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On peut, semble-t-il, mourir d’amour mais aussi d’aimer.
La tournure est certes moins fréquente avec un verbe à l’infinitif qu’avec un nom mais néanmoins parfaitement correcte.
Cette réponse a été acceptée par Arcane. le 3 décembre 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Diriez-vous Le reste des pâtes furent soumises à un autre traitement ou Le reste des pâtes fut soumis à un autre traitement ?
Faites des substitutions où les accords s’entendent, la réponse vient souvent immédiatement…- 2914 vues
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Le mot holocauste est ancien en français (XIIe siècle, terme religieux d’origine grecque) et s’est employé comme nom commun jusque dans les années 1970. Il est devenu un chrononyme (nom propre d’un évènement historique) avec la sortie de la série américaine Holocaust (1978) qui eut un retentissement mondial.
Il est donc désormais écrit avec majuscule dans les emplois avec un article défini singulier et sans complément (notion de valeur absolue du mot). Il reprend une minuscule avec un article indéfini, un pluriel ou s’il est suivi d’un complément (l’holocauste de…).
Cette règle est valable pour tous les mots (parfois locutions) classés comme chrononymes pour un contexte donné : L’Occupation mais L’occupation de la France par les Allemands en 1940.Pour vos exemples :
« Ce qui se passe dans ce pays, c’est un holocauste, des populations sont exterminées. »
« Ils sont silencieux sur la question d’holocauste dans ce pays. »- 879 vues
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Question inédite ! Et dire que nous avons emprunté ce latinisme aux Britanniques, promoteurs du chemin de fer…
La langue s’est accommodée des deux auxiliaires : La ligne a pour terminus la gare de Sète ou La gare de Sète est le terminus de la ligne (chère à Brassens). Cela semble aussi se dire pour « le train » entendu au sens de trajet identifié (et non de suite de voitures derrière une motrice). Difficile de condamner un emploi ou un autre. Après tout, c’est la S.N.C.F. qui a forgé les expressions…- 579 vues
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En complément de la réponse circonstanciée de @Bruno974, on peut ajouter deux points:
1. Contrairement à une idée reçue, le mot mener (latin tardif minare, conduire le bétail) n’a étymologiquement aucun rapport avec la main (manus). Inutile donc de surexploiter ce moyen mnémotechnique. C’est plutôt la notion de guider qui est dominante dans le verbe mener.
2. En plus de amener-emmener, ne pas oublier le simple verbe mener, non préfixé et sans notion de direction. Idem pour apporter-emporter face à porter qui suffit souvent et suscite moins de doutes…
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À la différence de l’orthographie, volontiers normative voire dictatoriale, la typographie est un artisanat qui répugne à se laisser enfermer dans le carcan de règles trop rigides.
D’où la fréquence des questions sur la ponctuation, les majuscules ou les traits d’union, autant de thèmes qui doivent se comprendre par rapport au confort de lecture plus que par rapport à une norme académique.
Ici le trait d’union a pour vocation de lier sans hésitation un pronom (en général très bref) avec le verbe auquel il est rattaché dans un ordre inversé, ce qui n’est pas la forme « naturelle ». De plus, il oblige à la liaison phonétique entre les deux, chose qui ne serait pas intuitive sans lui. Pragmatisme avant tout…- 1190 vues
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Comme presque toujours avec ces tournures sans article ni complément, le pluriel n’est pas prononcé ni perceptible. Par défaut, c’est le singulier qui est naturel. Ici il qualifie le mode de rangement.
Si le pluriel est visé, il faut un moyen de le marquer, l’article restant le moyen le plus simple : « Ils mettaient leurs embarcations sous des bâches. ».- 800 vues
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Le mot heur (du latin augurium), avec le sens de chance, entre dans la composition de bonheur et malheur. Le h est muet et l’élision se fait: il n’a pas eu l’heur de lui plaire.
Ne pas confondre, évidemment, avec heurt (choc), d’origine germanique, avec un h aspiré.- 913 vues
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Le Projet Voltaire avait prévu votre question : voir ICI le résumé très simple de la règle.
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Le nombre d’expressions déformées en circulation est impressionnant, donnant parfois lieu à des aberrations qui prennent force de loi, la loi de l’usage,
Comme le montre le graphe de fréquence à l’écrit (ICI), c’est bien la vie qui est antérieure à la peau et encore bien plus répandue. Mais qui sait ce qu’il en adviendra ?
NB Première attestation de « les habitudes ont la vie dure » en 1902…- 3217 vues
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