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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 26 septembre 2016 dans Général

    Dans le cas où un seul pronom suit un verbe  à l’impératif affirmatif, il est systématiquement rattaché à ce verbe par un trait d’union : donne-moi, vas-y, laisse-toi  et votre « préparez-leur un goûter ».
    L’exception vient des verbes intransitifs ou après le verbe vouloir. Il n’y a alors pas de trait d’union : cours lui dire, veuillez m’excuser.
    Pour l’impératif à la forme négative, il n’y a aucun trait d’union  :  « Ne me quitte pas… »

    Avec deux pronoms en compléments, c’est plus compliqué. Ce n’était pas là votre question, mais vous pouvez consulter l’O.Q.L.F.  pour y voir plus clair.

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  • Grand maître Demandé le 26 septembre 2016 dans Général

    Il n’y a normalement pas lieu — ni plus ni moins qu’auparavant — d’insérer une virgule après la conjonction de coordination « mais ». On peut cependant bien sûr en trouver une si on fait figurer une incise, mais cela est une règle générale liée à ce type de proposition et non à la conjonction en tant que telle.

    Renseignements plus complets et exemples sur O.Q.L.F.

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  • Grand maître Demandé le 26 septembre 2016 dans Question de langue

    On en découvre tous les jours !
    Dans cette expression, c’est en effet le nom féminin « la geste » qui est employé. Je connaissais cette utilisation pour la « chanson de geste » ou la Geste de Charlemagne, mais n’imaginais pas qu’elle entrait dans les « faits et gestes ».

    C’est Littré 1872-1879 qui enregistre le premier officiellement cette acception et ce genre, en mentionnant l’origine provençale et non latine comme le masculin.  Académie 1932 (8e édition) reprend la distinction : Fam. et en plaisantant, Les faits et gestes d’une personne, Ses actions, sa conduite. Il n’a rien oublié des faits et gestes de son héros. On sait vos faits et gestes.

    L’expression a perdu son côté plaisant, d’où la confusion contemporaine bien compréhensible… Cela n’ayant aucune conséquence grammaticale, la question se pose de toute façon bien rarement.

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  • Grand maître Demandé le 23 septembre 2016 dans Question de langue

    D’après mes recherches rapides, votre citation semble être un extrait de Annabac  (corrigés  d’épreuves du baccalauréat). Ce n’est pas un texte de Claudel (Paul), mais une explication du passage qui est une réflexion sur le théâtre.
    Par ailleurs, pourquoi évoquez-vous « l’ancienne élève de la rue d’Ulm » ? Ce n’est pas non plus sa sœur, la célèbre sculptrice Camille Claudel…
    Je n’ai pas tout compris. Pouvez-vous préciser la source ?

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  • Grand maître Demandé le 21 septembre 2016 dans Question de langue

    Eu égard à l’ancienneté, aux traditions de chaque pays et aux nombreux cas particuliers, il est toujours difficile de faire une réponse uniforme à ce type de question.
    Pour simplifier et concernant uniquement l’allemand :
    1. La liste des particules est longue : an, auf, van, von, von dem, von den, von der, zu, Am, Im, Vom, Zum, Zur.
    2.  On maintient obligatoirement  la particule dans des cas bien précis :
    – après le prénom, Herbert von Karajan ;
    – après le titre de politesse ou de civilité, monsieur von Wartburg ;
    – après le titre de noblesse, le prince von Bismarck ;
    – après un titre ou une fonction, le maréchal von Kleist.
    3.  Dans le texte courant, la particule peut être omise :  « C’est Karajan qui l’a dirigé pendant des années. »
    4. La particule reste en minuscules et ne modifie pas le classement alphabétique.
    Il y a encore quelques finasseries, mais cela couvre l’immense majorité des cas.

    Source : d’après Orthotypogaphie  de J.-P. Lacroux.

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  • Grand maître Demandé le 19 septembre 2016 dans Général

    Dans la majorité des cas d’énumérations, la virgule est totalement superflue avant le dernier terme introduit par « et ». Cela ne perturbe pas la lecture, n’y introduit aucun élément inopportun. À la virgule, on reprend son souffle, on ne le dépose pas…

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  • Grand maître Demandé le 9 septembre 2016 dans Question de langue

    Cette question me rappelle un célèbre bâtiment de Lausanne  : la tour Haldimand. Il s’agit d’une vraie fausse tour romano-médiévale édifiée à l’époque romantique dans un grand parc privé et qui s’inspirait du goût de l’époque pour les « antiquités ». Ceux qui ne le savent pas— c’est maintenant un lieu public — cherchent vainement à quelle époque ce drôle d’objet a été édifié.

    À l’évidence, curriculum vitae est un faux latinisme. On n’en trouve pas de mention avant le XXe siècle : 1900 pour le CNRTL, 1901 pour les Anglais et à peine avant pour les Ngram.

    J’ai été le premier étonné, mais il faut reconnaître qu’avant on était recruté par d’autres moyens : lettre de recommandation, cooptation, relations sociales. Et pour être paysan ou ouvrier, il suffisait de naître pour tout C.V.

    Bon, cela nous prouve que pour toute réponse il nous faut toujours vérifier les sources et ne pas se fier qu’à l’intuition. Les spécialistes de la guerre du nénufar en savent quelque chose…

    Cette réponse a été acceptée par Estudiantin. le 9 septembre 2016 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 5 septembre 2016 dans Accords

    Au moins l’un des pétales est denté ou divisé. Le singulier est indubitable…

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  • Grand maître Demandé le 3 septembre 2016 dans Général

    Êtes-vous Belge ? En Belgique, Bruxelles est effectivement l’une des trois « provinces » du pays… Pour la France, la capitale est une ville, Paris.
    Il y a peu, je défendais l’idée que l’on devait écrire « Capitale » si on l’employait en valeur absolue en lieu et place du nom propre, de la même manière que l’on écrit « Le Roi » si l’appellation se rapporte à une personne précisément identifiée dans un texte. On écrit aussi « Hexagone » pour la France, en guise de surnom.
    Mais je me suis finalement plié aux arguments d’un contradicteur :
    — Majuscule aux surnoms, objets ou personnes ;
    — Majuscule aux noms communs en valeur absolue pour les personnes (comme pour une période historique) ;
    — Minuscule aux noms communs en valeur absolue pour les objets ;
    — Minuscule pour tous en position relative.
    « Capitale » n’est ni un surnom ni une personne. Je préconise donc : « Les habitants de la capitale. »

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  • Grand maître Demandé le 3 septembre 2016 dans Question de langue

    Il existe un usage reconnu et courant de la majuscule pour ce vous appelez des concepts :

    « La majuscule initiale nous permet de personnifier une notion (la Loi), de magnifier une évocation (le grand Tout), d’exprimer la déférence (Madame, Sa Sainteté). » Source : Marouzeau 1941  via Orthotypographie.

    C’est ainsi que l’on personnifie  l’Homme (soit l’humanité), la Liberté, la Justice, etc. Dans votre exemple, il convient  de savoir ce que vous mettez sous le vocable « environnement » avant de l’habiller d’une majuscule :  si cela représente une sorte d’ensemble idéalisé de toutes les interactions des éléments naturels, c’est peut-être acceptable. Mais cela ne fait pas partie des « classiques » et il faut que le lecteur perçoive cette finesse, peut-être par une explication préliminaire.
    Écrire à défaut « environnement » est typographiquement plus correct, mais peut appeler la question : « environnement… de quoi ? » (de ma maison ? de mon quartier ? sonore ? ).  Le mot n’a pas forcément de valeur absolue et devrait être complété d’un adjectif ou d’un complément, ce qui est rarement le cas. Il appartient indéniablement au jargon assez flou et passe-partout de la langue moderne…

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