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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 2 mai 2022 dans Accords

    Ce peut être l’un ou l’autre selon que vous désirez mettre l’accent sur « nombre » ou « heures ».
    Je choisirais le singulier parce qu’on parle ici du nombre qui est donc le thème du discours.
    >> ils n’ont pas exercé le nombre d’heures requis.

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  • Grand maître Demandé le 1 mai 2022 dans Accords

    En effet « fort » dans l’expression (être) fort de est un adjectif. Il s’accorde donc avec le nom ou pronom auquel il se rapporte, ici  : elle >>>forte.

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  • Grand maître Demandé le 1 mai 2022 dans Question de langue

    Il est vrai qu’on prononce parfois ce |t| final, ce qui n’affecte en rien l’orthographe de « fait ».

    Voici ce qu’en dit la BDL :
    Fait

    La majorité des ouvrages consignent pour le nom fait les deux prononciations : [fɛ] (), sans le t final, et [fɛt] (fèt), avec le t. En fait, la prononciation du t n’est jamais obligatoire. Elle est toutefois possible lorsque le nom est au singulier. On l’observe surtout lorsque fait figure dans certaines locutions, par exemple : en fait, qu’on prononce [ãfɛ] (an-fè) ou [ãfɛt] (an-fèt); au fait, qu’on prononce [ofɛ] (o-fè) ou [ofɛt] (o-fèt); de fait, qu’on prononce [dəfɛ] (de-fè) ou [dəfɛt] (de-fèt); par le fait, qu’on prononce [paʀləfɛ] (par-le-fè) ou [paʀləfɛt] (par-le-fèt); c’est un fait, qu’on prononce [setœ̃fɛ] (sé-tun-fè) ou [setœ̃fɛt] (sé-tun-fèt); le fait de, qu’on prononce [ləfɛdə] (le-fè-de) ou [ləfɛtdə] (le-fèt-de); et sur le fait, qu’on prononce [syʀləfɛ] (sur-le-fè) ou [syʀləfɛt] (sur-le-fèt).

    Par contre, le t ne se prononce pas dans les locutions tout à fait, qu’on prononce [tutafɛ] (tou-ta-fè), et en fait de, qu’on prononce [ãfɛdə] (en-fè-de). Il en va de même lorsque le mot est au pluriel; faits se prononce [fɛ] ().

    Certains linguistes considèrent que la prononciation du t final est familière. D’autres, au contraire, semblent préconiser cette prononciation. De fait, la tendance à prononcer [fɛt] (fèt) semble s’accentuer et elle ne saurait être condamnée.

     

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  • Grand maître Demandé le 1 mai 2022 dans Question de langue

    S’il faut expliquer l’emploi du pronom relatif « dont » dans votre phrase, voici  :

    1 Je n’aime pas la manière dont tu t’es adressé à moi
    Cette phrase est constituée de deux propositions ; si on fait de chacune une phrase on a  :
    A Tu t’es adressé ) moi d‘une manière.
    B Je n’aime pas cette manière.
    Pour obtenir la phrase complexe 1 on a inséré la A dans la B – on a remplacé « d’une manière » par un pronom qui puisse en même temps relier les propositions, c’est à dire par ce qu’on appelle un pronom relatif.
    Celui qui convient est « dont » qui remplace des compléments introduits par « de ».

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  • Grand maître Demandé le 1 mai 2022 dans Général

    Le choix entre les prépositions « de » et « en » pour introduire un nom de matière s’explique par l’évolution de la langue. On emploie « de » selon la tradition classique, puis « en », « emploi plus récent, d’abord contesté, mais pleinement passé dans l’usage et accepté par l’Académie depuis 1992 » (« Bon usage », § 355 a 1°). « Une cheminée de marbre remplaça l’ancienne » (H. de Balzac). « Un magnifique buste en marbre du cardinal de Richelieu » (Stendhal). A. Daudet emploie les deux prépositions avec le même nom : « Il était une fois un homme qui avait une cervelle d’or ; oui, madame, une cervelle toute en or […], une cervelle en or » (Lettres de mon moulin).

    Même si ces deux prépositions ont des sens très variés, « en » permet d’éviter l’ambiguïté de la préposition « de », due à sa grande polyvalence. Dans « un bol de terre », le second nom peut désigner la matière (= « un bol de porcelaine »), mais aussi le contenu (= « un bol de café »). Pas de doutes avec « un bol en plastique », c’est bien la matière plastique.

    En revanche, on préfère « de » dans les emplois figurés : « une santé de fer, un visage de marbre ». « Sabre de bois ! » est la formule préférée du comte de Champignac, ami de Spirou, qui fleure bon l’ancien temps. Les amateurs de Star Wars préfèrent le « sabre laser » : c’est plus simple sans préposition.

    Jean-Christophe Pellat (professeur de Linguistique française à l’Université Marc Bloch – Strasbourg 2.)

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  • Grand maître Demandé le 30 avril 2022 dans Question de langue

    Rien à redire à cette phrase, sauf si le « tu » renvoie à un féminin (auquel cas : dont tu t’es adressée à moi).

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  • Grand maître Demandé le 30 avril 2022 dans Question de langue

    On a bien dans les dictionnaire « mugissant/e » , « rugissant/e », adjectifs verbaux, alors, pourquoi pas « feulant/e »  ?
    Il est vrai que selon ce principe, il faudrait aussi accepter « miaulant/e », mais finalement… pourquoi pas, selon les cas ?
    Je pense que l’adjectif verbal se prête aisément aux néologismes parce qu’il indique un comportement qui est un état, ce qui n’est pas le cas du participe présent ni du gérondif, et parce que la forme existe déjà (celle du participe présent).
    On peut se donner la licence donc, d’en inventer, avec parcimonie évidemment et avec discernement, dans des cas comme le vôtre où vous sentez qu’il manque.
    Si j’étais vous, je m’autoriserais : la bête feulante avait bondi.
    Sinon, si vous avez des scrupules, vous pouvez vous servir du gérondif : La bête, en feulant, avait bondi.

    En ayant conscience que les deux phrases ne disent pas exactement la même chose.

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  • Grand maître Demandé le 30 avril 2022 dans Général

    Ce qu’il faut dire avant tout, c’est que bon savoir, vrai savoir, ne sont pas des expressions.
    On a là un nom et son adjectif et il n’y a pas de raison de les relier par un trait d’union.

    Il en est différemment des cas où le deuxième élément est un verbe à l’infinitif :

    D’après le TLF :

    Savoir-, élément de composition […]  (hapax ou fantaisies verbales);] le 2eélément est un verbe. V. savoir-faire, savoir-vivre et aussi: Savoir-aimer –Savoir-bâtir – Savoir-décliner –Savoir-dire – Savoir-écrire – Savoir-être –Savoir-lire – Savoir-manger – Savoir-mourir – Savoir-peindre
    -savoir, élément de composition ;le 1erélém. est un verbe :Faire-savoir, subst. masc. invariable Le /faire-savoir
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  • Grand maître Demandé le 29 avril 2022 dans Général

    Le courant d’air faisait claquer les portes
    Je l’analyse ainsi :
    « Faire » est un semi auxiliaire dit « factitif ». Il vient moduler le verbe à l’infinitif qui suit.
    « faire claquer » est une locution verbale dont « les portes » est le COD.

    Si on remplace la locution verbale « faire claquer » par un verbe simple on voit bien la structure :
    Le courant d’air ouvrait/ malmenait les portes.

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  • Grand maître Demandé le 29 avril 2022 dans Général

    Le verbe devoir a (au moins) deux sens distincts :
    Un sens « plein » :
    Tu dois te tenir correctement : il faut te tenir correctement – c’est un devoir, une obligation.
    Une valeur modale : indique un degré de certitude forte :
    Tu dois venir me voir bientôt je pense : il est presque sûr que tu viendras me voir – c’est un projet qui en principe se réalisera.
    Et donc :
    C’était votre collègue à l’agence qui devait vous envoyer un mail de ma part : c’était un fait envisagé
    C’était votre collègue à l’agence qui aurait dû vous envoyer un mail de ma part : c’était un devoir, une obligation qui n’a pas été réalisée.
    Et ambiguïté avec cette formulation :
    C’était votre collègue à l’agence qui devrait vous envoyer un mail de ma part : obligation future ou valeur modale possibilité de ce fait – les deux formulations sont  tempérées du conditionnel par politesse.

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