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  • Grand maître Demandé le 30 juin 2023 dans Question de langue

    Ô combien je vous comprends. Je vois dans ô une emphase qu’il n’y a pas dans oh. Il me semble que le son voyelle est long et est suivi d’un silence à l’oral

    Oh combien je vous comprends ! Je n’y vois qu’une exclamation qui évidemment sert à exprimer l’intensité de la sympathie,  mais avec peut-être moins de lyrisme, moins d’intériorisation.

    Cette réponse a été acceptée par Cocojade. le 2 juillet 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 30 juin 2023 dans Question de langue

    C’est « tenir à » qui indique la cause
    Ce que je réalisai alors abruptement, c’est que la vie se résume à un laps de temps, incrusté de plaisirs et de souffrances dont l’intensité et la fréquence tiennent dans une large mesure à des (aux ?)  décisions qui nous appartiennent.

    Autre possibilité :
    Ce que je réalisai alors abruptement, c’est que la vie se résume à un laps de temps, incrusté de plaisirs et de souffrances dont l’intensité et la fréquence résultent, dans une large mesure,  des (de ?)décisions qui nous appartiennent.

    Tenir de a un autre sens : participer de la nature de (qqch.). Cela tient du miracle.

    Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 2 juillet 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 30 juin 2023 dans Général

    Oui c’est bien la voie du divorce : voie ayant le sens de conduite, direction.

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  • Grand maître Demandé le 30 juin 2023 dans Conjugaison

    Un silence pesant s’installa, qui s’étira dans le temps comme ces nappes de brouillard, en plein hiver qui s’allonge à l’infini.

    Ce sont les temps employés qui lèvent toute ambiguïté :
    La phrase est au passé, et si la deuxième relative complétait elle aussi « silence », comme la première elle serait aussi au passé et la virgule serait juste avant elle  :
    Un silence pesant s’installa, qui s’étira dans le temps comme ces nappes de brouillard en plein hiver, qui s’allongeit à l’infini.

    Le présent atemporel montre qu’elle appartient à la comparaison :

    Un silence pesant s’installa, qui s’étira dans le temps comme ces nappes de brouillard qui, en plein hiver, s’allonge à l’infini  .
    Il convient cependant de déplacer le complément de temps qui appartient lui aussi à la comparaison (CCde T du verbe « s’allonger »).

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  • Grand maître Demandé le 30 juin 2023 dans Question de langue

    Voici le lien Cocojade :

    SOUSSIGNER : Définition de SOUSSIGNER

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  • Grand maître Demandé le 29 juin 2023 dans Accords

    Oui, je pense aussi qu’il faut accorder puisqu’il a un COD et qu’il est placé avant.

    En construction pronominale, argotique et populaire . Se coltiner qqc.

    Il a été insupportable et elle se l’est coltiné toute la journée.  L’ : masculin singulier
    Elle a été insupportable et elle se l’est coltinée toute la journée.  L’ : féminin singulier

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  • Grand maître Demandé le 29 juin 2023 dans Question de langue

    Une majorité des Français ont ce problème d’orthographe.avec l’article indéfini « une », ne renvoie pas à la majorité mathématique, mais plutôt « au plus grand nombre de >> le verbe est au pluriel.  – déterminant : des = de + les
    Une majorité de Français ont >> même chose  le déterminant a changé  : de + déterminant zéro (sens indéfini)
    La majorité des Français a – (si on insiste sur le collectif, mais « ont » est possible aussi si on prend en compte le complément)

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  • Grand maître Demandé le 29 juin 2023 dans Question de langue
    Comment utiliser le verbe Soussigner ?
    Le verbe « soussigner » n’est plus employé, sauf dans cette formule. On ne dit plus « je soussigne » ou « nous soussignons ». Ce verbe vient du latin subsignare, « inscrire au bas, offrir en garantie, engager sa parole ». La forme « sous-signé » n’existe plus non plus et il convient de l’éviter La Culture Générale

    Vos questions
    – Est-il incorrect et fautif d’utiliser un verbe si l’Académie l’indique point en usage ? : L
    ‘Académie est un point de référence. Parfois un peu « en retard » par rapport à l’évolution des mots. Mais son dictionnaire n’est pas le seul à ne traiter que « soussigné ». Larousse accepte le verbe mais j’hésite toujours à le suivre. Ses articles ne sont pas toujours très convaincants. Le TLF aussi ce qui peut inciter à l’utiliser autrement que dans la formule habituelle.
    Employer le  verbe « soussigner » dans d’autres formes que le PP et dans d’autres contextes que le « je /nous.. soussigné/s » n’est a priori pas incorrect mais, selon l’Académie, à peu près aussi décalé que si vous utilisiez le verbe « cuider » à la place de « penser. et pourquoi le faire ?
    L’employer au passif : un texte soussigné est dans cet esprit, une impropriété car c’est la personne qui signe au bas du texte qui est soussignée.

    – Un auteur qui voudrait employer ce verbe pour apporter une note un peu plus « riche » (ou différente) serait-il en défaut ?
    Je soussigne le texte
    par exemple ?  Je pense avoir répondu plus haut mais là vous êtes encouragée à le faire par le TLF.

    – Le cas échéant, comment emploierait-on concrètement et correctement ce verbe dans une phrase ?
    Voyez ce qu’en dit le TLF : le verbe est alors à utiliser comme : signer au bas de (un acte, un contrat…) –> difficile de le mettre au passif le contrat est soussigné  évoque immédiatement la formule semi figée : « je, soussigné (dont la signature est ci-dessous).
    Pour ma part, je chercherais l’originalité de style ailleurs.

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  • Grand maître Demandé le 29 juin 2023 dans Accords

    Que vous aviez tenté de nous joindre

    Lorsque vous posez une question, il vaut mieux, quand c’est possible, citer au moins une phrase complète : c’est très important pour l’analyse.
    Je complète donc pour obtenir une phrase.
    J’ai appris que vous aviez tenté de nous joindre.
    – tout d’abord : dans cette phrase (et forcément dans la vôtre) « que » est conjonction de subordination. Ce n’est pas le pronom relatif qui reprendrait un nom de la principale. « Que » est mot de liaison entre la principale « j’ai appris » et la subordonnée (ce qui suit)
    –  « vous » est sujet de la périphrase verbale « aviez tenté de nous rejoindre »  – et « aviez tenté » n’a aucun COD.
    > Tenter peut-être analysé comme un co-verbe ou un semi-auxiliaire qui modalise le « vrai » verbe – joindre- auquel cas la périphrase verbale n’a aucun COD.

    Par conséquent : e PP reste invariable.

    Cette réponse a été acceptée par gmmbrr. le 25 juillet 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 29 juin 2023 dans Accords

    Ma réponse n’est pas satisfaisante >> voir celle de Marcel
    Le participe passé des verbes impersonnels ou employés de façon impersonnelle est invariable.Et cette phrase est impersonnelle (ça est ici pronom impersonnel).

    BDL : Certains verbes personnels, c’est-à-dire qui se conjuguent à toutes les personnes, peuvent aussi être employés à la forme impersonnelle, entre autres faire et avoir.

      • Les grands froids qu’il a fait en janvier ont nui au tourisme d’hiver.
      • Les festivités qu’il y a eu dans cette ville ont laissé de merveilleux souvenirs.
      • Les psychiatres qu’il m’est arrivé de rencontrer tenaient tous le même discours.
      • De ces livres, il s’est vendu des milliers d’exemplaires.

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    Alors pourquoi ?
    Il me semble que la réponse est assez simple : le verbe impersonnel n’a pas de COD dansl es phrases ci-dessus : grands froids,  festivités, livres   sont sujet réel. psychiatres est COD de rencontrer et pas d’arriver.
    Pour ce qui concerne votre phrase :  Les embrouilles que ça m’a fait,  je ne vois que cette explication : pas de sujet réel donc pas de prédicat du sujet « réel ».  Le sujet ne porte pas « réellement » d’action sur quelque chose
    Ce n’est là qu’une tentative d’explication.

    Petite remarque : L’accord du participe passé contrairement aux autres accords n’induit pas une logique structurelle, son application est dépendante de données syntaxiques, sémantiques et morphologiques. Un automatisme apparaît difficile et, dans tous les cas, chèrement acquis. En effet, au niveau de l’apprentissage, de tels repères sont difficiles à mettre en place. Luce Petitjean –  « Un vieux casse-tête : l’accord du participe passé. »

     

     

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