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Question récurrente car la locution avoir l’air peut se lire de deux manières distinctes :
1. Comme synonyme de sembler, applicable à un objet ou à une personne. C’est alors un verbe dit attributif et l’adjectif qui suit s’accorde avec le sujet : Le monde ou mon oncle ont l’air malades.
2. La locution indique vraiment qu’on a (ou qu’on prend) un aspect spécifique (un « air ») et cela ne concerne par définition qu’un être vivant : Ces filles ont parfois l’air sérieux (d’un adulte, c’est un air qu’elles prennent).
Ce second cas est donc plus restrictif.- 1839 vues
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Difficile de répondre sans exemple mais si le projet porte un « nom propre », il se typographie en romain, avec une majuscule : « Ils ont travaillé toute l’année sur le projet Nimbus. »
À la différence d’un nom commun non francisé, les noms propres étrangers ne requièrent pas l’italique, sinon il faudrait l’affecter à un nombre impressionnant de patronymes, de toponymes, de marques commerciales, etc.
ll peut en revanche en aller différemment si ledit projet est une phrase ou une expression à rallonge qui n’a pas vocation à être un nom propre : « Ils ont travaillé toute l’année sur le projet How to manage italics in project names . »- 840 vues
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Il s’agit bien d’un complément circonstanciel introduit par une préposition. Peu importe le type qui est affaire d’appellation scolaire (accompagnement peut se concevoir).
Il est dommage que le latin ne soit plus enseigné : on faisait immédiatement la différence entre un C.O.I. (correspondant au datif) et un C.C. (ablatif), l’usage d’une préposition étant souvent annexe.Cette réponse a été acceptée par Mail. le 27 novembre 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Sincèrement, je pense que prévue est ici de trop, comme est redondant prévoir à l’avance pour l’autre sens de prévoir..
Cette réponse a été acceptée par MaryT. le 26 novembre 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Indéniablement, un procès-verbal est en soi un compte-rendu formalisé. La tournure employée semble donc incohérente et le problème d’accord marginal.
Posez votre candidature aux élections professionnelles et au secrétariat du C.E.- 574 vues
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Les guillemets sont le signe d’une citation, de la reprise exacte de paroles, prononcées ou pensées, externes au récit.
Lorsque la citation est complète (comme ici, dans les deux cas), elle est introduite par un deux-points, commence par une majuscule et se termine par un point (normal, d’exclamation ou d’interrogation).
Vos deux exemples sont donc corrects…- 540 vues
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Voilà une question insolite !
Cela « ressemble » à une forme médiévale du mot naïf mais je n’ai pu en trouver la graphie strictement identique dans les bases principales (Godefroy et d’autres via le DMF). Sous un aspect ou un autre le a est présent.
Je vous joins une attestation de 1440 avec le féminin nayfve qui se rapproche. À l’époque, le sens est celui de natif, naturel. Faites-en le meilleur usage…« Ne vois tu comme de leschive
Ses cheveulx noirs comme corneille
Blondist, et sa couleur nayfve
En oste, et nous semble merveille ? »
(MARTIN LE FRANC, Champion dames I-II, P., 1440-1442, 216).Post scriptum et complément :
Les informations de marcel1 sont intéressantes et confirment que le sens gemmologique est dérivé du sens primaire de naturel : il s’agit de pierres non taillées, ayant des faces brutes. Certains mots d’ancien français ont migré avec les colonisateurs et ont mené une vie indépendante sur le continent américain. Celui-là me semble un bel exemple !- 616 vues
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1. Sur la première partie de votre question, il y a deux formulations possibles que l’on ne doit pas panacher :
– « Aucun ruban ni aucun volant qui trahirait une dame. » Le mot aucun doit être répété.
– « Ni ruban ni volant qui trahirait une dame. »
Pour l’accord du verbe, voir le point 2.
2. Dans les deux cas (donc aussi pour la seconde partie de votre question), les grammairiens de référence sont en revanche partagés sur l’accord du verbe. En effet, si les sujets sont cumulatifs l’accord devrait se faire au pluriel. S’ils sont exclusifs l’un de l’autre, l’accord se fait au singulier. C’est le même principe qu’avec la conjonction ou à la forme affirmative. Certains préconisent le singulier partout.
« Ni culottes courtes ni chapeau qui trahiraient un gentilhomme. » (les deux sont cumulables)
« Ni moustache Napoléon III ni barbe de sapeur qui trahirait un excès de pilosité. » (on ne peut normalement porter qu’une des deux)Lire ICI pour d’autres explications.
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Renseignements pris, seule l’appellation Institut Pasteur au singulier existe pour la fondation bien connue.
L’usage du pluriel est abusif comme abréviation de « les établissements de l’Institut Pasteur ». Il convient donc d’éviter cette forme.- 666 vues
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À l’oral, il n’y a pas de prononciation différenciée entre maitre et maitres.
C’est en effet une spécificité par rapport à monsieur-messieurs, madame-mesdames, monseigneur-messeigneurs.- 909 vues
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