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  • Grand maître Demandé le 10 décembre 2018 dans Question de langue

    Bonjour Nathaly, vos deux phrases sont correctes mais la seconde présente une ambiguïté qui peut la faire mal interpréter et la considérer comme fautive. Cette ambiguïté provient du fait que votre intention est que mieux se rapporte à se souvenir (au sens de il faudrait se souvenir mieux ou il serait nécessaire de mieux se souvenir) mais que la proximité des termes et la force de l’habitude fait qu’on a tendance à l’associer à il faudrait (on entend il faudrait mieux par analogie à il vaudrait mieux, ce que notre oreille considère comme incorrect). Pour lever cette ambiguïté, il serait donc préférable d’opter pour une formulation différente.

    Notez qu’à l’oral il est possible d’éviter une mauvaise interprétation en marquant une pause entre il faudrait et mieux se souvenir — à l’écrit vous pouvez aussi intercaler un adverbe, par exemple il faudrait surtout mieux se souvenir, il faudrait d’abord mieux se souvenir, etc.)

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  • Grand maître Demandé le 7 décembre 2018 dans Question de langue

    Bonjour Virginie, telle qu’elle est écrite, cette phrase est effectivement maladroite et sa signification n’est pas très claire. Selon ce que vous voulez dire, vous pourriez écrire : « […] est un mystère que tu ne peux découvrir que par toi-même » ou « […] est un mystère que toi seul peux découvrir » (mais écrire dans la même phrase « toi seul » ou « seulement toi » et « par toi-même » est redondant).

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  • Grand maître Demandé le 6 décembre 2018 dans Accords

    Bonjour Tony,

    A. La construction se fournir de ou s’approvisionner de me laisse sceptique. Peut-être a-t-elle été utilisée à une époque, mais aujourd’hui on dit plutôt qu’on se fournit ou qu’on s’approvisionne en quelque chose (je me fournis en vin chez mon caviste, il s’est approvisionné en essence au supermarché). Du coup aucun de vos exemples ne me semble très approprié…

    B. Idem, aujourd’hui du moins, on ne soucie pas quelqu’un (on lui cause du souci), d’ailleurs les dictionnaires usuels ne donnent que la forme pronominale du verbe se soucier. L’accord du participe dans la première phrase est correct.

    C. Non, il est malade mental ne me paraît pas non plus correct (pas plus que il est malade mentalement). On dira c’est un malade mental ou ce sont des malades mentaux.

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  • Grand maître Demandé le 6 décembre 2018 dans Question de langue

    Bonjour, non, en français (contrairement à l’anglais, par exemple), on ne peut pas utiliser quand pour compléter une spécification de temps, mais uniquement : à l’heure je vous parle, à l’instant je l’ai vue, un moment vous vous êtes vus… (dans ces expressions et les toutes les autres du même type, remplacer par quand ne serait pas correct).

    Cette réponse a été acceptée par sabcdefg. le 6 décembre 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 5 décembre 2018 dans Accords

    Bonjour Tony,

    A. Mieux vaut… est une variante de la tournure impersonnelle il vaut mieux, dans laquelle le verbe reste toujours à la troisième personne du singulier :  il vaut mieux dix hommes qu’un seul, dont mieux vaut dix hommes qu’un seul.

    B. Il s’agit de trois postes de greffier et de cinq postes de juriste assistant (chaque poste est un poste de greffier ou de juriste assistant). Attention toutefois, la Cour ne cherche pas des postes, elle a des postes et cherche à les pourvoir (elle cherche des candidats pour ces postes).

    C. Les gilets jaunes appellent à des blocages totaux (les deux adjectifs, jaune et total, s’accordent avec le nom). L’adjectif male au féminin n’est plus aujourd’hui utilisé que dans des expressions anciennes et figées (la male mort, la male heure…), autrement il reste invariable (tant comme adjectif que comme adverbe) : elles sont mal dans leur tête.

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  • Grand maître Demandé le 4 décembre 2018 dans Accords

    Bonjour Tony,

    A. L’accord peut se faire soit avec le nom (seule 30 % de la population), soit éventuellement avec le pourcentage si c’est sur celui-ci que l’on veut insister (seuls 30 % de la population sont concernés).

    B. (Il semble qu’il manque des mots dans votre question 🙂 ). L’utilisation de dû à  dans cette phrase ne me paraît pas correcte, il devrait se rapporter à un nom ou un pronom : […] elles avaient peur de sortir la nuit, ce qui était dû à l’individu… Ou plus simplement […] à cause de l’individu ou en raison de l’individu

    C. selon ce sur quoi on veut insister

    Oui, votre raisonnement est correct, les deux peuvent s’écrire (se sentent vivantes ou se sentent vivre).

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  • Grand maître Demandé le 3 décembre 2018 dans Accords

    Bonjour Phil, oui, il y a bien quelque chose qui cloche dans votre raisonnement 😉 . La bonne question est : elles ont appuyé quoi ? (ou qui ?) et la réponse est : elles ont appuyé elles-mêmes (sur leurs marques est la réponse à la question : elles se sont appuyées où ? ou sur quoi ? — complément circonstanciel qui n’intervient pas dans l’accord du participe). Donc COD (se mis pour elles-mêmes) placé avant le verbe d’où l’accord : elles se sont appuyées sur leurs propres marques.

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  • Grand maître Demandé le 29 novembre 2018 dans Accords

    Bonjour Tony,

    A. Mon premier réflexe à la lecture de votre question était de dire que ç’avaient (au sens ce ça avaient ou cela avaient) était évidemment fautif, le pronom ça ou cela ne pouvant être suivi d’un verbe au pluriel. Mais dans la phrase que vous citez, il en va différemment : il ne s’agit pas du verbe avoir comme dans « ça a du charme » ou « ça a l’air bien » mais bien du verbe être comme dans « c’est ». Plus précisément, « ç’avaient été ses complices qui l’avaient tuée » est le plus-que-parfait de « ce sont ses complices qui l’ont tuée ». Dès lors, puisque le pluriel est correct dans la phrase au présent, on ne voit pas pourquoi il ne le serait pas au passé. Je pense donc que dans ce contexte, ç’avaient été est correct.

    B. Oui, votre raisonnement est bon, on peut mettre soit l’indicatif soit le subjonctif dans cette phrase.

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  • Grand maître Demandé le 26 novembre 2018 dans Accords

    Bonjour Tony,

    A. Je ne dirais pas que la virgule dans la première phrase est obligatoire car l’accord de posées suffit pour savoir qu’il se rapporte bien à les règles, du moins à l’écrit. Mais à l’oral, effectivement, il semble qu’on marquerait une pause pour dissiper l’ambiguïté, donc la virgule peut être utile pour visualiser cette pause.

    B. Il me semble aussi que le pluriel (nous) est la seule possibilité ici.

    C. oui, il aurait fallu écrire soit l’endroit où se sont produites des fêlures, soit il s’est produit des fêlures. Peut-être une coquille de l’éditeur ? Quoi qu’il en soit, le style de cette phrase est un peu bancal (le bégaiement n’est pas un « endroit » où peut se produire une fêlure — tout au plus peut-il constituer une fêlure dans l’élocution ou révéler une fêlure dans la construction de sa personnalité, si on tient vraiment à parler de « fêlure »).

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  • Grand maître Demandé le 22 novembre 2018 dans Accords

    Bonjour Tony,

    A. non, pas nécessairement, on parle d’une façon générale d’opérations de contrôle, donc ici plus précisément de contrôle routier. Les deux sont possibles mais le singulier me semble plus habituel. Et de même pour le service « relation clientèle » puisque l’on parle ici de la relation avec la clientèle (la relation au singulier a un sens légèrement différent de les relations au pluriel).

    B. le nombre de jours de congé que le salarié n’a pas utilisés : oui, il s’agit bien des jours non utilisés ; qui s’en est vu refuser : oui, votre raisonnement est correct ; il me l’a fait(e) à l’envers : je ne sais pas exactement ce que « l' » représente dans cette expression argotique, donc je ne peux pas me prononcer sur l’accord (pas sûr que ce soit le féminin plutôt que le masculin).

    C. Oui, pour la première phrase j’aurais plutôt écrit : elle est venue assister à ce colloque en présence de son ami.

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