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Il faut en fait les considérer comme deux mots distincts.
« Leur » pronom n’a pas de raison de se mettre au pluriel car il est déjà un pluriel.
Observez :
Je suis avec mes amis; je leur parle.
Je suis avec mon ami; je lui parle.« Leur » déterminant (ou adjectif) possessif, renvoie, comme tout possessif, à la fois au possesseur et au possédé avec lequel il s’accorde :
Je porte ma valise : « ma » renvoie au possesseur « je » et au possédé « valise », féminin singulier
Je porte tes valises : « tes » renvoie au possesseur « tu » et au possédé « valises » féminin pluriel
Je porte leur valise : « leur » renvoie au possesseur « eux » ou « elles » et au possédé « valise » féminin singulier
Je porte leurs valises : « leurs » renvoie au possesseur « eux » ou « elles » et au possédé « valises » féminin pluriel- 1683 vues
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Un groupe nominal est un ensemble de mots gravitant autour d’un nom. Il s’agit d’une nature, d’une catégorie grammaticale.
Le cahier rouge du petit garçon est sur la table.
Il y a ici 3 groupes nominaux :
– le cahier rouge
– du petit garçon (de Pierre)
– sur la table
Un complément du nom est une fonction :
– le cahier rouge est sujet du verbe « est ».
– du petit garçon (de Pierre) est complément du nom cahier
– sur la table est complément de lieu du verbe « est »Remarque : un groupe nominal peut en inclure un autre :
le cahier rouge du petit garçon
On a ici deux GN dont l’un dépend de l’autre = est l’expansion de l’autre = est le complément de l’autre- 1792 vues
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Oui Bien entendu, Nicola; j’avais bien vu où se situait l’hésitation de Raoul. Et bien vu aussi la possible réversibilité du mot dans certains contextes
Cependant ce contexte permet de trancher simplement :
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le commissaire, l’expression de « notre » haute considération.
Dans la mesure où « nous » demande au destinataire d’accepter l’expression d’un sentiment (ou d’une attitude mentale à son égard), on ne peut avoir que « notre ».
Octroyer le possessif « votre » serait ici faux.- 2141 vues
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« C’est.. que » est une formule d’instance (ou tournure emphatique) et il me paraît plus juste de ne pas la transformer en « c’est… dont », qui est nettement une hypercorrection (>> c’est moi dont il est amoureux ne passe pas)
J’opterai donc pour : c’est de moi qu‘il est amoureux – c’est de cette voiture que j’ai envie.
« C’est … qui » est aussi correct : c’est moi qui l’aime – c’est cette voiture qui me plaît.Si on compare les couples de phrases :
1.C’est dans la maison qu’il est entré /2.c’est la maison où il est entré
1.C’est de mes amis que je te parle/2.c’est mes amis dont je te parle
On constate que le sens change : en 2 « c’est » n’est plus qu’un présentatif.
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J’entreprends d’écrire l’histoire de ma vie jour par jour. Je ne sais si j’aurai la force de remplir ce projet, déjà commencé à Paris. Voilà une faute de français ; il y en aura beaucoup, parce que je prends pour principe de ne pas me gêner et de n’effacer jamais.
Mais faut-il le prendre au pied de la lettre et surtout, ceci vaut-il pour la Vie de Napoléon ?Trève de plaisanterie : je pense comme Joëlle que le singulier peut se justifier et même est préférable : ainsi en face de Stendhal il y a son adversaire et le bloc des tribunaux.
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Comme la phrase évoque le futur : la principale est au futur : A défaut de réponse dans le délai imparti, je considérerai
Le temps de la subordonnée qui marque l’antériorité est le futur antérieur : que l’association aura refusé la négociation
Sur l’axe du temps on a
Fait n°1 : le fait pour l’association de refuser la négociation (d’où son silence)
Fait n°2 : le fait pour le sujet de considérer que ce silence est un refus- 1639 vues
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Pourquoi pas ? On peut être intéressé par un fait, par une proposition, par une perspective,par un fait.
Mais on ne dit pas la même chose selon le mot choisi, évidemment.
Alors oui, on peut écrire : Ma fille est intéressée par l’idée de jouer avec la nouvelle voisine. Mais c’est bien l’idée qui l’intéresse, du moins dans un premier temps; il se peut qu’elle refuse cependant de jouer avec la voisine.
Ma fille est intéressée par le fait de jouer avec la nouvelle voisine : cette fois-ci, c’est le fait qui l’intéresse et il y a plus de chance pour qu’elle accepte. Reste un doute à cause du verbe « intéresser » qui porte une notion de réflexion.Pour votre phrase : Je suis intéressé par l’idée de connaître son prix, je me demande si c’est l’idée qui intéresse le sujet ou bien de connaître le prix. Il me semble que c’est bien connaître le prix.
Il vaudrait donc mieux écrire, plus simplement : j’aimerais connaître son prix. Mais je n’ai pas le contexte et il se peut que vous vouliez dire autre chose.- 4913 vues
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Lorsque là suit un pronom démonstratif ou un nom qui est immédiatement précédé d’un déterminant démonstratif, on le lie au pronom ou au nom par un trait d’union. Dans ce contexte, on peut remplacer -là par -ci.
Exemples :
– Nous avons rencontré plusieurs candidates, mais celle-là mérite toute notre attention.
– Cet homme-là est le meilleur violoncelliste de l’orchestre.
BDLEt donc : Nous sommes bien dans ce régime-là : vous avez très bien fait !
Cette réponse a été acceptée par Caroline21. le 9 janvier 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Tom, Jean et André mangent une glace ; Louise, elle, n’aime pas cela.
Pour éviter que l’abondance de virgules troublent le message, je préfère scinder la phrase en deux et faire une pause un peu plus longue avec un point-virgule.
Cette réponse a été acceptée par BeN. le 9 janvier 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Ici « soit » est conjonction et donc invariable, et on a donc tort de vouloir vous le faire conjuguer comme s’il s’agissait d’un verbe :
Pour eux, les femmes sont soit Madones soit putains.Il y a un seul verbe dans cette phrase : « sont » et son sujet est « les femmes »
En corrélation avec lui-même : soit…soit, il marque une alternative et peut être remplacé par « ou » : >> Pour eux, les femmes sont ou Madones, ou putains.
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