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  • Grand maître Demandé le 8 mars 2022 dans Accords

    Il s’agit de débats télévisés.
    Dans la mesure où il n’y a en principe qu’un seul débat télévisé avant le premier tour , où tous les candidats s’affrontent, avec pour chacun le même temps de parole,  le singulier me semble logique.
    Généralement, il y a un autre débat télévisé entre les deux tours, pour les deux candidats « finalistes ».

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  • Grand maître Demandé le 7 mars 2022 dans Conjugaison

    Personnellement je supprimerais le « ne » qui n’est pas ici un « ne » explétif, et ne se justifie pas du tout, car cela reviendrait à dire :
    « Il n’a rencontré aucune femme qui ne soit aussi  naturelle »
    Oui, optez pour le subjonctif présent.

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  • Grand maître Demandé le 7 mars 2022 dans Accords

    À mon sens :
    Phrase 1 : les deux formes conviennent, ma préférence : subjonctif présent.
    Phrase 2 : les trois formes conviennent, ma préférence : subjonctif présent.
    Phrase 3 : j’aurais écrit « l’y eurent autorisé« .
    Phrase 4 : « Après que » ne se justifie pas ici, on dirait plutôt « depuis que ».

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  • Grand maître Demandé le 7 mars 2022 dans Question de langue

    Non, à mon sens votre proposition n’est pas appropriée.
    D’abord parce qu’une chose ne peut pas avoir « des raisons de penser qu’elle ressemble à une arme »…

    Selon l’Académie (voir ICI ) « Avoir lieu de » SIGNIFIE « Avoir quelque raison de » :
    J’ai lieu de me plaindre de votre conduite. Cela n’a pas lieu d’être, de se faire.
    « Il y a lieu de«  (suivi de l’infinitif), SIGNIFIE « il convient de, il est légitime de » :
    Il y a lieu de douter, de craindre. Il y a tout lieu d’espérer. Il n’y a pas lieu de s’alarmer.

    Mes suggestions :
    Cette chose a tout d’une arme.
    Cette chose ressemble à une arme.
    Il y a tout lieu de penser que cette chose est une arme.

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  • Grand maître Demandé le 7 mars 2022 dans Général

    En effet, « témoin » est souvent un être humain.
    Mais pas seulement.
    Voici ce qu’en dit l’Académie :
    Témoin muet, Chose qui peut servir d’indice, ou d’une sorte de preuve, ordinairement dans une affaire criminelle. Son épée ensanglantée, trouvée dans la chambre du mort, fut un témoin muet contre lui.

    Aussi vous pourriez écrire (si vous êtes une femme) :
    Le fait de m’avoir enfermée pendant quatre ans en est le témoin muet.

    L’Académie évoque aussi la tournure que vous proposez :
    Témoin signifie aussi Témoignage, marque, monument, ce qui sert à faire connaître. Telles et telles églises sont les témoins de la piété de nos rois. Le Colisée est encore aujourd’hui un témoin de la magnificence romaine.

    Malgré tout, le fait de vous avoir enfermée n’est pas un témoignage « concret » si j’ose dire, comme l’est un monument, même s’il est évident que 4 ans d’enferment ont été très concrets pour vous !
    Donc la phrase que vous proposez ne convient pas.

    Enfin, l’Académie dit aussi :
    Il s’emploie elliptiquement au commencement d’une phrase, pour amener une Chose qui sert à prouver ce qu’on vient d’avancer ; il reste alors invariable. Témoin ce qui est arrivé. Témoin les blessures dont il est encore tout couvert.

    Aussi, vous pouvez écrire :
    Témoin le fait de m’avoir enfermée pendant quatre ans.

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  • Grand maître Demandé le 7 mars 2022 dans Accords

    Batman,

    Je vous remercie, et je suis vraiment désolée que vous ayez pu vous sentir visé par mes propos.
    Le commentaire que j’ai laissé dans la réponse de Prince lui était adressé personnellement, à lui et non pas à vous !
    En effet, je sais pertinemment que vous ne pouvez pas encore attribuer de votes, ce qui prouve bien que c’est Prince lui-même qui s’est attribué son vote positif (en trichant comme à son accoutumée).

    Je vous attribue donc un vote positif pour cette question, qui est une bonne question, et elle revient souvent car justement la tournure n’est pas évidente pour tout le monde. Ainsi vous aurez un peu plus de points 😉
    À bientôt,
    Cathy 

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  • Grand maître Demandé le 6 mars 2022 dans Général

    Tara m’écrit  » Voyez Cathy : votre dernière phrase « chacun parlerez ».  »

    Oui Tara, si vous lisez bien « chacun parlerez » est en italique et précédé de « et non pas« .
    En effet, on ne peut pas mélanger l’indéfini et le défini dans une même tournure, comme vous le savez sûrement.
    Aussi, si vous n’avez pas lu en diagonale, vous aurez compris mon raisonnement :
    Vous ne pouvez pas écrire « Chacun parlerez à votre tour  » mais plutôt « Chacun parlera à son tour » !

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  • Grand maître Demandé le 6 mars 2022 dans Accords

    Je ne comprends pas très bien ce vote négatif à ma réponse pourtant parfaitement exacte………
    Voir ICI

    Batman,

    Vous écrivez « je me demandais si l’eau ne devenait pas le sujet.  (L’eau qu’a bue qui) et mon père cod….  »

    Pour dissiper vos doutes à l’avenir, voici comment vous devez raisonner :
    Un sujet est celui qui fait l’action exprimée par le verbe.
    Qui fait l’action de boire ? Mon père.
    Qui fait l’action d’écrire ? Mon frère.
    Qui fait l’action de manger des bonbons ? L’enfant.

    Je suis sûre que cela vous aidera.

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  • Grand maître Demandé le 5 mars 2022 dans Accords

    Ici, peu importe que le sujet soit inversé, le COD reste le même.
    Il a bu quoi ? « qu » qui renvoie à « l’eau », placé avant l’auxiliaire avoir –> on accorde en genre et en nombre.
    L’eau qu’a bue mon père.
    La lettre qu’à écrite mon frère.
    Les bonbons qu’a mangés l’enfant.

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  • Grand maître Demandé le 5 mars 2022 dans Général

    Augustine,

    En ce qui concerne votre deuxième question :
    Dans quel cas écrit-on, à la fin d’une phrase : …?
    Et dans quel cas le point d’interrogation se place-t-il avant les points de suspension ?   ?…
    Où doit-on mettre des espaces ?

    À ma connaissance, les points de suspension ne se trouvent jamais avant un point d’interrogation, mais après.
    Contrairement à la ponctuation anglaise, dans la ponctuation française l’espace est obligatoire avant le point d’interrogation.

    Il m’a dit « Je ne peux pas vous aider davantage… » Que voulait-il dire au juste ?… Il me laissait tomber ?!

    Malgré tout, les avis sont partagés, et voici notamment ce que j’ai trouvé, et qui vient à la fois confirmer et contredire ce que je viens d’écrire :
    Les points de suspension peuvent se combiner avec un point d’exclamation ou d’interrogation si une ellipse est combinée avec une exclamation ou une question.

    La lettre J’accuse avait donné comme manchette de journal « J’accuse…! ». Hergé utilisait beaucoup cette forme : dans un album des Aventures de Tintin comme Objectif Lune, presque toutes les bulles de dialogue finissent par des points de suspension, parfois précédés d’un point d’interrogation ou d’exclamation (« Monsieur va bien ?… »)14,15.

    Dans ce cas, l’usage est très hésitant sur la typographie à adopter pour le troisième et quatrième signe d’un point de suspension (par exemple, le titre de la série Avez-vous déjà vu..? ou la manchette précitée « J’accuse…! »). L’usage hésite aussi sur la place d’une espace entre le troisième et le quatrième point : (« es-tu… ? »).

    L’Office québécois de la langue française recommande d’utiliser le signe double comme quatrième point et de ne pas mettre d’espace (« es-tu…: »). Il mentionne la possibilité de placer le point d’exclamation ou d’interrogation avant ou après, sans préciser la nuance que cela apporte16. D’autres sources considèrent simplement que ce signe est censé être employé seul17.

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