Le profil de Chambaron
Grand maître
14883
points

Questions
26

Réponses
1914

  • Grand maître Demandé le 2 août 2017 dans Accords

    Cette expression de court/long dormeur semble émergente sur le plan médical, et encore peu répertoriée par les dictionnaires généralistes.  Voir dans cet article une analyse précise.
    Sur le plan grammatical, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles : l’accord de l’adjectif se fait tout à fait normalement en genre et en nombre avec le nom.

    • 2947 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 1 août 2017 dans Question de langue

    Je reconnais avoir hésité, mais l’explication de Joëlle sur agenouiller est sans doute la bonne. Il n’est plus transitif dans la langue moderne.
    Pour confirmation, voici une liste de verbes essentiellement pronominaux sur le site de l’OQLF. À conserver !

    • 4150 vues
    • 4 réponses
    • 1 votes
  • Grand maître Demandé le 1 août 2017 dans Général

    Une rapide recherche d’attestations montre que les deux expressions sont utilisées depuis le XIXe siècle. La tournure « hors de course » est effectivement en recul. Elle se rapportait essentiellement à la disqualification dans le domaine sportif. Vous pouvez étudier de nombreuses occurrences dans le Ngram joint (il faut cliquer sur les dates en bas de graphe pour accéder aux citations).

    • 5055 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 31 juillet 2017 dans Général

    Ce n’est pas la première fois que l’on parle ici des effets de la « logotisation » des raisons sociales : les noms disparaissent derrière l’image. On n’y peut pas grand chose malheureusement, mais on doit se souvenir d’un point pour éviter de de sombrer dans la neurasthénie : autant orthographe et grammaire s’imposent de manière généralisée, autant la typographie est tributaire du type de texte.
    Inutile de chercher « un » code typographique. La publicité a le sien (le fameux 3ème au lieu de 3e, et il ne veulent pas en changer), le journalisme aussi (les « marches » inamovibles propres à un journal), un dictionnaire est truffé de conventions spécifiques, un recueil de poèmes versifiés se fiche des règles du roman et une pièce de théâtre se typographie de manière unique en son genre. Et jusqu’à la Bible, dont je vous recommande la lecture sous l’angle typo…

    Finalement  :
    — pour un ouvrage généraliste à typo soignée, on emploiera la seule graphie d’origine : Le Crédit agricole ;
    — pour un écrit tout venant, on se conformera sans état d’âme au code dominant : Le CRÉDIT AGRICOLE ( tout en capitales en publicité par exemple) ou Crédit Agricole (tout le reste…)

    P.S. Je découvre qu’en Bourse l’action est cotée comme Crédit agricole S.A. 

    • 4137 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 31 juillet 2017 dans Question de langue

    Si l’on en croit le CNRTL, le verbe « éprouver » a déjà de nombreuses acceptions.  Malgré cela, « éprouver un problème » me semble une extension de sens abusive et il vaut mieux l’éviter. Vos suggestions (rencontrer, faire face à ) me semblent tout à fait adaptées.

    Cette réponse a été acceptée par Zully. le 23 avril 2024 Vous avez gagné 15 points.

    • 3182 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 30 juillet 2017 dans Général

    Les recommandations de l’Académie datant de 1990 devaient s’imposer à tous les rédacteurs et éditeurs de manuels et de dictionnaires. Dans les faits, il a fallu attendre 2015 pour que tous soient enfin d’accord pour généraliser l’insertion de la seconde graphie. Cela n’est pourtant pas nouveau car il y avait déjà des centaines de mots avec plusieurs graphies acceptées.

    La plupart du temps, la recherche d’un terme ne pose pas problème car la variante intervient tard dans l’ordre alphabétique (nénu-phar ou nénu-far) ou ne joue pas sur le classement (accentuation ou trait d’union) et les deux graphies coexistent dans la définition.
    Lorsque la différence porte sur une lettre du début (première, deuxième ou troisième lettre), la norme devrait être d’avoir un renvoi d’une graphie sur l’autre. Par exemple ognon : voir oignon  ou l’inverse.  Dans les faits, il y a vraiment très peu de mots dans ce cas. C’est tout au plus quelques unités : à part ognon/oignon très emblématique, notons sconse/skunks, guilde/ghilde, exéma/eczéma.

    Je ne connais pas les différentes éditions disponibles pour la rentrée de cette année, mais il doit y avoir une certaine cacophonie entre les choix faits par les éditeurs et sur le mot mis comme référence. Mais à la fin, cela n’a pas beaucoup de conséquences pour la vie courante… Vous pouvez choisir l’esprit tranquille ou parlez-en avec votre libraire : il est là pour cela, ce que ne fait pas un supermarché.

    • 2059 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2017 dans Conjugaison

    À défaut d’avoir un consensus convaincant entre les différents contributeurs, j’ai testé une analyse de ce qui s’écrit dans la littérature publiée.
    Via Ngram viewer, on obtient de très nombreux résultats pour cette tournure, liste que je joins ici. Sur les citations permettant de vérifier le mode utilisé, on constate une nette prédominance du subjonctif (peut-être 75 %), mais l’indicatif est bien représenté, ce qui me fait hésiter.
    J’en viens donc à penser que l’indicatif est bien le mode à utiliser, mais que la similitude avec le subjonctif des verbes du 1er groupe a amené une confusion généralisée, même  chez les mieux aguerris…

    Je supprime en conséquence ma première réponse.

    • 4468 vues
    • 9 réponses
    • 1 votes
  • Grand maître Demandé le 26 juillet 2017 dans Question de langue

    La traduction de passages des classiques est un art difficile et déjà bien balisé par des générations de latinistes éminents. Vous trouverez ici l’extrait complet du poème d’Horace, ainsi que la traduction historique de Boileau et une analyse critique de cette traduction datant de 1800.
    Cela suppose un minimum de connaissances en latin, mais devrait répondre à votre question. Faites attention aussi à la retranscription du texte original en latin (le mot quam  notamment ne figure pas dans l’original).

    Cette phrase  a servi maintes fois de devise pour vanter les charmes d’une vie calme et bucolique.

    • 6038 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 26 juillet 2017 dans Accords

    Il me semble y avoir un problème de syntaxe dans votre phrase. Il faut écrire : Une fois l’autoroute quittée, nous avons déjeuné. On ne peut intervertir le mot autoroute et le participe passé sans nuire à la clarté. Comparez les deux phrases :
    L’autoroute quittée, nous avons déjeuné.
    Quitté l’autoroute , nous avons déjeuné.
    Il s’agit là d’une contamination de quelques participes qui peuvent se mettre devant un nom et en deviennent locutions adverbiales invariables : excepté, ci-joint, mis à part, etc. On ne peut faire cela avec tous les participes.

    • 2410 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 26 juillet 2017 dans Général

    Le cas de ce mot est un peu atypique car il ne sert quasiment que pour le courrier. La Poste imposant en France des règles typographiques dérogatoires à tous les codes reconnus (voir ici), il ne faut pas en tirer trop de conclusions.

    L’écriture normalisée de votre dernière ligne d’adresse est :  98800 NOUMEA CEDEX.

    Indépendamment de cela, l’écriture des sigles et acronymes dans les textes a des règles propres qui peuvent être développées dans le cadre d’une question plus précise sur le sujet.

    • 6022 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes