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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 3 septembre 2019 dans Conjugaison

    Il faisait beaucoup de bêtises pendant sa jeunesse parce qu’il avait de mauvaises habitudes.
    Il a fait beaucoup de bêtises pendant sa jeunesse parce qu’il avait de mauvaises habitudes.

    Les deux temps sont possibles. Les deux phrases disent la même chose. C’est le « regard » qui change. L’imparfait nous place dans le déroulement de l’action, avec le passé composé, l’action  est vue globalement.

    1.Après  qu’on eut emmené  les deux filles à la station, Lucie a regardé:regarda le désordre que…
    2.Après  qu’on  a emmené   les deux filles à la station, Lucie regarde le désordre que…

    La 1 situe les faits dans le passé, la 2 dans le présent.
    Les temps composés « eut emmené » (passé antérieur) et « a emmené » (passé composé) indiquent l’antériorité par rapport au temps de la principale (« Lucie a regardé/regarda… » et  » Lucie regarde »…). Il faut le PA pour une principale au passé et le PC pour une principale au présent.

    En 1, on a choisi le passé antérieur (eut emmené) et non le plus que parfait (avait emmené) parce qu’on considère l’action dans son achèvement (avec le PQP, on serait dans le déroulement), et le passé simple (regarda) pour plus de clarté parce qu’il apparaît avec un autre rôle dans la phrase 2.
    Le passé composé (a emmené) peut cependant remplacer le passé simple, et c’est ce qu’il fait quasiment toujours à l’oral.

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  • Grand maître Demandé le 2 septembre 2019 dans Accords

    – Ces prises de postes variées m’ont démontré que je pouvais m’adapter rapidement…
    Il me semble que ce sont les postes qui sont variés; écrivez plutôt  : ces postes variés m’ont démontré..

    – Les assistantes m’ont confié   de réelles responsabilités et m’ont toujours encouragée », ce qui m’a  poussée  à travailler en autonomie.

    Des retours gratifiants  m’ont  motivée pour continuer dans cette voie.

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  • Grand maître Demandé le 2 septembre 2019 dans Accords

    Pas un écart, pas une faute ne pourront être tolérés.

    Nous sommes simplement ici dans un cas où le verbe a plusieurs sujets; il doit se mettre au pluriel.
    Pour ce qui est de l’accord du participe passé, puisqu’il y a un terme masculin et un féminin,  il faut le mettre au masculin qui est notre neutre, et au pluriel.

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  • Grand maître Demandé le 2 septembre 2019 dans Accords

    Aucun peut être adjectif (on le dit alors parfois « déterminant indéfini ») ou pronom.
    Pour l’adjectif indéfini je rappelle quand même ce qu’en dit la BDL :

    Le déterminant indéfini aucun, qui signifie en français moderne « pas un », s’emploie généralement au singulier. Le nom qu’il détermine est donc aussi au singulier
    –  Aucune demande d’inscription ne sera acceptée après cette date.
    –  Sa santé ne lui permet plus aucun exercice violent.

    Toutefois, aucun et aucune se mettent au pluriel et s’écrivent aucuns, aucunes lorsqu’ils déterminent des noms qui sont toujours au pluriel (comme frais, honoraires, funérailles, archives), puisque l’accord du déterminant se fait selon le genre et le nombre du nom qu’il accompagne. Aucun sera également pluriel lorsqu’il détermine un nom qui, dans un contexte donné, est nécessairement pluriel.

    C’est le cas par exemple de « frais », « funérailles », « fiançailles », « vacances »

    Pour le cas du pronom : s’il reprend un nom pluriel, on le met au pluriel.

    Des vacances ? Je n’en ai pris aucunes.
    Aucunes est pronom puisqu’il reprend le nom vacances (je n’ai pris aucunes vacances). Il est COD

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  • Grand maître Demandé le 2 septembre 2019 dans Accords

    Je vous ai bien compris  Chambaron.
    Tout en tenant compte des impératifs que ce site s’est donnés, rien n’empêche, du moins je l’espère, l’analyse et la réflexion, qui sont tout autre chose que la polémique (TLF : discussion, débat, controverse qui traduit de façon violente ou passionnée, et le plus souvent par écrit, des opinions contraires sur toutes espèces de sujets).

    Il serait dommage de s’en priver  et non respectueux de ceux à qui on s’adresse,  quels qu’ils soient.
    Je précise :  je ne vous ai pas attribué de vote négatif, je ne me le serais pas permis.

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  • Grand maître Demandé le 2 septembre 2019 dans Accords

    Dans un autre fil Joëlle, vous écrivez :
    « Je suis d’accord avec vous : les vaches noir et blanc sont bicolores alors que les touches du piano sont noires et blanches.
    Donc une chemise blanc et bleu marine. »

    Quelle différence voyez-vous avec : des touches de couleur azur et blanc ?
    Les touches sont azur et blanches mais la couleur  n’est-elle pas  double ?
    Ce serait différent si le mot « couleur » était au pluriel :
    Des touches de couleurs azur et blanches
    Et dans ‘les vaches noir et blanc », vous utilisez bien « blanc » en tant que substantif.

    Je ne cherche absolument pas à avoir raison, mais je voudrais comprendre ce qui coince dans ma proposition.

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  • Grand maître Demandé le 2 septembre 2019 dans Question de langue

    Tout d’abord on écrit un arc-en-ciel.
    Le pluriel : des arcs-en ciel (on ne fait pas la liaison entre arcs et en.
    Pour ce qui est de gratte-ciel, la rectification de l’orthographe de 1990 en fait des gratte-ciels.

    Mais j’avoue préférer l’ancien « des gratte-ciel ».
    Car vous avez raison de rapprocher arc-en-ciel de gratte-ciel. Pourquoi rectifier le pluriel de l’un et pas de l’autre ?
    Je trouve la question des traits- d’union (ou pas) mal traitée dans cette rectification. On nous propose de souder les noms composés, mais pas tous*. On hésite à nous faire écrire pommedeterre ou chefdoeuvre par exemple. On nous propose une « S » sur le ciel de « des gratte-ciels » mais pas sur celui de « arcs-en-ciel ».
    *alors lesquels ?

    Je m’en tiendrai donc à : des arcs-en ciel et des gratte-ciel (le 1er élément de ce mot étant un verbe on ne peut lui attribuer de « S » comme marque du pluriel).
    Mais vous obtiendrez sans doute ici d’autres réponses.

    « Des bonnes  fraises rouges ou de bonnes fraises rouge ? »
    Ceci est plus simple : de bonnes fraises rouges.
    – « rouge » est un adjectif qui s’accorde avec « fraises »
    – « des » laisse la place à « de » lorsque le nom est accompagné d’un adjectif

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  • Grand maître Demandé le 2 septembre 2019 dans Question de langue

    En effet Sev, écrivez plutôt : se réduire comme peau de chagrin ».

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  • Grand maître Demandé le 2 septembre 2019 dans Question de langue

    Il existe des genres littéraires, Cathy, on  ne peut nier l’évidence.
    La poésie est un genre littéraire.
    Je ne sais pas trop ce qu’est « une poésie ». Un poème, à coup sûr, mais il vaut certainement mieux employer ce terme, plus précis.
    Qu’il y ait des passerelles, des fondus-enchaînés entre les genres, c’est très juste et il ne pourrait en être autrement : il s’agit toujours de littérature.
    Tel poème de Verlaine rapporte les paroles de deux personnages
    Dans le vieux parc solitaire et glacé,
    Deux spectres ont évoqué le passé.

    – Te souvient-il de notre extase ancienne ?
    – Pourquoi voulez-vous donc qu’il m’en souvienne ?

    – Ton cœur bat-il toujours à mon seul nom ?
    Toujours vois-tu mon âme en rêve ?

    Certains poèmes sont narratifs. Je pense  notamment à  Prévert ou à Victor Hugo (et à bien d’autres). Le Mendiant, par exemple, commence ainsi  :
    Un pauvre homme passait dans le givre et le vent.
    Je cognai sur ma vitre ; il s’arrêta devant
    Ma porte, que j’ouvris d’une façon civile. 

    N’avons-nous pas ici le début d’un récit ?

    Dans Phèdre : Ariane, ma soeur, de quel amour blessée Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée ! est  pure poésie. Mais… c’est du théâtre!!

    Je ne citerai aucun exemple pris dans le genre romanesque , mais chacun a présent à l’esprit certains dialogues de facture quasi théâtrale et certaines pages  de ton nettement poétique.

    Pour ne pas me répéter, je ne peux ici que renvoyer ici à ce que j’ai écrit dans mon premier message :
    Quand on emploie le mot « poésie », il faut savoir de quoi on parle : du genre ou de la fonction poétique  du langage ?
    Une tirade de théâtre reste du théâtre même si l’auteur utilise (peu ou prou) la fonction poétique du langage. De même, un poème reste un poème, même s’il utilise du discours, etc.

    Remarque : oui, bien sûr Cathy, on ne confond pas versification et poésie.

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  • Grand maître Demandé le 2 septembre 2019 dans Accords

    Chambaron, je ne suis pas d’accord :
    Saint-frusquin
    : frusquin n’est pas une personne, ce terme désigne des habits (des frusques)
    Sainte-nitouche : ici non plus, on n’a pas affaire à une vraie sainte; il s’agit d’un jeu de mots : elle fait mine de ne pas y toucher
    (Comme saint inventé on a aussi Saint-Glinglin  mais ce mot ne nous concerne pas ici puisqu’il s’agit d’une date : « à la Saint-Glinglin ». A noter : on met une majuscule ‘plaisante » à Glinglin, justement, pour aller jusqu’au bout du jeu. )

    On ne peut prendre ces deux saints -imaginaires- et qui sont lexicalisés*  comme exemples pour justifier la perte de majuscule de Saint Thomas qui désigne une personne bien réelle, et le choix de mettre une « S » à « saint » ==> des saints thomas.

    *On trouve leur définition dans le TLF alors que « Saint(-)thomas »/ »saint(-)Thomas » ne s’y trouvent pas.

    Je maintiens donc « des Saint-Thomas ». Cette orthographe me paraît en fin de compte la plus logique.

     

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