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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 23 mai 2019 dans Conjugaison

    Bonjour Élodie, le pronom on est obligatoirement suivi d’un verbe à la troisième personne du singulier, donc on écrit toujours on s’était (et en aucun cas on s’étaient qui est faux). En revanche, comme il a souvent dans le langage courant la signification de nous, les adjectifs, pronoms, participes passés, etc., associés peuvent alors se mettre au pluriel, par exemple : on a pris nos affaires et on est partis à la plage. Dans votre phrase, c’est manifestement le cas, vous écrirez donc on s’était vus (ou on s’était vues si les personnes concernées ne sont que des femmes).

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  • Grand maître Demandé le 22 mai 2019 dans Conjugaison

    Bonjour Dedef, je me permets de revenir sur votre question initiale car à mon sens aucune des deux réponses proposées précédemment n’y répond de façon adéquate (notamment en y respectant la  concordance des temps, comme cela a très justement été souligné par Laurence).

    Si l’on met la première proposition au présent : Vous revêtez votre queue de pie, la deuxième proposition peut être c’est bien le moins que vous pouvez faire (indicatif) ou c’est bien le moins que vous puissiez faire (subjonctif). En effet, après le moins que, le subjonctif est courant (ainsi que le dit Joelle) mais n’est pas obligatoire, l’indicatif est également possible et tout aussi correct.

    Si l’on remet maintenant la première proposition au passé (composé) comme dans votre phrase initiale (vous avez revêtu votre queue de pie), il faut respecter la concordance des temps, la deuxième proposition doit donc impérativement exprimer le passé. En ce sens, la proposition de Joelle (c’est le moins que vous puissiez faire) ne convient pas car elle est entièrement au présent. Pour rectifier la concordance des temps, il faut soit mettre la proposition principale c’est le moins au passé (c’était le moins — et l’on garde alors le choix entre l’indicatif et le subjonctif pour la subordonnée) : c’était le moins que vous pouviez faire ou c’était le moins que vous puissiez faire ; soit laisser la principale au présent (c’est le moins) mais alors la seule possibilité est l’imparfait de l’indicatif dans la subordonnée : Vous avez revêtu votre queue de pie, c’est le moins que vous pouviez faire. Cette dernière formulation correspond à votre proposition initiale, qui est parfaitement correcte notamment sur la plan de la concordance des temps.

    Notez que j’ai volontairement laissé de côté les temps « exotiques » du subjonctif cités par Prince, qui ne sont plus usités aujourd’hui hors d’un contexte très littéraire ou par effet de style (précieux ou par dérision).

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  • Grand maître Demandé le 21 mai 2019 dans Question de langue

    Bonjour Raka, votre phrase « il ouvrit les yeux, si peu » cumule en fait deux « anomalies » grammaticales : la première, que vous avez soulevée, est l’utilisation de l’adverbe si peu isolé, rejeté en fin de phrase et non directement accompagné d’un verbe ou d’un adjectif. Sur le plan strictement grammatical, cet emploi est incorrect, mais comme l’ont fort justement dit les contributeurs précédents, on le rencontre très souvent à l’oral (avec un effet emphatique) et aussi à l’écrit, dans des contextes poétiques ou littéraires. Mais ce n’est pas tout… En principe les adverbes d’intensité ou de quantité si, si peu, tellement, tant… doivent introduire une proposition consécutive commençant par que : elle était si jolie -> que je n’osais l’aimer, j’en ai tellement mangé -> que je m’en suis rendu malade, etc. En toute rigueur, même sans le rejet de l’adverbe, la phrase « Il ouvrit si peu les yeux. » est incorrecte, car incomplète (on attend la consécutive : si peu… que quoi ?). La tournure correcte serait « iI ouvrit très peu (ou un petit peu, un tout petit peu…les yeux ». Là encore, l’usage a consacré cette tournure, à l’écrit comme un effet de style (poétique ou emphatique), et qui tend à se répandre à l’oral notamment chez les jeunes (« Tu as aimé le film ? Oh oui, c’était tellement drôle ! »), sans doute sous l’influence des traductions à l’emporte-pièce des citations et dialogues de séries TV américaines : « Nous sommes tellement excités de vous présenter notre nouveau produit ! »…

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  • Grand maître Demandé le 21 mai 2019 dans Conjugaison

    Bonjour CathyCat, ici refusé n’est pas un adjectif (ou participe passé adjectival) se rapportant au sujet (comme l’aurait été obligé dans il s’était vu obligé d’accepter, par exemple), il s’agit d’une action effectuée par quelqu’un d’autre (l’état, l’administration lui a refusé le titre de citoyen), le complément d’objet direct de refuser étant le titre de citoyen (et non la personne elle-même). Dans ce cas, il faut bien mettre le verbe à l’infinitif : il s’était vu refuser le titre de citoyen (notez également que dans ce cas, le participe passé vu est invariable, on aurait donc écrit pour une femme : elle s’était vu refuser… — et non vue).

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  • Grand maître Demandé le 21 mai 2019 dans Accords

    Bonjour Ingrid, je pense que vous avez raison, j’irais même plus loin en considérant « matin et soir » comme une locution figée invariable (pour « le matin et le soir »), donc même sans la précision « des trajets quotidiens » (quelque peu redondante), je la laisserais toujours au singulier.

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  • Grand maître Demandé le 20 mai 2019 dans Accords

    Bonjour Ingrid, certes un parc contient plusieurs automobiles et on dirait donc par exemple « un parc d’automobiles », mais dans la locution usuelle « parc automobile », automobile est l’adjectif (comme dans l’industrie automobile), à ce titre il s’accorde avec parc et reste donc au singulier : le parc automobile.

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  • Grand maître Demandé le 20 mai 2019 dans Accords

    Bonjour Magicoco, votre intuition est la bonne : ici c’est le COD de laisser (la chance) qui fait l’action de passer, le participe passé laissée doit donc normalement s’accorder : cette chance, elle ne l’aurait pas laissée passer. Notez toutefois que les rectifications orthographiques de 1990 préconisent de considérer laissé suivi d’un infinitif comme toujours invariable (sur le modèle de fait). L’écriture cette chance, elle ne l’aurait pas laissé passer est donc admise et ne peut pas être considérée comme incorrecte.

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  • Grand maître Demandé le 20 mai 2019 dans Accords

    Bonjour Lavigne, il n’y a pas de subjonctif dans cette phrase (avaient laissé est au plus-que-parfait de l’indicatif). Ce qui semble vous poser problème est l’inversion du sujet (l’impression que lui avaient laissée les visages au lieu de l’impression que les visages lui avaient laissée). Mais l’inversion ne modifie pas l’accord du verbe. Le sujet de avaient laissée étant les visages, l’accord (de avaient) doit bien se faire à la troisième personne du pluriel. D’autre part, le COD de laissée est le pronom que dont l’antécédent est l’impression, il faut bien accorder laissée au féminin. Cette phrase sur l’impression que lui avaient laissée les visages des blessés… est donc tout à fait correcte.

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  • Grand maître Demandé le 18 mai 2019 dans Général

    Bonjour Hichamb, certaines tournures peuvent effectivement laisser le choix entre l’indicatif et le subjonctif, mais ce n’est pas le cas de il peut arriver que… qui est obligatoirement suivie du subjonctif : il peut arriver que je fasse [et surtout pas que je fais] des erreurs.

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  • Grand maître Demandé le 17 mai 2019 dans Accords

    Bonjour Debbyran, il faut écrire son fils s’est vu obligé de remettre le bien en état. Ou au féminin sa fille s’et vue obligée de remettre le bien en état. Ici se voir est l’équivalent de être comme se sentir, se croire, etc. et s’accorde avec le sujet comme l’adjectif ou participe passé qui le suit : ils se sont crus morts, elles se sont senties perdues

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