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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2019 dans Question de langue

    Il ne me semble pas qu’il y ait pléonasme.

    Toi, ma petite sœur, qui profites de mon absence pour grandir  : la petite sœur grandit pendant l’absence du narrateur. Le « qui profites » exprime un effet de surprise et un ton de reproche plaisant.
    sans moi : sans mon aide;  est ici pour signifier que le narrateur n’a pu lui apporter l’aide que peut-être il aurait voulu ou qu’il se serait attendu à devoir lui apporter.
    Entendu ainsi, il ne s’agit pas d’une croissance uniquement physique.
    Chacun des termes choisis, dans cette portion de phrase, est teinté d’affection et de mélancolie, d’où les échos : toi >ma petite sœur  > qui     –     mon absence > sans moi.

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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2019 dans Question de langue

    Je pense qu’il faut lire la phrase de Ellimac ainsi : Il leur faudra également apporter de la motivation.
    Et, comme Prince, je le dirais syntagme nominal partitif.

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  • Grand maître Demandé le 25 juin 2019 dans Accords

    Oui, merci pour ces messages qui me permettent d’avoir une vue plus nuancée.  En effet, je ne sais pas si on peut souhaiter une joie, sans doute; mais le plus souvent on souhaite avoir une joie, la vivre. Si bien que dans le cas de l’exemple, certes il peut y avoir accord avec « joie » mais finalement, je pencherais sur l’absence d’accord, « que » reprenant l’idée et pas le mot.
    D’autant que me gênait le « toute » placé devant le nom : « toute la joie » qui rendait le nom difficile à définir avec une relative.
    Et à ce propos une question : pourquoi ? Je veux dire pourquoi étais-je gênée par ce « toute » ?

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  • Grand maître Demandé le 25 juin 2019 dans Général

    Ce statut n’a pas de but réel il n’est qu’une simple manière d’exprimer mon désarroi je n’espère y trouver un quelconque soulagement mais seulement exploiter une nouvelle façon d’exprimer ce dernier.

    J’ai bien lu que cous ne corrigiez pas le style ni la ponctuation, Prince, mais permettez-moi d’ajouter ceci :
    Le mot « statut » me semble employé de façon impropre. Le mot « constat » serait plus approprié.
    Et pendant qu’on y est, je ne peux m’empêcher de réécrire cette phrase ainsi :

    Ce constat n’est qu’une simple manière d’exprimer mon désarroi et je n’en espère pas un quelconque soulagement;  je désirais   seulement l’exprimer d’une façon nouvelle.

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  • Grand maître Demandé le 25 juin 2019 dans Question de langue

    Me voilà rassurée. Merci.

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  • Grand maître Demandé le 24 juin 2019 dans Question de langue

    Bien contente que vous soyez d’accord Toshiro, et c’est bien le plus important. Mais pourquoi m’avez-vous enlevé un point ? A moins que quelque chose m’échappe car je suis toute nouvelle ici… hi hi!

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  • Grand maître Demandé le 23 juin 2019 dans Question de langue

    J’opterais pour des compléments circonstanciels de moyen. Et ceci parce qu’on a une décomposition d’un thème principal -même si non présent dans cet extrait- : l’homme en plusieurs « sous-thèmes ».
    De l’homme, l’auteur donne les différentes compétences qui lui ont permis de façonner son environnement et donc autant de moyens.
    On pourrait à chaque fois substituer « avec » à « par ».

    Ceci dit, dans ce texte, on peut hésiter, ce me semble, et y voir en effet des compléments d’agent avec inversion.

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  • Grand maître Demandé le 23 juin 2019 dans Question de langue

    Une petite remarque qui pourra peut-être vous aider à repérer principales et subordonnées.
    La proposition subordonnée apporte une information sur un nom ou un verbe de la principale.
    -sur un nom, comme dans votre exemple et c’est une subordonnée relative  :
    La maison qui a des volets verts appartient au maire.
    -sur un verbe, et c’est une subordonnée conjonctive :
    Quand je suis allé faire mes courses, il pleuvait des cordes.

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  • Grand maître Demandé le 22 juin 2019 dans Question de langue

    Merci Poppy pour votre gentille protestation. Mais bon, le baptême du feu…. c’est normal!
    Je voudrais comprendre, Prince.
    Vous voulez dire que ce que je soutiens ci-dessous est faux ?
    1.Hugo était perplexe : Arthur lui avait dit ressembler à un jeune-homme des bords du lac. > aucune ambiguïté : c’est Arthur qui ressemble à ce jeune-homme.
    l’infinitif a pour agent le sujet, toujours. dans ce type de construction.
    Si j’écris : elle lui a dit arriver dans deux heures : pour moi, l’agent de « arriver » est le sujet de « dire », ce ne peut être « lui ».
    C’est bien ce que je prétends ici que vous jugez faux ?
    Ou alors est-ce dû au sens des verbes  mis à l’infinitif (ici « ressembler », « arriver »)?
    Merci de m’expliquer.
    Par pitié, pas de vote négatif pour ce message! Je n’affirme rien!

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  • Grand maître Demandé le 22 juin 2019 dans Accords

    Pourtant, je n’en éprouvais pas toute la joie que j’aurais souhaité(e). »

    J’aurais souhaité quoi ? La joie. => souhaitée ?
    ou
    J’aurais souhaité éprouver quoi ? La joie. => souhaité ?

    Indubitablement il faut faire l’accord : Pourtant, je n’en éprouvais pas toute la joie que j’aurais souhaitée.
    Pourquoi ?
    Cette phrase est une phrase complexe formée à partir des deux éléments suivants :
    1.Je n’en éprouvais pas toute la joie
    2.J’aurais souhaité cette joie.
    Dans la phrase que vous proposez on subordonne la 2 à la 1; on choisit un pronom capable de faire le lien et de reprendre le nom qu’on ne veut pas répéter, ici le nom « joie ». Il nous faut donc un pronom relatif.
    Comme en 2 « joie » est COD, c’est donc le pronom relatif « que »,  toujours COD, qu’on utilisera.
    Et comme nous obtenons : je n’en éprouvais pas toute la joie que j’aurais souhaitée, le pronom relatif COD qui prend le genre et le nombre du nom qu’il remplace, est placé avant le participe passé > on suit donc la règle d’accord.

    En revanche :
    Je n’en éprouvais pas une  grande joie, comme je l’aurais souhaité.
    Cette phrase est construite sur :
    1. je n’en éprouvais pas une grande joie
    2. comme je l’aurais souhaité
    Ici on a bien une subordination, mais cette fois-ci pas de pronom relatif mais seulement une conjonction « comme », pour lier les deux propositions. « Le » (ici l’) est utilisé pour reprendre tout le sens de  la proposition 1 : éprouver une grande joie.
    Ce « le » est neutre puisqu’il reprend une idée : il n’y a donc pas lieu de penser à quelque accord que ce soit.

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