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Bonjour BBFolk, au présent vous écririez « j’aimerais qu’elle me dise ce qu’elle pense », les verbes aimer et penser sont tous les deux au présent (conditionnel pour le premier, indicatif pour le second) car ils concernent des événements (aimer et penser) simultanés. Si vous transposez cette phrase au passé, les événements restant bien entendu simultanés, il faut donc, pour la bonne concordance des temps, que les verbes soient tous deux transposés au passé : « j’aurais aimé qu’elle me dise ce qu’elle pensait » (et non « ce qu’elle pense » qui introduirait une distorsion inappropriée).
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Bonjour Line, je pense qu’il suffit de poser la question : « Qui est aide-soignant(e), le couple ou les amies ? » pour avoir la réponse (les amies, bien sûr, et non le couple — chacune d’elles est aide-soignante, quand bien même elles exerceraient leur métier en tant qu’associées). Il s’agit bien de deux amies dont chacune est aide-soignante, donc : J’ai un couple d’amies qui sont aides-soignantes. Notez qu’il en irait différemment si la phrase avait été par exemple Un couple d’amies m’a accompagnée lors de ce voyage (ici on peut concevoir que ce soit le couple — vu comme une seule entité — qui vous ait accompagnée).
Cette réponse a été acceptée par Linee. le 4 août 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour BBFolk, cette phrase pourrait s’écrire « Dans le tumulte que ma vie était devenue…». Le sujet de était devenue est ma vie d’où l’accord au féminin du participe passé devenue : Dans le tumulte qu’était devenue ma vie… (l’inversion du verbe et du sujet ne modifie pas l’accord).
Cette réponse a été acceptée par BBFolk. le 13 juillet 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Maria, il semble qu’il y ait en ce moment une recrudescence des questions sur le pléonasme… 🙂 . Mon avis personnel (que j’ai déjà eu l’occasion de donner ici) est qu’il faut se garder de voir des pléonasmes un peu partout, voire de les chercher là où il n’y en a pas forcément. En l’occurrence, par exemple dans le dictionnaire de l’Académie, une œillade est définie comme un « coup d’œil vif et pénétrant qui suggère la connivence ou l’invite amoureuse. Lancer une œillade. Une œillade appuyée, assassine » [c’est moi qui souligne le ou]. Une œillade n’est donc pas nécessairement amoureuse, et le fait de préciser œillade amoureuse n’est en conséquence nullement un pléonasme. Par ailleurs, l’exemple donné ici est « lancer une œillade », ce qui répond à votre seconde question (« adresser une œillade », « jeter une œillade » sont tout aussi appropriés).
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Bonjour Séverine, la question est intéressante… Je n’ai pas trouvé le nom cache-œil dans les dictionnaires usuels ni dans celui de l’Académie vraisemblablement parce qu’il s’agit d’un terme technique assez spécialisé (le CNRTL le définit comme « Instrument pour examen ophtalmologique »). Mais pour le mettre au pluriel, il semble logique de se baser sur le principe de cache-col ou cache-sexe que le dictionnaire de l’Académie, justement, déclare bien invariables (selon les règles de l’orthographe « classique ») puisqu’ils ne cachent respectivement qu’un col et qu’un sexe. On peut donc tout naturellement en déduire que le pluriel de un cache-œil doit être des cache-œil. En fin de compte, ce sont les rectifications orthographiques de 1990 qui viennent compliquer les choses en autorisant de faire porter la marque du pluriel sur le deuxième mot (et admet donc des cache-cols, des cache-sexes), car cela introduit un doute : faut-il alors écrire des cache-yeux (pluriel normal de œil) ou des cache-œils (pluriel particulier que l’on trouve dans les noms composés des œils-de-boeuf, des œils-de-perdrix, etc.) ? Personnellement je serais plutôt tenté par cette deuxième forme (des cache-œils, donc) mais quoi qu’il en soit les rectifications de 1990 ne sont pas (encore) la règle et vous ne risquez rien à vous en tenir à l’orthographe « normale » des cache-oeil.
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Bonjour Virginie, la règle est la suivante :
– quand la proposition commençant par si est au présent (à valeur de futur), la principale se met au futur : s’il pleut demain, alors nous irons au cinéma
– quand la proposition commençant par si est à l’imparfait (à valeur de conditionnel, hypothétique), la principale se met au conditionnel : s’il pleuvait demain, alors nous irions au cinéma
Dans votre phrase, chantiez est à l’imparfait (il s’agit bien d’une hypothèse) donc il faut mettre la proposition suivante au conditionnel : si {…} vous chantiez, alors je pourrais…
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Bonjour, attention toutefois ! Afin d’éviter les malentendus, il convient de noter que dans certaines régions (du nord de la France notamment), vendredi prochain est parfois employé pour dire vendredi de la semaine prochaine, par opposition à vendredi tout court qui désigne « ce » vendredi (ou vendredi de cette semaine). Idem bien sûr pour les autres jours et aussi pour le week-end. Selon l’interlocuteur, le week-end prochain peut bel et bien désigner le week-end de la semaine prochaine (« pas celui-ci mais l’autre »), il est donc toujours prudent de faire préciser le sens de prochain et de ne pas faire une confiance aveugle à la définition des dictionnaires…. 😉
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Bonjour Soann, le verbe est bien enflammer (inflammer n’existe pas), et le nom correspondant est inflammation. Donc un bouton enflammé est le résultat d’une inflammation.
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Bonjour Line, pour résumer la règle, quand ci-joint est utilisé comme adjectif (notamment quand il est placé après le nom), il s’accorde avec le nom : vous trouverez plus d’explications dans la lettre ci-jointe. Quand ci-joint est utilisé comme adverbe (il est généralement placé avant le nom et on peut le remplacer par un autre adverbe, ici par exemple), il est invariable : vous trouverez ci-joint une lettre qui vous donnera plus d’explications. Dans votre phrase, les deux sont possibles mais je pencherais plutôt pour l’emploi adverbial (au sens de ici) donc invariable : Je vous envoie ci-joint ma lettre. Vous trouverez plus d’informations et d’autres exemples dans cet article du Projet Voltaire.
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Bonjour Line, les deux peuvent être envisagés selon que vous considérez qu’il s’agit de devis pour (de) la formation en général (une partie du budget de l’entreprise est consacrée à la formation des salariés) ou pour des formations prises individuellement (les salariés ont la possibilité de suivre des formations spécialisées). J’aurais personnellement une préférence dans ce cadre pour le singulier (« Des devis de formation ») mais le pluriel est tout à fait acceptable également.
Cette réponse a été acceptée par Linee. le 10 juillet 2019 Vous avez gagné 15 points.
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