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La règle B1 des rectifications de 1990 préconise en effet une homogénéisation des pluriels des noms composés à partir d’un verbe ou d’une préposition. Pour les autres, très nombreux, c’est en général le sens qui va déterminer l’accord :
— Des boutons-poussoirs, car chaque bouton est aussi un poussoir ;
— Des boutons-pression car chacun utilise la pression pour fixer.
Le Petit Larousse illustré confirme ces graphies.- 8102 vues
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Typographiquement, il est de tradition de distinguer le (Sic) d’un l’auteur dans son propre texte du [Sic ] du commentateur, de l’éditeur, ou de l’auteur dans le texte d’un tiers (texte en romain).
Dans les deux cas, cela relève de toute façon du choix du rédacteur par rapport à son public. Pour « turbuler », il est certain que le terme apparait comme suffisamment surprenant pour justifier l’annotation, même s’il semble connaitre un regain d’intérêt depuis quelques années (voir le Ngram associé). Une bonne paire de guillemets aurait aussi pu faire l’affaire (Sic).- 6105 vues
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Le mot anglais n’ajoute vraiment rien à l’idée. Il y a de nombreux mots français très convenables : exercice, entrai(î)nement, gymnastique, etc.
Cette réponse a été acceptée par Zully. le 8 mai 2017 Vous avez gagné 15 points.
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Les sigles et acronymes envahissent notre quotidien et sont souvent malmenés sur le plan typographique.
« Capes » étant un acronyme – il se prononce comme un mot – très utilisé, il a clairement évolué dans sa graphie courante : de C.A.P.E.S. (formation normale), on est vite passé à CAPES (suppression des points abréviatifs), puis à Capes (sur le modèle de « Unesco ») avant de devenir capes comme un nom commun de diplôme (du type baccalauréat).
Tout cela est bien évidemment abusif sur un plan strictement typographique, mais se comprend lorsque le mot devient extrêmement courant et ne prête pas à confusion. De nombreux termes totalement lexicalisés se sont formés sur ce schéma : radar ou ovni par exemple sont issus d’acronymes dont on a souvent perdu le sens d’origine. Il faut recourir au dictionnaire pour les retrouver.
Pour l’utilisation professionnelle, le plus simple est de mimer la graphie du milieu dans lequel vous évoluez…- 2930 vues
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Je pense qu’il faut distinguer les formes « à la préfecture » (dans les bâtiments) et « en préfecture » (en utilisant les services préfectoraux). Cette formulation permet de bien distinguer ce qui a lieu physiquement des processus eux-mêmes. À ma connaissance, les cartes grises par exemple sont traitées en préfecture même si l’on s’adresse à la sous-préfecture par exemple.
Il en va de même avec « en mairie » (mairie annexe par exemple) et « à la mairie ».- 3314 vues
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Les deux écritures sont imaginables avec des sens différents :
1. Ce salon est le lieu de rendez-vous privilégiés : ne s’y rencontre pas le commun des mortels.
2. Cette place est le lieu de rendez-vous privilégié : il a les faveurs du public pour les rencontres.Comme la différence ne s’entend pas, ce qui peut créer un contresens, il est souhaitable de recourir à une pratique conseillée dans de nombreux cas : on rapproche l’adjectif (ou le participe) au mieux du substantif qu’il qualifie. L’exemple 2 s’écrirait alors plutôt : Cette place est le lieu privilégié de(s) rendez-vous.
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« On » est un pronom capricieux, mais il suffit finalement de retenir les trois choses suivantes pour éviter les erreurs principales :
— le verbe est toujours au singulier ;
— s’il est mis pour un groupe indéterminé de personnes (forme impersonnelle), l’adjectif ou participe attribut est au neutre (masculin) singulier : « On est bien avancé quand on a un seul numéro au Loto ! » ;
— s’il est mis pour un groupe de personnes identifiées (forme personnelle), l’adjectif ou participe attribut en genre et nombre : « On est bien avancés avec cette carte, se dirent les deux compères ! » ou « Les fillettes s’écrièrent d’une seule voix : on n’est pas contentes ! ».- 7407 vues
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Ce sujet est trop vaste pour être traité en intégralité ici. Les règles sont nombreuses et parfois délicates. Je vous propose de lire le chapitre ad hoc de mon ouvrage de prédilection, Orthotypographie de Jean-Pierre Lacroux. Il a l’avantage de répertorier dans chaque règle les variantes d’autres ouvrages de référence.
Vous pouvez bien entendu revenir à tout moment pour une question plus précise. Bonne lecture !
Cette réponse a été acceptée par LISETTETHIC. le 22 avril 2017 Vous avez gagné 15 points.
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Ce sont des marques déposées et elles prennent donc la majuscule à ce titre. Il en va de même avec les langages de programmation comme Java (Oracle) ou même le pionnier Fortran (1954) qui continue d’être exploité par IBM.
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L’apostrophe signale l’élision, la suppression d’un certain nombre de lettres remplacées en bloc par le signe » ‘ « .
Dans cette formule, il n’y aucune lettre supprimée et donc aucun besoin de brouiller la lecture avec cela. Il est vrai que la graphie est courante, sans doute par remords d’utiliser cette forme, mais c’est juste le « Il » initial qui a été supprimé et pour cela il n’y a pas de signe spécifique…- 66149 vues
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