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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2016 dans Général

    Il est vrai que ce hiatus est assez désagréable et que l’interdiction du « s » nous vaut l’autre amusante expression des quat’zarts .
    Cela étant, on ne peut cautionner un « s », faute trop répandue. À la rigueur, il doit être soigneusement mis en exergue comme le propose Evinrude : z de liaison, traits d’union et italique.  Cela peut se révéler utile, par exemple, pour transcrire la gouaille d’un personnage dans un dialogue.

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  • Grand maître Demandé le 26 juillet 2016 dans Accords

    Autant « vin » s’entend au singulier comme au pluriel (il en existe tant), autant « champagne », dérivé de « vin de Champagne » se perçoit comme un singulier, sauf pour des œnologues patentés.
    La meilleure formulation au quotidien me semble être : « Menu hors vin(s) et champagne »

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  • Grand maître Demandé le 25 juillet 2016 dans Accords

    Ah oui ! La comptine « Mon âne… »
    « Et des souliers lilas  la la, et des souliers lilas… »
    Fantastique !

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  • Grand maître Demandé le 24 juillet 2016 dans Général

    Question de pratique et de bon goût. Sinon, il reste le commentaire en marge de la question. Mais la plupart du temps, un simple brossage (majuscules, fautes, ponctuation) rend l’aspect plus fréquentable.
    Le but est bien qu’un visiteur occasionnel n’ait pas l’impression de tomber sur un blogue d’illettrés. Regardez le nombre de visites  pour des questions très anciennes : plusieurs milliers parfois.

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  • Grand maître Demandé le 22 juillet 2016 dans Accords

    Un adverbe est « presque toujours » invariable.
    Votre exemple se range dans les exceptions. Malgré sa fonction et son sens de « entièrement », « tout » prend la marque du féminin et du pluriel éventuels devant une consonne ou un H aspiré, qui ne supporte ni élision ni liaison.
    Ne me demandez pas l’origine de cette exception (prétendument euphonique), je ne l’ai pas trouvée…

    Voir la règle du Projet Voltaire.

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  • Grand maître Demandé le 21 juillet 2016 dans Accords

    Sans rapport avec la question de grammaire, brillamment traitée par mes confrères ou consœurs, une remarque stylistique :
    « Combien de plaies avait-il refermées cette nuit-là ? » sonnerait sans doute plus joliment…

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  • Grand maître Demandé le 19 juillet 2016 dans Question de langue

    Chaque corporation a son jargon, voire son argot.
    Les juristes, les médecins — et parmi eux les légistes et les obstétriciens —, les copocléphiles ou les adeptes du culte de Zoroastre ont leur lexique mi ouvert mi fermé. J’ai longtemps appartenu au clan des traders, des opérateurs de marché, avec son baragouin et ses billevesées.

    Si vous écrivez entre vous, adoptez les codes de la tribu. Si vous parlez aux autres, transcrivez ! Le verbe transcrire est un des plus beaux de la langue française.

    Ah, prenez garde de confondre Status Quo, mythique groupe anglais de rock du siècle précédent et le statu quo, mythique latinisme des politiciens de toutes les époques…

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  • Grand maître Demandé le 19 juillet 2016 dans Accords

    Si vous parlez de risque en général, le pluriel se porte bien : il peut y en avoir de différentes catégories.
    Si vous faites référence à un seul, précisé dans la phrase, le singulier ira bien :
    « Le rayonnement diffusé ne présente pas de risque radioactif significatif pour le personnel. »
    Mais la nuance est fine…

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  • Grand maître Demandé le 18 juillet 2016 dans Accords

    C’est une bonne question.
    Violette est en effet le féminin de violet et non la désignation de la fleur. C’est pour cela qu’il s’accorde.

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  • Grand maître Demandé le 18 juillet 2016 dans Général

    Pour mémoire, la règle de la majuscule au premier terme après un article défini est adossée à une problématique de classement alphabétique des œuvres. Il y en aurait en effet une montagne à la lettre L et il a été jugé plus sage de les ventiler sur les vingt-cinq autres lettres. De plus l’article défini se fléchit en fonction de la phrase et se trouve donc souvent « éclipsé » de la mention du titre : le Rouge et le Noir  devient « Je vous parle du Rouge et le Noir.  C’est l’italique qui caractérise le nom, même s’il est adapté…

    La règle énoncée est correcte et  les bonnes graphies sont donc :
    L’Amour est dans le pré  ;
    Le train sifflera trois fois  ;
    Le  Vilain Petit Canard .
    Il est à noter, dans le dernier cas, que tous les mots précédant le premier substantif commencent par une majuscule, adjectifs ou adverbes : les Trois Mousquetaires  ou les Très Riches Heures du duc de Berry.

    Votre souci de maîtriser cette question — qui comprend nombre d’autres volets — est louable, mais force est de reconnaître que ce n’est plus le souci de grand monde. Établie historiquement pour le secteur du livre, la règle est quotidiennement malmenée pour les titres de films, d’émissions de télévision ou de spectacles divers. C’est dommage à mon sens, mais la cacophonie est la douce musique de notre époque…

    P.-S. Vous aurez noté que la majuscule à l’article défini n’est pas requise. Sa haute fréquence est due à sa présence en tête de phrase, non comme partie intégrante du titre. On écrit donc bien : « En ce moment, je relis le Rouge et le Noir. « 
    Je sais… c’est subtil.

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