant est le participe présent du verbe résider (les personnes résidant dans l’immeuble) et il est invariable, mais ici il s’agit du nom qui s’écrit avec un ‘e’: les résidents
Par ailleurs, je ne sais pas ce qu’est un « relevé d’étanchéité », mais sans doute s’agit-il d’un terme technique…
Ah, et aussi, dans le texte de votre question « il y a-t-il » : le premier il est superflu, y a-t-il suffit 🙂
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Bonjour Estudiantin, non, ce n’est pas un participe passé (le P.P. du verbe plaire est plu, mais il est invariable). Il s’agit d’un adverbe, plus précisément d’un élément de la locution adverbiale (de négation) ne… plus complétant/modifiant je sais comme bien (je sais bien), ne… pas (je ne sais pas), ne… plus (je ne sais plus), etc.
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Bonjour grmber, pour la proposition dans le cas où…, les deux modes (indicatif et conditionnel) sont possibles pour le verbe être (donc est ou serait). Mais la deuxième partie de la phrase (je pourrai(s) vous faire parvenir les documents) doit respecter la concordance des modes et des temps :
– Dans le cas où l’égibilité est confirmée, je pourrai vous faire parvenir les documents (indicatif présent / futur)
– Dans le cas où l’égibilité serait confirmée, je pourrais vous faire parvenir les documents (conditionnel / conditionnel)
L’emploi du conditionnel marque une possibilité plus hypothétique, moins sûre que l’indicatif.
Cette réponse a été acceptée par gmmbrr. le 15 novembre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Tony,
A. Il faut bien sûr accorder les deux participes (requise et commise). Il s’agit à l’évidence d’une faute (extrêmement courante malheureusement). Pour commise, la présence d’un autre verbe (tenté de commettre) qui partage le même COD ne modifie pas l’accord.
B. Le plus logique serait repartir de zéro, mais on entend tout aussi souvent repartir à zéro (le Petit Robert donne les deux expressions).
C. Comme ci-joint(es), ci-annexé(es) dans cette position peut ou non s’accorder avec le nom auquel il se rapporte (selon qu’on le considère comme adjectif ou adverbe de lieu).
Cette réponse a été acceptée par Tony. le 15 novembre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir Sarah, je pense qu’une coquille s’est glissée dans votre question et que la deuxième proposition aurait dû être « il ne se considère comme rien du tout ». Dans ce cas, les deux phrases me paraissent effectivement correctes, avec une légère nuance de sens : il se considère comme rien (il se compare à « un rien », quelque chose de très peu de valeur) ou il ne se considère comme rien (il a si peu de valeur à ses propres yeux qu’il ne voit même aucun élément auquel se comparer) — le complément du tout ne fait que renforcer le rien sans changer le sens des phrases.
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Bonjour Toftof, parole peut avoir deux sens, les paroles (au pluriel) sont, au sens concret, les mots que l’on prononce, que l’on entend : dire des belles paroles, les paroles d’une chanson. La parole au contraire est une notion plutôt abstraite, c’est le mode d’expression de la pensée : prendre la parole, la parole est d’argent… Dans un « groupe de parole », c’est plutôt ce dernier sens qui s’applique (ce sont des groupes où chacun prend la parole, où l’on partage ses sentiments par la parole), je dirais donc qu’il est préférable de l’écrire au singulier : un groupe de parole.
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