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Qu’appelez-vous déterminant ? Un pronom ne peut jamais reprendre un déterminant (un, cette, le, des, ….). Je pense que vous désignez ainsi un nom.
Si j’ai bien compris donc, vous voulez savoir comment éviter l’ambiguïté avec l’utilisation d’un pronom lorsqu’il reprend un des deux noms précédents ?Avec un énoncé simple comme :
Je vois un homme avec un chapeau. j’aime beaucoup celui-ci/ celui-là.
Strictement, celui-ci, qui indique un objet proche, s’oppose comme vous le dites, à celui-là, et devrait régler la question. Mais il faut faire avec l’évolution de la langue et cette nuance n’est pas toujours perçue.
Il semble plus simple de modifier la syntaxe :
Je vois un homme que j’aime beaucoup avec un chapeau.
Je vois un homme avec un chapeau que j’aime beaucoup.
Ainsi, vous employez un pronom (qui est aussi relatif) et vous levez l’ambiguïté.Voici un autre exemple, plus délicat apparemment :
Dès que se présente un homme avec un chapeau mou, vous le photographiez/ vous photographiez celui-ci/celui-là.
La phrase est d’ailleurs très lourde.
Il faut faire preuve d’inventivité :
Dès que se présente un homme portant un chapeau mou, vous photographiez son chapeau/cet homme n’est pas très satisfaisant à cause de la répétition (inévitable).Voici des solutions :
Vous photographiez le chapeau mou de tout homme qui se présente ainsi coiffé.
Vous photographiez tout homme qui porte un chapeau mou.J’espère avoir répondu à votre question Alphonse
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On peut très bien écrire « donnât »!
Je ne rencontre pas de femme qui me donne envie de l’épouser.
Je n’ai point rencontré femme qui me donnât envie de l’épouser.On peut aussi :
Je n’ai point rencontré femme qui me donne envie de l’épouser.
Pourquoi ?
Parce que l’idée de la rencontre d’une femme peut concerner un avant l’envie de l’épouser. En ce cas, il est logique de mettre le verbe rencontrer à un temps du passé et de choisir le présent du subjonctif pour « donner envie ».
Et aussi :
Je n’avais point rencontré femme qui me donnât envie de l’épouser.
Où les deux faits sont situés dans le passé
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Non, Marine, « remarques » n’est pas COD mais COi.
Analyse :
Il y aurait également eu des remarques de sa part dont il n’aurait pas tenu compte.
Cette phrase complexe faite de deux propositions, peut se décomposer en deux phrases simples :Il y aurait également eu des remarques.
Il n’aurait pas tenu compte de ces remarques.Le pronom « dont » prend la place du mot « remarques » de la deuxième phrase. Et ce nom est COi, c’est à dire complément du verbe (de la locution verbale « tenir compte ») introduit par une préposition (de).
Pas de COD de la locution verbale « tenir compte » et donc pas d’accord en vue.- 1788 vues
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Par exemple, l’utilisateur X a une licence qu’il n’utilisera plus : vous nous envoyez un mail pour supprimer l’affectation qui sera ensuite libérée après 24 heures ; ensuite, l’utilisateur Y accède au document et s’affecte la licence dynamiquement.
De façon générale il faut varier les outils de liaison logique entre les propositions et utiliser une ponctuation variée quand c’est possible.
Ne comprenant pas vraiment ce dont il est question, je ne sais pas si « y accède » renvoie à « affectation » et ce u’est cette affectation.
S’affecter une licence ? ce ne serait pas plutôt s‘attribuer une licence ?Attendons l’avis de personnes plus éclairées que moi concernant ce domaine (qui m’est étranger)…
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Si. En effet, il faut une virgule avant le vocatif.
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Le Larousse
Rencontrer : se trouver en présence de quelque chose : « Thème que l’on rencontre souvent chez cet auteur. »
Le TLF
B. −Rencontrer quelque chose
1.a) Trouver quelque chose sur son chemin, au cours d’une action, d’une progression, d’une recherche, d’une investigation.
On y trouve cet exemple :
« Tel mot, tel accord de mots, tel mouvement syntaxique, − telle entrée, − qu’il [le poète] a rencontrés, éveillés, heurtés par hasard, et remarqués » (Valéry)
L’emploi de ce verbe ne pose donc pas de problème dans la phrase dont il est ici question.
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C’est avec sérieux , implication et autonomie que j’ai mené ou (ée) à bien les missions qui m’étaient confiées.
Il se peut, Nadou que vous n’avez pas reconnu « que ». Il ne s’agit pas d’un pronom relatif qui reprendrait « autonomie » par exemple, mais de la conjonction en lien avec « c’est » : « c’est … que » est une formule d’insistance.
S’il y a un COD dans cette phrase, c’est « missions », complétant et placé après le verbe « mener ».
Ai mené : auxiliaire avoir + PP pour lequel il n’y a pas donc d’accord.- 1150 vues
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Je vous remercie (par avance) pour votre réponse : est à éviter pour ne pas donner l’impression que le destinataire est contraint de répondre, ou répondra obligatoirement.
Peut-être vaut-il mieux par exemple : je vous remercie de votre attention. J’ai besoin de votre réponse pour pouvoir faire suivre …Selon la relation qui existe entre destinateur et destinataire, il faut être plus ou moins circonspect.
Cette réponse a été acceptée par gmmbrr. le 14 octobre 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Vous avez raison AG, on peut utiliser l’indicatif.
Mais à cause du sens du verbe « prévoir », c’est le futur qui s’impose :
Cette loi prévoit que dix séances seront dispensées dans les écoles, les collèges, les lycées.
On peut aussi utiliser le subjonctif
Cette loi prévoit que dix séances soient dispensées dans les écoles, les collèges, les lycées.Et la différence de sens est bien celle que vous dite. Le contexte sera alors différent.
Voyez cet exemple.
Je prévois qu’il pleuvra : c’est une prédiction d’un fait certain. Les nuages sont très bas et lourds de pluie.
Je prévois qu’il pleuve et je prends mon parapluie (: le fait est éventuel). Je prévois aussi qu’il fasse froid, on e sait jamais.- 10669 vues
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On peut choisir en effet le pluriel, mais aussi le singulier généralisant.
Selon le contexte, il faudra le pluriel. Si auparavant il est question de plusieurs personnes, le pluriel est logique.
Si c’est une généralisation, alors, il vaudra mieux employer le singulier.Exemples :
Nous allons partir dans cette aventure. Nous ne savons pas ce qui nous attend. Le mieux, c’est d’être prudents (ou prudentes si « nous » représente des personnes féminines).Quand on ne sait pas s’il y a danger ou non à faire telle ou telle chose, le mieux est d’être prudent.
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