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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 5 septembre 2019 dans Accords

    « Profiter de chacun de ces petits bonheurs qui font la différence ou qui fait la différence  » ?

    Bonheur a pour « satellites » un déterminant « ces », un adjectif « petit » et une relative « qui font la différence »
    Profiter de chacun de ces petits bonheurs qui font la différence
    La proposition relative se rattache au nom le plus proche.

    Ou alors choisissez : profiter de chaque petit bonheur qui fait la différence

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  • Grand maître Demandé le 5 septembre 2019 dans Accords

    Elle s’est fait réprimander
    Il l’a poussé ou poussée à abandonner.

    Je vois où est votre question Marla.
    Oubliez votre idée de participe passé à côté d’un infinitif.

    Ce sont les verbes factitifs qui, lorsqu’ils sont mis au participe passé ne s’accordent pas ( le factitif est une forme verbale qui indique que le sujet fait, ou parfois laisse, effectuer l’action par un autre agent que lui-même) comme faire, laisser.
    Cette personne, elle l’a fait sortir.
    Cette personne, elle l’a laissé sortir.
    Il y a une raison à cela : les verbes « faire » et « laisser » n’ont pas dans ces cas, leur sens plein.
    « Faire » ne signifie pas « confectionner » et « laisser » ne signifie pas « abandonner ».
    ———-
    Il y a une règle qui dit : quand 2 verbes se suivent le second est à l’infinitif attention, si le premier verbe est bien un verbe et pas un auxiliaire et aussi, si on n’a pas affaire à une énumération d’actions (auquel cas d’ailleurs il y a virgule entre les verbes).
    Observez :
    Elle part/elle est partie
    Si on ajoute un complément, rien ne change :
    Elle part chercher son fils à la gare/Elle est partie chercher son fils à la gare

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  • Grand maître Demandé le 5 septembre 2019 dans Accords

    Bonsoir Marla,
    – le verbe est au passé composé « avoir + participe passé ».
    – Il faut accorder avec le COD si celui-ci est placé avant le verbe (car l’auxiliaire est « avoir »).
    – le COD est l’  (= la) et il est en effet placé avant le verbe.
    Il l’a poussée à abandonner

    Que le verbe ait la valeur de « engager, inciter vivement quelqu’un à » ne change rien à cette règle.

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  • Grand maître Demandé le 5 septembre 2019 dans Conjugaison

    Elle assure ne pas connaître d’exemples de présidents s’étant ôté la vie après un échec.
    – le verbe est accompagné de l’auxiliaire être parce que l’action porte sur le sujet
    – son COD est « vie » et non s’ qui lui, est complément d’objet indirect.
    – ce COD est placé après le verbe
    Si on change de COI on change d’auxiliaire :
    Elle assure ne pas connaître d’exemples de présidents ayant ôté la vie à quiconque

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  • Grand maître Demandé le 5 septembre 2019 dans Question de langue

    Non, un témoignage écrit peut être un document servant  faisant éventuellement preuve. Ce n’est pas un genre littéraire.

    Un auteur peut témoigner d’événements ou de faits dans son autobiographie ou ses mémoires qui sont deux genres littéraires (proches mais distincts : mémoires :  relation, parfois œuvre littéraire, que fait une personne à partir d’événements historiques ou privés auxquels elle a participé ou dont elle a été le témoin. Autobiographie  : relation écrite de sa propre vie dans ce qu’elle a de plus personnel (TLF))

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  • Grand maître Demandé le 4 septembre 2019 dans Accords

    En effet Prince, ce serait différent si on avait :
    Au lieu de : Tu es puni pour  la série de bêtises que tu as faite.
    Tu es puni pour  la série des bêtises que tu as faites.

    Si bien que oui, j’écrirais aussi  : Tu es puni pour  la série de bêtises que tu as faite.

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  • Grand maître Demandé le 4 septembre 2019 dans Conjugaison

    « Après qu’on a emmené les deux filles à la gare , Lucie a regardé le désordre que ses invités avaient causé. »

    Ici deux valeurs sont données au passé composé :

    -la valeur perfective (en remplacement du passé-simple) : s’est aperçue
    – la valeur de postériorité : nous avons emmené

    Si je remplace le deuxième PC par du passé simple (même valeur ici ), on voit mieux l’erreur :
    Après qu’on a emmené les deux filles à la gare , Lucie regarda en soupirant le désordre
    On n’écrira pas non plus :
    Après qu’on emmena les deux filles à la gare , Lucie regarda en soupirant le désordre
    Il faut, pour respecter la concordance des temps, employer un temps qui marque l’écoulement du temps entre les deux actions;  donc, qu’on raconte au passé simple ou au passé composé le passé antérieur :
    près qu’on eut emmené… Lucie a regardé.

    Le passé composé introduit par « après que » doit être réservé à une principale au présent.

    « Après que nous avions emmené les deux filles à la gare , Lucie avait regardé le désordre /que ses invités avaient causé. »
    Là oui, évidemment. A partir du moment où l’ensemble de la phrase est au plus que que parfait il se passe ceci :
    Lucie avait regardé le désordre /que ses invités avaient causé  : on est dans l’antériorité par rapport au point présent de la narration (c’est la valeur unique du plus que parfait).
    Après que nous avions emmené les deux filles à la gare : on a bien l’expression de la postériorité mais on garde le plus que parfait en référence au point présent de la narration.

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  • Grand maître Demandé le 3 septembre 2019 dans Conjugaison

    « Il nous répétait que, peu importe que l’on soit une fille, si nous avions la volonté nous pouvions aller loin. »

    Je ne garderais le présent de vérité générale que pour peu importe qu’on soit une fille.
    Parce que l’émetteur s’adresse à « nous »  qui est repris deux fois en fin de phrase et que donc, on est en situation.
    Ou alors :
    Il nous répétait que, peu importe que l’on soit une fille, si on a la volonté on peut aller loin.
    Avec ce pronom on est en effet dans la généralisation.

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  • Grand maître Demandé le 3 septembre 2019 dans Général

    Blain : retenez ceci :
    c’est signifie cela est.   Cela >  ce> c
    C’est la première fois que je viens = cette fois est la première

    S’est : s‘ > se > soi
    en changeant de personne on obtient : je me suis, tu t’es, nous nous sommes etc.
    Le randonneur s’est perdu dans la forêt
    Il s’est perdu/je me suis perdu/ tu t’es perdu/nous nous sommes etc.

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  • Grand maître Demandé le 3 septembre 2019 dans Question de langue

    Vous ne nous proposez souvent que des portions de phrases, et non des phrases.
    Je rejoins Joëlle. Posez une question précise.

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