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  • Grand maître Demandé le 9 avril 2024 dans Question de langue

    Je vous ai répondu sous votre dernier message.

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  • Grand maître Demandé le 9 avril 2024 dans Accords

    Un voisin n’est ni un ami, ni un ennemi, c’est un être, une culture, un peuple, une espèce, à la présence duquel je dois m’accoutumer.
    c’est un être, une culture, un peuple, une espèce :
    Les 4 noms renvoient à une même personne
    On peut simplifier ainsi :
    Un voisin n’est ni un ami, ni un ennemi, c’est un être à la présence duquel je dois m’accoutumer.

    Analyse :
    1 Un voisin n’est ni un ami, ni un ennemi
    2 C’est un être
    3 Je dois m’accoutumer à la présence de cet être

    Avec la subordination, de la proposition 3 à la 2, on remplace le nom « être » (qui est complément du nom présence) par le pronom relatif de même fonction « duquel ». On pourrait employer « de qui » –> à la présence de qui je dois m’accoutumer. (« Duquel » est meilleur)

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  • Grand maître Demandé le 9 avril 2024 dans Question de langue

    Ce sont deux vers (Rimbaud).

    Les propositions n’ont pas toujours un verbe comme noyau.
    – Parfois c’est un nom  : Rassemblement immédiat de tout le personnel dans le grand hall de l’établissement (rassemblement)
    – Parfois proposition est nominale : Quelle chance de vous avoir !

    Parfois le verbe est sous-entendu  : Je vais sur la droite. Toi sur la gauche.

    C’est le cas ici :
    Comme d’un cercueil vert en fer blanc, une tête
    De femme à cheveux bruns fortement pommadés
    D’une vieille baignoire émerge, lente et bête,
    Avec des déficits assez mal ravaudés ;

    Puis le col gras et gris, les larges omoplates
    Qui saillent ; le dos court qui rentre et qui ressort ;

    Le verbe une fois exprimé on a :  Une tête ..émerge… avec des déficits…puis (émergent) le col … les…omoplates qui saillent; (émerge) le dos court qui rentre et qui ressort
    Analyse :
    Une tête ..émerge... avec des déficits… :
    proposition indépendante
    puis (émergent) le col … les…omoplates : proposition principale
    qui saillent; : proposition subordonnée relative
    (émerge) le dos court  :
    proposition principale
    qui rentre : proposition subordonnée relative
    et qui ressort : proposition subordonnée relative coordonnée à la précédente par « et »

    Les phrases de base sont :
    1 les omoplates émergent
    2 Ces omoplates saillent
    Avec la subordination le pronom relatif remplace le nom de la 2e proposition. Comme il est sujet du verbe de la 2e proposition, on emploie le pronom relatif (qui relie) qui. L’antécédent, le mot que remplace « qui » est » omoplates ».

    1 le dos court émerge
    2 ce dos rentre
    3 ce dos ressort

    Le raisonnement est évidemment le même :  Avec la subordination le pronom relatif remplace le nom de la 2e proposition. Comme il est sujet du verbe de la 2e proposition, on emploie le pronom relatif (qui relie) qui. La 3e proposition subit la même transformation et est reliée à la précédente par « et ».
    L’antécédent des deux « qui » est « dos.

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  • Grand maître Demandé le 8 avril 2024 dans Question de langue

    Voici ce que dit la BDL
    Un addenda est un ensemble de notes, de précisions ou de modifications ajoutées à la fin d’un document ou d’un ouvrage pour le compléter ou réparer des omissions. Il se présente généralement sur une feuille volante insérée dans le document ou l’ouvrage. On écrira préférablement des addendas, même si des addenda n’est pas fautif.  […]
    Précisons que le nom latin singulier addendum est surtout employé en anglais. En français, il est plus rare; on l’utilise principalement lorsqu’il n’y a qu’une seule note à ajouter.
    ADDENDA au pluriel | BDL

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  • Grand maître Demandé le 7 avril 2024 dans Général

    ‒ Non mais tu débloques !

    Ici l’énoncé introduit par mais est mis en relation avec la situation extra-linguistique et non avec un énoncé qui le précède. Mais sert à contester l’attitude de l’interlocuteur et est précédé de non auquel il ne s’oppose pas. Pa se virgule donc entre non et mais.

    ‒ Oui, mais… (l’interlocuteur lui a coupé la parole)
    ‒ Oui, mais non !
    Dans les deux cas mais indique une opposition à l’énoncé (oui) qui précède : il y a virgule.

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  • Grand maître Demandé le 7 avril 2024 dans Conjugaison

    Comment cela se fait qu’elle t’écrive à toi ? = comment qu’elle t’écrive à toi se fait/a lieu
    En effet, le subjonctif est bien requis :  la proposition qu’elle t’écrive à toi est sujet réel du verbe. Quand une proposition introduite par « que » est sujet, son verbe est toujours au subjonctif :
    Qu’il pleuve m’arrange : je ne serai pas obligée de sortir
    Que nous ayons tort est incontestable.
    —-
    Je ne parle pas de cela, encore que je n’aie jamais vu ni ange ni démon
    Encore que est quasi-synonyme de quoique, ou  bien que et  introduit une proposition subordonnée énonçant une réserve, une restriction.
    Le verbe qui suit ces  locutions conjonctives de subordination se met au subjonctif.

    MAIS encore que peut aussi s’employer avec l’indicatif si l’on veut souligner la réalité du fait mentionné, ou avec le conditionnel pour marquer l’hypothèse.
    Ce témoignage, encore qu’il est véridique, ne donne pas de poids à son argumentation. Cette phrase est bien tournée, encore qu’elle pourrait être raccourcie

    encore que – Clés de la rédaction – Outils d’aide à la rédaction – Ressources du Portail linguistique du Canada – Canada.ca


    Vous pouvez donc choisir entre les deux modes :

    –> Je ne parle pas de cela, encore que je n’aie jamais vu ni ange ni démon /Je ne parle pas de cela, encore que je n’ai jamais vu ni ange ni démon

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  • Grand maître Demandé le 5 avril 2024 dans Accords

    Il se pourrait bien que les invertébrés dont il est question dans cet ouvrage, ce soient hélas les hommes.

    Si on transpose à l’indicatif : Il est certain que les invertébrés dont il est question dans cet ouvrage, ce sont hélas les hommes.

    On voit ainsi que la forme 3e personne du pluriel est correcte (quel que soit le temps)

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  • Grand maître Demandé le 5 avril 2024 dans Accords

    On parle aussi d’une position assise, verticale, horizontale, couchée. D’une posture assise… Position allongée est correct.

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  • Grand maître Demandé le 5 avril 2024 dans Accords

    …. après avoir validé le devis et réglé la commande en ligne…..
    Pourquoi ?
    – la conjonction de coordination « et » ne peut relier que deux mots de même nature et de même fonction —> validé est un participa passé, alors, réglé est un participe passé également
    Exemples avec d’autres formes verbales  : je vais ranger et décorer cette pièce – Elle parlait et s’agitait
    Autres exemples : cet objet est rare et précieux (deux adjectifs attributs) – j’emporte ces clefs et ce chapeau (deux noms COD) etc.

    Avoir validé – avoir réglé : l’auxiliaire avoir peut se répéter.

    – Après avoir et être, la forme verbale qui suit est toujours un participe passé.

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  • Grand maître Demandé le 4 avril 2024 dans Général

    Les deux phrases sont au système passé.

    Transposons au système présent :
    Je pense ouvrir la porte de cette maison quand je l’aurai décidé. 
    Je pense ouvrir la porte de cette maison quand je le déciderai.
    On voit apparaître le futur : antérieur dans la première phrase, simple dans la seconde.
    Les temps de la subordonnée temporelle sont donc au futur, qu’il s’agisse d’une phrase au présent ou d’une phrase au passé.

    Je pensais ouvrir la porte de cette maison quand je l’aurais décidé.  : futur antérieur du passé
    Je pensais ouvrir la porte de cette maison quand je le déciderais. : futur du passé

    Le futur et le futur antérieur du passé ont la même forme que le conditionnel présent et passé. La concordance des temps fait qu’on les utilise dans une phrase au passé là où on aurait du futur simple et du futur antérieur dans une phrase au présent.

    Ces deux futurs du passé appartiennent au mode indicatif et non au mode conditionnel (qui est le mode de l’irréel) comme dans cette phrase : si j’en avais (imparfait à valeur d’hypothèse mais non temporelle) le courage, je déciderais de l’ouvrir (mais je n’en ai pas le courage ).

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