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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 13 janvier 2020 dans Général

    TLF :
    B. −
    [Avec un complément d’objet interne]

    1. Laisser couler de ses yeux, verser, répandre. J’ai passé par là, moi aussi. J’ai pleuré les larmes des longs départs (Flaubert).

    Pleurer toutes les larmes de son corps.
    Pleurer des larmes de sang.
    Par métaphore : La tombe était refermée, la trouée blanche se trouvait à jamais bouchée par ces quelques planches noires d’humidité, vertes de mousse, sur lesquelles les escargots avaient pleuré des larmes d’argent (Zola)

    Si lorsqu’on dit ou écrit « pleurer des larmes de sang » sans nous renvoyer à « pleurer du sang », alors pourquoi refuser les « abondantes larmes » ?
    A partir du moment où les larmes sont qualifiées il n’y a plus pléonasme. On peut avoir envie de parler de larmes d’argent même pour un humain et alors, vous serez d’accord, on ne dira pas : pleurer de l’argent (ou on dit toute autre chose).
    Pleurer des larmes fraîches comme la rosée : vous acceptez ?
    Pleurer des larmes au goût amer est bien différent de pleurer amèrement.
    Etc.

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  • Grand maître Demandé le 13 janvier 2020 dans Conjugaison

    Dans ce cas, « quoique » se rapproche d’une conjonction de coordination comme « mais » par exemple. En tous cas il ne subordonne pas la proposition  qui le suit à la précédente. Il y a d’ailleurs un signe de ponctuation juste après.
    A noter : il semble que l’emploi de l’indicatif, du conditionnel ait été la règle : TLF :

    Remarque : L’indicatif était loin d’être exclu en français classique. Chez certains écrivains l’apparition de ce mode peut être considérée comme une réminiscence.
    Je vous pardonne le mal que vous m’avez fait, et quoique, en partant pour la France, j’aurai la triste certitude du soupçon qui me poursuit depuis six mois, c’est que vous avez souhaité que je mourusse (Staël,).

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  • Dans la mesure où « phare » et « culte » sont des noms mis en apposition, ils ne peuvent pas s’accorder comme le font les adjectifs. Ils prendront ou non la marque du pluriel, selon le sens sous-jacent.
    Il me semble que un produit phare peut être compris : un produit qui se comporte comme un phare ou un produit qui est un phare. Et donc, si « produit » est au pluriel : des produits qui se comportent comme un phare ou qui sont des phares.
    Pour « culte », la question du pluriel ne se pose pas puisque le rapport entre le nom et lui n’est pas du même ordre : un film culte est un film qui est objet d’un culte. Des films cultes : des films qui sont l’objet d’un culte.

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  • Grand maître Demandé le 13 janvier 2020 dans Général

    C’est correct Isabelle.

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  • Grand maître Demandé le 12 janvier 2020 dans Accords

    Des étudiants étrangers venant de nombreux pays qui m’ont enrichi (e) de leurs expériences.

    Le COD est « me » (m’) et donc renvoie à un singulier masculin ou féminin.
    Quand le participe passé est accompagné de l’auxilaire « avoir », c’est le COD qu’il faut repérer pour l’accord et pas le sujet.

    Cette réponse a été acceptée par guil. le 12 janvier 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 12 janvier 2020 dans Général

    Mis-en-trope a écrit : C’est mes amis dont je te parle me parait tel quel – sans virgule après amis et sans rien après parle difficilement pouvoir être une relative, contrairement à par exemple : C’est les amis dont je te parle.

    Tout à fait d’accord : si j’emploie la tournure  d’insistance, je peux garder le possessif : C‘est de mes amis que je te parle
    Possessif qui -comme vous le remarquez- apparaît erroné dans : c’est mes amis dont je te parle où le c’est …que a disparu pour laisser la place à un présentatif (c’est, voici). La relative « dont je te parle » détermine alors « amis » et le possessif tombe.

    Dans la formule d’insistance : c’est… que, le « que » est une conjonction.
    C’est cette fille qu’il connaît, pas l’autre : que = conjonction appartenant à c’est…que
    C’est cette fille  qu’il connaît qui est venue me voir  : que = pronom – c’est = présentatif

    C’est de la fille en rouge qu’il est amoureux : que = conjonction appartenant à « c’est… que » – on voit qu’une précision (l’adjectif « rouge ») s’impose pratiquement ici pour justifier la formule d’insistance qui est restrictive. Ou alors on oppose « fille » à « garçon » ou à « femme »
    Si on remplace la conjonction par un  pronom
    C’est la fille dont il est amoureux : c’est n’est plus que présentatif.

    Se pose alors la question de c’est …qui  où « qui  » ne peut être que pronom
    C’est .. qui
    1.c’est les amis qui sont venus me voir

    2.c’est mes amis qui sont venus me voir

    On observe une différence : en 1 « qui sont venus me voir » , relative, n’accepte pas le possessif.
    Dès qu’on utilise le possessif, on retombe sur la formule d’insistance c’est…qui.

    C’est…où

    1. C’est la ville où je suis né. J’y ai encore de la famille. PRESENTATIF
    2. C’est dans cette ville que je suis né, et pas dans la ville où j’habite.
    INSISTANCE
    3. C’est cette ville où je suis né, et pas dans celle où j’habite.
    Personnellement je n’accepterais pas la 3.

    Comment faites-vous pour qu’il y ait notification ?

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  • Grand maître Demandé le 11 janvier 2020 dans Général

    Non. On voit bien que la présence ou l’absence de virgule ne change pas le sens.

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  • Grand maître Demandé le 11 janvier 2020 dans Général

    Depuis ton SMS, je me dis que je ne croirai te revoir que lorsque tu seras vraiment en face de moi…
    Bizarre, parce que si « tu » est en face de l’auteur de la phrase, à l’évidence il « le » ou « la » revoit….

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  • Grand maître Demandé le 11 janvier 2020 dans Question de langue

    La proposition interrogative indirecte diffère de la subordonnée conjonctive en ce qu’elle peut être introduite par autre chose qu’une conjonction de subordination.
    Un adjectif : Il me demande quelle valise prendre.
    Un pronom : Je voudrais savoir qui vous a dit cela.

    Elle est en effet toujours COD (on dit aussi complétive) mais là il s’agit de la fonction alors qu’on parle de classes grammaticales.
    D’autres subordonnées, des conjonctives, des participiales, des infinitives peuvent être COD (complétives).

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