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Bonjour Line, beaucoup de questions aujourd’hui… 😉 et pour celle-ci encore (la dizaine), une réponse donnée ici sur ce site (et là, un article du Figaro sur le même sujet), qui laisse le choix entre l’accord au singulier avec le nom collectif la dizaine (une dizaine de moutons tuée) et l’accord au pluriel selon le sens (une dizaine de moutons tués). Personnellement je trouve particulièrement malvenu l’accord au singulier (comme on l’entend régulièrement dans les journaux radio ou télé : une vingtaine de pompiers est intervenue, une centaine de manifestants a défilé, etc.) et j’ai toujours envie de poser la question : « qui est intervenu, la dizaine ou les pompiers ? » Donc pour moi, sans hésiter, une dizaine de moutons tués (ce sont bien les moutons qui ont été tués et non la dizaine).
Concernant votre deuxième phrase (les cadeaux), le cas est différent : on peut concevoir soit que ce sont les cadeaux qui sont accordés, soit que c’est un nombre (précis) de cadeaux qui est accordé. Selon le cas on utilisera le pluriel (le nombre de cadeaux accordés) ou le singulier (le nombre de cadeaux accordé).
Cette réponse a été acceptée par Linee. le 27 mai 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Line, ainsi qu’il l’a déjà été expliqué sur ce site (par exemple ici), vous avez le choix d’accorder le verbe se rapportant au pourcentage avec l’ensemble (ici la population, au singulier) ou avec la quantité exprimée par le pourcentage (au pluriel) : 27,4% de la population a participé (accord avec la population) ou 27,4% de la population ont participé (accord avec la valeur du pourcentage). L’adjectif seul s’accordera alors de la même façon : seule 27,4% de la population a participé ou seuls 27,4% de la population ont participé. La tournure ne me semble toutefois pas très heureuse car seul(e) se rapporte plutôt à des individus dénombrables qu’à une population. Je pense qu’il serait préférable de le remplacer par l’adverbe seulement : Seulement 27,4% de la population ont participé/a participé à ce challenge (j’ai personnellement une nette préférence pour l’accord avec la population au singulier : a participé).
Cette réponse a été acceptée par Linee. le 16 mai 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Julien, eh bien non, même si l’on peut trouver que cela sonne bizarrement, il faut s’y habituer : le participe passé fait suivi d’un infinitif est toujours invariable. Il faut donc bien dire et écrire je l’ai fait hurler de plaisir; que la personne hurlante soit un homme ou une femme. Vous trouverez plus de précisions et des exemples ici sur le site du projet Voltaire.
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Bonjour JeanEustache, le cas du verbe se servir est intéressant car il est un peu particulier. Pour commencer, notez que le verbe se servir dans votre phrase n’est pas à la voix passive. Il ne peut d’ailleurs jamais l’être car se servir au sens d’utiliser n’est pas transitif direct (on utilise quelque chose mais on se sert de quelque chose). On peut donc dire le marteau a été utilisé par l’ouvrier (voix passive) mais pas le marteau a été (se servi ?) par l’ouvrier.
Cela dit, comment faut-il écrire elle s’est servi(e) […] ? Selon ce qui suit (ou non), le verbe se servir peut avoir deux significations : elle a servi quelque chose à elle-même ou elle a utilisé quelque chose. Dans le premier cas, elle a servi (quelque chose) à qui ? à elle-même, le pronom se est complément d’objet indirect, il ne faut pas faire l’accord : elle s’est servi une part de tarte. (on aurait fait l’accord si le COD, ici la part de tarte, avait été placé avant le verbe : la part de tarte qu’elle s’est servie était énorme). Dans le deuxième cas, elle s’est servi(e) du couteau pour couper la tarte, se servir n’a pas le sens de servir soi-même ; il doit donc suivre la règle des verbes essentiellement pronominaux (qui n’existent qu’à la forme pronominale) dont le participe passé s’accorde avec le sujet : elle s’est servie du couteau. Dans votre phrase, il faut donc écrire il accuse sa fille de s’être servie de lui.
Remarque : cette question a déjà été posée plusieurs fois sur ce site, vous pouvez retrouver les différentes discussions en utilisant la fonction recherche (mot clé se servir).Cette réponse a été acceptée par JeanEustache. le 3 juin 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Line, ils ont engagé qui ? eux-mêmes (et non les règles), donc les règles qu’ils se sont engagés à appliquer (accord du participe passé avec se mis pour ils — les règles est COD de appliquer et non de engagé). On aurait par contre écrit les règles qu’ils ont engagées (ou qu’ils ont appliquées) puisque dans ce cas, les règles aurait bien été COD du participe passé.
Cette réponse a été acceptée par Linee. le 16 mai 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Dayas, on permet quelque chose à quelqu’un, donc ces trois dernières années ont permis à qui ? à moi de parfaire ma pratique, etc. Le pronom personnel m’ (me) est complément d’objet indirect (et non direct ou COD), le participe passé ne s’accorde donc pas avec lui et reste au masculin quel que soit le sexe de la personne qui parle : ces trois dernières années m’ont permis de parfaire ma pratique, etc.
Une erreur que l’on entend très souvent : je me suis permise de venir vous voir. Là encore, j’ai permis à moi-même (et non moi-même) donc il faudrait dire : je me suis permis de venir vous voir, que l’on soit un homme ou une femme.
Cette réponse a été acceptée par Dayas91. le 15 mai 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Nananne, cette question a été posée récemment (ici), il en ressortait d’après les avis concordants de l’Académie française et de Francine (la farine) — soumis respectivement par les grands maîtres Prince et Czardas — que l’écriture préconisée est pâte à crêpes, assez logiquement puisqu’il s’agit d’une pâte servant à faire des crêpes (et non de la crêpe — comparez avec pâte à pain, pour faire du pain).
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Bonjour Dollface, dans cette phrase l’implantation [des menuiseries] est bien le sujet et non le COD de changer qui est ici employé dans sa forme intransitive (au sens d’avoir subi une modification). Le participe passé changé doit donc rester invariable : j’espère que l’implantation des menuiseries n’a pas changé. Notez qu’on aurait fait l’accord si changer avait été à la voix passive : j’espère que l’implantation des menuiseries n’a pas été changée.
Cette réponse a été acceptée par DoLLFaCe. le 15 mai 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour, pour en revenir à des considérations purement orthographiques tout en restant dans ce sujet, on peut rappeler que pour ce qui est de l’accord grammatical, c’est bien le genre du nom (masculin / féminin) désignant l’animal qui est pris en compte et non celui de l’animal lui-même (mâle / femelle), ce qui peut parfois causer le doute : deux orques mâles se sont battues.
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Bonsoir Minouche, tel(le) seul (à la différence de tel(le) que…) s’accorde avec le nom qui le suit, ici une longue litanie. Il faut donc écrire les déconvenues s’enchaînent telle une longue litanie de mauvaises nouvelles. Vous trouverez plus de précisions sur l’accord de tel et tel que ici.
Cette réponse a été acceptée par Minouche. le 15 mai 2019 Vous avez gagné 15 points.
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