23221
points
Questions
27
Réponses
2882
-
La typographie est une prérogative de l’éditeur, l’auteur ne jouant souvent aucun rôle (comme pour la mise en pages).
La première question est donc : d’où provient votre exemple ? Il circule beaucoup d’anomalies sur Internet et il vaut mieux se référer à une édition papier ou un site digne de confiance.
La typographie française — de France — résulte d’une longue pratique, et les rôles respectifs de l’italique et des guillemets se sont clarifiés. De nos jours, la mission de mettre en relief un mot ou une expression est plutôt dévolue aux guillemets : néologismes, acceptions atypiques, ironie, etc.
L’italique a une série de fonctions spécifiques autres qu’il est souhaitable de ne pas dévoyer. L’emploi comme marque d’insistance peut se tolérer, mais reste très marginal et risque de ne pas être perçu par le lecteur. Dans votre exemple, il est donc peu compréhensible, surtout réparti entre le pronom d’un côté et le complément de l’autre.
Gras et soulignement sont des attributs récents pas ou peu codifiés. En tout état de cause, il ne faut jamais les superposer à un autre effet, et leur conserver tout au long d’un ouvrage la même connotation.
- 6917 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
C’est assez surprenant.
Je viens de récupérer un extrait de La Curée, dans lequel effectivement, on trouve toutes les plantes et arbres écrits avec une majuscule.
D’un autre côté, je suis tombé sur un manuscrit de Zola pour La Faute de l’abbé Mouret , spécifiquement consacré à son analyse botanique préparatoire, dans lequel il n’en met aucune.
Je n’ai d’autre solution que de penser à un pur choix éditorial, difficilement compréhensible de nos jours. Des règles précises régissent maintenant la typographie des termes de botanique et de zoologie, mais peut-être n’étaient-elles pas encore figées à l’époque…- 16848 vues
- 10 réponses
- 0 votes
-
Il y a effectivement un petit flottement historique dans la construction d’hériter. De nos jours, on hérite d’un COI lorsque le légataire n’est pas explicitement mentionné.
« Il hérita de grands biens fonciers. »En revanche, si l’on précise ce dernier — sans doute pour mieux différencier les choses —, l’usage favorise clairement le transitif direct : On hérite un qqc. de qqn.
« Il hérita les grands biens fonciers de son oncle . »En tout état de cause, l’accord du participe se fait selon le choix effectué.
« Il remboursa toutes les dettes dont il avait hérité . » ou « Il remboursa toutes les dettes qu’il avait héritées de son père. »- 87173 vues
- 3 réponses
- 1 votes
-
Vous donnez vous-mêmes les bonnes réponses :
— Million, milliard (et millier) sont des noms et n’appellent donc pas de trait d’union lorsqu’ils sont précédés d’un numéral cardinal.
— Cent et vingt sont des numéraux cardinaux, mais ont exceptionnellement conservé en partie leur statut historique de nom (centaine et vingtaine), d’où l’accord du pluriel s’ils ne sont pas suivis d’un autre numéral.
— Les autres numéraux sont invariables et reliés par des traits d’union.- 7863 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
La nuance est la suivante :
— « Le » + date s’emploie pour isoler un jour précis : « Il est né le 15 août. »
— « Au » + date s’emploie pour des tournures dans lesquelles on aurait utilisé la forme non contractée « à le » : « D’ici au 15 août » (= d’ici à le 15 août… ), par exemple.Cette réponse a été acceptée par Ivan. le 13 novembre 2015 Vous avez gagné 15 points.
- 9409 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Sincèrement bravo pour avoir « dégoté » cela.
On en déduit que c’est l’indicatif après « si » qui fait figure d’exception, toutes les autres formes intégrant « que » avec le subjonctif. Manque dans la liste le peu courant mais correct « si tant est que… », suivi lui aussi du subjonctif.
Et, en plus, on apprend le mot vicariant, de la famille de vicaire…
- 17689 vues
- 6 réponses
- 1 votes
-
Merci de vos contributions, qui ne résolvent pas entièrement pour autant le mystère.
— Joëlle : à une telle fréquence, on ne peut taxer ces auteurs de s’être égarés ;
— Czardas : « Il en est de même après que remplaçant si ou comme si. » Certes, mais l’indicatif pourrait aussi se concevoir, ce qui est d’ailleurs montré dans les exemples suivants.Je reste un peu sur ma faim, mais cela fait partie du jeu. J’appelle cela « la part des anges », cette évaporation inexplicable mais subtile des règles, ou même de l’usage, dans laquelle se logent les effets de style.
- 17689 vues
- 6 réponses
- 1 votes
-
Il s’agit d’une des expressions les plus commentées quant à son origine, qui joue sensiblement sur sa graphie… Vous trouverez ci-après trois analyses intéressantes à des titres divers :
— Blogue du Projet Voltaire
— Académie française
— Expressio.frVous pourrez donc choisir votre camp, l’important étant de le faire en connaissance de cause…
- 9843 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
C’est un cas délicat que celui de l’accord après « en ». Bien que grammaticalement pronom, il n’amène pas un accord comme les autres. Le consensus s’est fait sur l’invariabilité du participe, que « en » soit ou non suivi par un autre pronom.
Je laisse le Projet Voltaire vous l’expliquer mieux que moi : Des erreurs, j’en ai fait !
- 3602 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
Merci Zamy de votre réponse.
Depuis l’époque de ma question, j’avais trouvé la réponse : il s’agit effectivement du soulignement.N.B. Je faisais allusion aux citations en langue étrangère uniquement…
- 5031 vues
- 2 réponses
- 0 votes
