49542
points
Questions
15
Réponses
6613
-
Sembler + substantif est possible Sinitsa :
Deux exemple du TLF :
Peinture de Teniers, qui semble une aquarelle (Goncourt)
Le cliquetis du présentez-armes a retenti si brusquement qu’il m’a semblé une détente de piège (Vercel),
En ce cas le nom (en gras) est attribut (ici : attribut du sujet).Les verbes « sembler » et « ressembler » ont des sens différents.
Sembler : avoir telle ou telle apparence aux yeux de quelqu’un.
Ressembler : présenter des traits communs avec quelqu’un/quelque choseVotre phrase : cette pièce semble une cellule est parfaitement correcte. Cette pièce a l’apparence d’une cellule et elle est d’ailleurs peut-être une cellule.
Elle a un sens différent de : cette pièce ressemble à une cellule : cette pièce a des points communs avec une cellule. A priori elle n’en est pas une.
- 2152 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
Les classes grammaticales (natures des mots) ne sont pas « étanches ».
Un verbe à infinitif peut devenir un nom : un coucher de soleil.
Un verbe au participe passé peut devenir un nom : un employé, ou un adjectif : une boisson glacée.
Certains noms ont donné des adjectifs : (une) rose a donné l »adjectif « rose » : elle avait les joues roses.
Un adjectif peut être parfois adverbe : il parle fort.
Un adverbe peut être employé comme un adjectif (mais il reste invariable) : des gens bien.
Et n’importe quel mot, si on le précède d’un déterminant, devient nom :
Un adverbe par exemple (il reste invariable) : demain est un autre jour. On voit bien les pourquoi et les comment.—————-
Il faut donc bien avoir en tête quelles sont les fonctions (c’est à dire le rôle dans la phrase) possibles de chaque classe grammaticale de mots.Le nom peut être : sujet, complément, attribut
L’adjectif épithète, attribut
l’adverbe complète un verbe, modifie un adjectif ou un autre adverbe
Le verbe exprime un processus dont il porte notamment le temps, l’aspect et le mode
etc. (pronoms, conjonctions, prépositions)Cette réponse a été acceptée par Automne. le 31 janvier 2021 Vous avez gagné 15 points.
- 1308 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
La phrase est de forme passive, mais non achevée. Le complément d’agent est absent. D’où sans doute, votre hésitation.
- 2388 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
« Alors » peut avoir un sens temporel ou un sens logique. Ce n’est parfois que le contexte qui permet de le savoir.
Il convient parfois d’utiliser la virgule pour clarifier le sens.Pourquoi, alors, tu l’as fait ? / Alors, pourquoi tu l’as fait ? Pourquoi tu l’as fait, alors ? le sens est logique : pourquoi, donc, l’as-tu fait ? Donc, pourquoi l’as-tu fait ?
Pourquoi tu l’as fait alors ? le sens est temporel : pourquoi tu l’as fait à ce moment-là ?
Pourquoi tu l’as alors fait ? n’est pas clair du tout et ne se dirait pas.
Cette réponse a été acceptée par Automne. le 31 janvier 2021 Vous avez gagné 15 points.
- 1827 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
L’un ou l’autre. Le « ne » explétif, qui n’est pas une négation mais une « coquetterie », est facultatif. (A ne jamais utiliser dans une phrase négative).
- 14460 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Dans ces groupes nominaux, « de » n’a pas forcément le même sens :
– Il introduit un complément déterminatif dans :
Des costumes de princesse = des costumes comme en aurait une princesse
Des costumes de chevalier = des costumes comme en porterait un chevalier
Elles portaient des habits de princesse – il avait plusieurs capes de sorcier
On choisira dans ce cas le singulier généralisant pour le complément du nom.– Il indique la possession, l’appartenance :
Des uniformes de militaires – des habits de paysans : a priori il s’agit d’uniformes appartenant à de militaires, d’habits appartenant à des paysans. Le pluriel du complément du nom est de rigueur.Cependant, si le contexte est un bal déguisé par exemple, on peut écrire : certaines personnes portaient des uniformes de militaire, des habits de paysan parce qu’alors, « militaire » et « paysan » déterminent le type de vêtements.
- 1582 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Je veux parler avec la fille qu’on adore tous
Vous remarquerez que « fille » est précédé de l’article défini « la ». Ce déterminant indique que cette fille existe justement, et surtout qu’on n’a plus besoin de la chercher. Du coup, seul l’indicatif est possible.Avec un article indéfini, le subjonctif est possible dans la relative quand le verbe de la principale est un verbe de besoin ou de recherche comme c’est le cas ici :
Je veux parler avec une fille qui soit gentille/qu’on puisse interroger/ dont on puisse connaître les réactions
(Peu importe quel soit le pronom relatif)L’intensité du besoin et de la recherche peut aussi être atténuée au moyen du conditionnel :
Je veux parler avec une fille qui serait gentille/ qu’on pourrait interroger/dont on connaîtrait les réactionsMais on peut avoir aussi l’indicatif:
Je veux parler avec une fille qui est gentille/ qu’on peut interroger/dont on connaît les réactionsLe choix du mode de la relative, dans ce cas-là, est fonction de la subjectivité de celui qui cherche : considère-t-il l’objet de sa recherche comme existant ? se focalise-t-il sur son besoin plus ou moins intensément ?
- 1906 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Les deux phrases sont correctes mais leur sens diffère légèrement (une nuance) :
Le vent fouette nos visages. Le COD est « nos visages »
Le vent nous fouette au visage. Le COD est « nous » – « visage » est complément de lieu —> la précision de lieu ne vient que dans un deuxième temps.
- 1323 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
« Tacite » signifie autre chose que « commun ». Il signifie : inexprimé, non dit, sous-entendu.
Si vous l’employez, alors « sans échanger un mot est inutile, sinon, vous faites un pléonasme* qui ici serait inutile et même fautif.
—>D’un accord tacite, nous nous dirigeons vers le bord du lac.* pléonasme : terme ou expression qui ajoute une répétition (consciente ou inconsciente) à ce qui a été énoncé. TLF
- 1349 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
Je connais cette ville qui est réputée pour son centre-ville.
Je ne suis pas très sûre que « pour », ici puisque exprimer la cause comme vous le dites.Je l’aime pour son centre-ville : ici, on peut remplacer « pour » par « à cause de » —> je l’aime à cause de son centre-ville.
Mais dirait-on : je connais cette ville à cause de son centre ? le centre-ville n’est pas une cause du fait de connaître.
Je connais cette ville pour avoir visité son centre. Là oui, la visite du centre est bien la cause du fait de connaître.Il n’y a donc aucune ambiguïté
Je connais cette ville : proposition principale
qui est réputée pour son centre (inutile de répéter « centre ») : proposition subordonnée relative- 1832 vues
- 6 réponses
- 0 votes
