21640
points
Questions
26
Réponses
2683
-
À l’oral, il n’y a pas de prononciation différenciée entre maitre et maitres.
C’est en effet une spécificité par rapport à monsieur-messieurs, madame-mesdames, monseigneur-messeigneurs.- 631 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
L’invariabilité bien connue des qualificatifs de couleur composés vient de la transformation d’un adjectif (accordable) en locution adverbiale (invariable) : bleu(e)(s) devient d’un bleu clair,
L’ajout d’un second adverbe n’y change donc rien et l’ensemble de la locution reste invariable : des yeux (d’un) bleu très clair.
Si l’on veut caractériser la clarté des yeux et non de la couleur, il faut introduire une virgule qui « casse » la liaison de la locution : des yeux bleus, très clairs.Post scriptum : Que ceux que fait rire l’expression « locution adverbiale » dans ce cas relisent leurs classiques (Académie et consorts) sur la raison justifiant l’invariabilité en cas d’adjectif de couleur composé. Je n’invente rien, c’est l’explication académique.
Que ces rieurs aillent railler ailleurs…- 900 vues
- 2 réponses
- 1 votes
-
Il s’agit ici visiblement de l’accord dit « par proximité » : en cas de noms de genres différents, l’adjectif unique qui les qualifie s’accorde avec le nom le plus proche. L’usage le plus courant consiste à accorder au masculin mais ce type d’accord est ancien et n’est pas le résultat des revendications récentes de certains ultra-féministes.
Dans l’exemple que vous donnez, le mot parties est par ailleurs privilégié par sa place, le second nom avocats étant subordonné sémantiquement au premier. Il aurait pu se retrouver en incise (entre virgules ou parenthèses). Dans ce cas, les deux accords se faisaient avec le seul nom parties: « L’audience est publique, seules les parties (et leurs avocats) étant appelées à s’exprimer. »- 583 vues
- 1 réponses
- 1 votes
-
Il est inutile de recourir à un pluriel ici. C’est LA manière dont on répond qui est simultanément « claire et concise ».
De manière proche on dirait: « Merci de répondre à la question de la manière la plus claire et concise possible. »- 1134 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Vous trouverez un résumé assez complet sur le site de l’Académie ICI.
L’article mentionne bien la préconisation de mettre un trait d’union entre tous les éléments d’un nombre écrit en lettres, quelle que soit la valeur de ce nombre. Dans certains types de documents cela peut éviter des confusion mais la plupart du temps les grands nombres sont directement écrits en chiffres ce qui rend le débat un peu vain. Dans tous les cas vous gardez le choix à condition d’être cohérent sur l’ensemble d’un texte.- 428 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Ces mots sont :
– soit des apocopes pures : on tronque la fin du mot et on la remplace par une apostrophe. Dans ce cas, on ne marque pas l’accord : des appart’, des petit-dej’…
— soit des termes tirés de ces apocopes et ils s’accordent alors normalement : des proprios, des profs, des allocs, des indics, des apéros, etc.
Certains mots peuvent appartenir aux deux catégories. Cela dépend de leur degré d’intégration au lexique considéré comme « normal » et du contexte. Mais l’accord se fait en conséquence : des beaufs, des beauf’.- 740 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Tout [adverbe, invariable] = entièrement : C’est une tout autre affaire (une affaire entièrement différente)
Tout [adj. ou pronom indéfini, accordable] = n’importe quel (quelle) : Toute autre affaire serait fatale pour lui.- 2261 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Il s’agit simplement d’appliquer les règles de concordance des temps ;
« Je me réjouis de savoir qu’une fois la porte franchie elle se rendra compte de se réussite. »
« Je me réjouissais (m’étais réjoui) de savoir qu’une fois la porte franchie elle se rendrait compte de se réussite. »
« Je me réjouirais de savoir qu’une fois la porte franchie elle se rende compte de se réussite. »- 464 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Comme la traditionnelle formule de politesse des Anglo-Saxons en fin de lettre « Sincèrement vôtre » (Sincerely yours), il s’agit là d’une expression calquée sur l’anglais et rendue populaire dans les années 1970 par une célèbre série. Cela n’empêche pas un accord « à la française » du pronom au pluriel s’il y a plusieurs signataires.
Pour mémoire, un graphe de fréquence dans les publications écrites. Ces tournures apparaissent à la fin du XIXe siècle, avec des fortunes diverses par la suite…Cette réponse a été acceptée par LLALL. le 22 novembre 2023 Vous avez gagné 15 points.
- 3002 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
En première lecture, c’est le bail qui est signé puis on en fait une copie. Donc : une copie du bail signé.
Dans le cas où l’on voudrait signifier que la copie est elle-même signée, il vaudrait mieux rapprocher le qualificatif du mot concerné : une copie signée du bail.- 1709 vues
- 1 réponses
- 0 votes