49540
points
Questions
15
Réponses
6612
-
Pourrais-tu me confirmer que tu les vois?
Au lieu de l’indicatif présent vous aviez employé le subjonctif présent. Le fait de voir, même s’il est à confirmer n’implique pas suffisamment de doute pour un subjonctif; il est considéré comme réel.Avec un autre verbe, qui n’a pas d’homophonie entre les deux modes, on « entend » qu’il s’agit de l’indicatif :
Pourrais-tu confirmer que tu vas bien/ que tu ne dors pas/ qu’il pleut ?- 8301 vues
- 6 réponses
- 0 votes
-
Participe passé suivi d’un attribut du complément d’objet direct
Le pp s’accorde avec le COD lorsque celui-ci précède le pp − même si Grevisse note que, dans la pratique, l’invariabilité est également observée (notamment avec les participes cru, su, dit, trouvé, voulu et leurs synonymes exprimant une opinion).- 1158 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
Ce choix entre deux énoncé n’est pas spécifique, c’est ce qu’on fait toujours. Énoncer une phrase, c’est choisir. Il faut parfois choisir entre deux paronymes c’est tout.
Entre conjecture et conjoncture, infraction et effraction, éruption et irruption, perpétrer et perpétuer, éminent et imminent, vénéneux et venimeux, etc. Lorsque les deux mots peuvent apparaître dans un même contexte, il y faut une vigilance supplémentaire.Pour « diabolique perversité » vous avez répondu vous-même.
Dans « diabolique », il y a référence au diable, c’est à dire à une entité disons pour aller vite, surnaturelle, ce qui n’est pas dans « perversité ».- 1951 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Ce que vous décrivez Cocojade est assez courant, et peut-être en tous les domaines.
En tous cas en langue, cela donne les hypercorrections qui fleurissent ici ou là.C’est ainsi qu’une personne qui, sans réfléchir disait : cette chambre, je l’ai fait repeindre en blanc, se corrige, après avoir bien intégré la règle du participe passé et choisit : Je l’ai faite repeindre en blanc.
Qui aurait répondu spontanément à la question pourquoi n’étiez-vous pas là ? : parce que j’étais malade, préfère : puisque j’étais malade. L’erreur est cette fois lexicale. « Puisque » est jugé plus soutenu que « parce que » alors que simplement il est moins employé parce qu’il a un autre sens, dont on a moins fréquemment besoin.
Et puis on multiplie les « l’on » inutilement, jugeant que le |l’| est une recherche de langage alors qu’il ne sert que l’euphonie.
Nous obtenons ainsi des phrases difformes du genre : est-ce que le temps va-t-il se mettre au beau? parce qu’on a retenu que l’inversion du sujet est préférable dans l’interrogative, mais oublié d’enlever « est-ce que » devenu inutile.
Parce qu’on sait que le verbe « dire » donne « vous dites », certes, on ne fait plus l’erreur de prononcer « vous disez », mais on en déduit que « médire, contredire, prédire, maudire », fonctionnent de la même façon.
On pourrait accumuler les exemples.
Je suppose que vos erreurs ne sont pas aussi grossières, mais ce que vous soulignez relève bien du même processus, normal, courant. C’est une étape dans l’acquisition. A dépasser. Ce que vous faites.
Cette réponse a été acceptée par Cocojade. le 3 juin 2022 Vous avez gagné 15 points.
- 995 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Quelle est la chose la plus drôle que vous ayez entendue ?
Quelle est la chose la plus drôle que vous avez entendue ?Les deux formulations sont correctes. Il y a effectivement une nuance. Elle est fine mais elle existe.
Celle avec l’indicatif énonce le fait d’avoir entendu comme une réalité sur laquelle l’accent est mis : vous avez entendu une chose qui est la plus drôle de toutes celles que vous avez entendues.
Celle avec le subjonctif déplace l’accent sur les possibilités d’avoir entendu une chose plus drôle que les autres. Elle suggère à l’interlocuteur une recherche dans ses souvenirs.Cette réponse a été acceptée par PMF. le 2 juin 2022 Vous avez gagné 15 points.
- 1658 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Je suis d’accord avec Joëlle :
C’est de ce moment que date l’effondrement de la plus grande et de la plus civilisée des nations indiennes qui ait jamais existé sur le territoire américain.C’est bien « qui » le sujet du verbe et « qui » reprend « [la nation] la plus grande et la plus civilisée ». Les deux adjectifs ne renvoyant qu’à une même nation
- 1444 vues
- 6 réponses
- 0 votes
-
1 Il n’y a rien que je peux faire : affirmation simple : les deux faits sont présentés comme réels
2 Il n’y a rien que je puisse faire : l’information principale est « il n’y a rien » le fait suivant est présenté comme une conjecture, un élément de la pensée du locuteur qui passe en son esprit toutes les éventualités.
3 Il n’y avait rien que je pouvais faire : comme en 1 mais au passé.
4 Il n’y avait rien que j’aurais pu faire : on est dans le passé. Le fait 2 est présenté comme irréel du passé.
- 913 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Le paragraphe a pour thème (ce dont on parle) la piste.
Dans la copie ci-dessous j’ai mis en gras + souligné les termes qui concernent et reprennent ce thème. J’ai mis en italiques la digression un peu longue après laquelle on revient au thème.
Comme on peut voir, |l’| reprend bien la piste, c’est bien d’elle dont on parle. On est revenu au thème la piste en question.C’est de là que part la piste en question, ou du moins ce qu’il en reste. L’hiver, plus personne n’a dû s’y aventurer depuis la dernière guerre. Elle servait autrefois à rallier des fermes disparues aujourd’hui, et plus bas, les alpages de Lachen, sans avoir à passer par Trévans. C’était l’époque où l’on cultivait encore les hautes terres, premières exploitations à avoir été frappées par l’exode rural qui a succédé au conflit de 14-18. Même en été, il serait imprudent de se risquer sur ces itinéraires que les orages et les chutes de pierres ont emportés par endroits. Seuls les chamois ou les chèvres l’empruntent encore, mais il y a des passages que même un alpiniste bien équipé aurait le plus grand mal à franchir en cette période de l’année ; la paroi montagneuse est verticale sur toute la traversée
Si vous utilisez « les »vous continuez la digression et alors vous parlez des itinéraires :
C’est de là que part la piste en question, ou du moins ce qu’il en reste. L’hiver, plus personne n’a dû s’y aventurer depuis la dernière guerre. Elle servait autrefois à rallier des fermes disparues aujourd’hui, et plus bas, les alpages de Lachen, sans avoir à passer par Trévans. C’était l’époque où l’on cultivait encore les hautes terres, premières exploitations à avoir été frappées par l’exode rural qui a succédé au conflit de 14-18. Même en été, il serait imprudent de se risquer sur ces itinéraires que les orages et les chutes de pierres ont emportés par endroits. Seuls les chamois ou les chèvres les empruntent encore, mais il y a des passages que même un alpiniste bien équipé aurait le plus grand mal à franchir en cette période de l’année ; la paroi montagneuse est verticale sur toute la traversée
Et je ne peux pas savoir ce que vous voulez dire : il vous faut choisir par vous-même.
En tous cas les deux sont possibles.- 1084 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
J’écrirais : Démarrez une conversation parmi le million créées chaque jour, considérant « million » comme un quantificateur « le million de conversations ».
- 1966 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
Je pense qu’il vaut mieux choisir entre :
La connaissance que nous avons de nous-mêmes.
et
La connaissance de soi que nous avons.En effet, hormis le nous de modestie ou de majesté, les accords se font au pluriel.
—-
En français nous avons trois formes interrogatives totales et deux formes interrogatives partielles :Interrogations totales (on y répond par oui ou par non ou par je ne sais pas) :
– Viendras-tu demain ? forme écrite/forme orale soutenue
inversion du sujet + point d’interrogation à l’écrit
– Tu viendras demain ? forme orale/ forme écrite un peu relâchée
Seulement point d’interrogation à l’écrit (à l’oral : intonation)
– Est-ce que tu viendras demain ? forme orale/ forme écrite un peu relâchée
mot interrogatif « est-ce que » + point d’interrogation à l’écrit (à l’oral : intonation)
Interrogations partielles (porte sur un élément de la phrase) :
– quels vêtements devons-nous apporter ? forme écrite/forme orale soutenue
mot interrogatif + inversion du sujet + point d’interrogation à l’écrit
– quels vêtements nous devons apporter ? forme orale/ forme écrite un peu relâchée
mot interrogatif + point d’interrogation à l’écrit (à l’oral : intonation)erronée mais souvent utilisée à l’oral : quels éléments est-ce que nous devons apporter ?
- 1875 vues
- 5 réponses
- 0 votes
