Le profil de Tara
Grand maître
45567
points

Questions
14

Réponses
5900

  • Grand maître Demandé le 21 avril 2022 dans Question de langue

    Ce qui peut être à l’origine de cela, ce sont les erreurs…

    C’est effectivement ainsi qu’on dit souvent à l’oral et la formulation est correcte. Cependant, une langue tenue ou l’écrit éviteront cette accumulation de démonstratifs,
    Il vaut mieux alors reformuler. Par exemple :
    – Ce sont les erreurs qui peuvent être à l’origine de cela (mieux vaudrait préciser de quoi plutôt que d’employer le pronom « cela » mais sans doute est-ce pour l’exemple)
    Ou :
    – On peut supposer que les erreurs….. sont (soient pour un doute plus grand) à l’origine de …

    On peut évidemment trouver d’autres formulations.

    • 955 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 20 avril 2022 dans Conjugaison

    S’il l’aimait, il devait ou il devrait la satisfaire ?
    On a là deux sens bien différents.
    S’il l’aimait il devait la satisfaire : il était obligé de la satisfaire (pour forcer un peu le sens) : le tout est au passé.
    S’il l’aimait, il devrait la satisfaire : la satisfaire est une éventualité (il est bien possible qu’il la satisfasse) : seule a première proposition est au passé.
    Si on a : s’il l’aimait, il aurait dû la satisfaire : cette fois-ci c’est un jugement sur ce qu’il n’a pas fait, à tort.

    • 582 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 20 avril 2022 dans Accords

    Il l’avait rejointe. Le COD est bien |l’| autrement dit « la », féminin singulier.

    • 762 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 20 avril 2022 dans Accords

    On peut même dire que lorsqu’on a une forme verbale après être ou avoir, c’est toujours un participe passé. Le groupe être ou avoir + participe passé étant un verbe conjugué.

    • 895 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 20 avril 2022 dans Général

    1. Elle avait beaucoup de chance d’avoir cette autorisation, mais elle jurait ses grands dieux ne pas savoir/qu’elle ne savait pas ? qui l’avait favorisée.
    – locution verbale avoir de la chance
    – avec savoir on peut utiliser l’infinitif quand son agent est le même que le sujet du verbe introducteur – on peut aussi employer une proposition subordonnée conjonctive.

    2. Il déclina/énonça l’objet de sa visite sans avoir de remords à l’égard de /vis-à-vis de / envers son interlocuteur.
    – décliner a ici le sens d’énoncer afin de faire connaître. « énoncer » est possible aussi.
    – À l’égard de – envers – vis-à-vis = en ce qui concerne : les trois sont possibles.

    3. Elle est intervenue en cinquième ou sixième position, mais a répondu par la négative à toutes les propositions .
    – le « ou » est exclusif : on utilise donc le singulier
    – on pourrait écrire « toute proposition » mais ce qui est plus « naturel est « toutes les propositions ».

    Cette réponse a été acceptée par Marisa. le 19 mai 2024 Vous avez gagné 15 points.

    • 886 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 20 avril 2022 dans Accords

    Après une préposition, les verbe se met à l’infinitif. C’est la cas dans votre phrase : afin d’évaluer s’il est pertinent de les éliminer…
    « les » est pronom COD ici.

    • 794 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 20 avril 2022 dans Question de langue

    SI vous inventez des noms propres, mettez des majuscules comme pour tous noms propres comme indqiuez ci-dessus.

    • 640 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 19 avril 2022 dans Général

    Le Robert : délice ​​​

    nom féminin et nom masculin

    nom féminin pluriel littéraire Délices : plaisir qui ravit, transporte. Lieu de délices (➙ paradis). locution Faire ses délices de qqch., y prendre un grand plaisir. ➙ se délecter.
    nom masculin Plaisir vif et délicat. ➙ félicité, joie. C’est un délice de l’écouter chanter. Quel délice ! Ce rôti est un délice. ➙ régal.

    ===> voici pourquoi  je choisirais : Il éprouvait avec délices le confort à l’ancienne de cette auberge aux planchers craquants. : il ne s’agit pas d’un régal

    • 1058 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 19 avril 2022 dans Question de langue

    Je pense que dans cette phrase il y a risque de mélanger deux sens bien distincts
    Parer avec le sens de vêtir, habiller
    et Parer au sens d’éviter un danger ou un désagrément quelconque
    D’autre part, « être paré contre signifie (être) en mesure d’affronter (un danger, une difficulté). Être paré contre le froid.
    Le sens dont vous avez besoin n’est certainement pas :
    C. −[Dans un contexte  abstrait] Parer à qqc.Prévoir ce qui va arriver et s’en protéger, s’en garantir; agir de manière à éviter ce qui peut arriver de fâcheux; éviter les inconvénients de quelque chose.Parer au danger, à un inconvénient. (TLF)

    Je suis paré pour le départ = je suis habillé pour le départ
    Peut-être vouliez-vous dire : je suis préparé au départ = prêt pour le départ, auquel cas, abandonnez « parer » pour « préparé » ou « prêt » (« fin prêt »)
    ===> la préposition correcte n’est donc pas « à » (ici « au »)
    mais « pour » ou « en vue du »

    • 3803 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 19 avril 2022 dans Question de langue

    Lorsqu’on raccourcit un nom commun, cela ne s’appelle pas un diminutif.
    On appelle « diminutif », certains suffixes comme -et/-ette ou -on, par exemple (il en existe d’autres) : une fille/une fillette – un e cabane/un cabanon

    Si on enlève à un nom une ou plusieurs syllabes, on parle d’abréviation.
    En ce cas, il faut un point à la fin du mot, sauf si l’abréviation est complètement lexicalisée. Ainsi on dira : viens prendre ton petit déj.  – Mon coloc. est parti – mais je vais au cinéma (au lieu de cinématographe) ou je viens en auto (pour automobile)

    L’apostrophe marque l’élision des voyelles finales a et e de certains mots, et i pour ce qui est de la conjonction si suivie du pronom il. L’élision se fait lorsque ces mots sont suivis d’un mot commençant par une voyelle ou un h muet. Ainsi on a : la + apostrophel’apostrophe, le + oiseaul’oiseau, si + ils’il, que + elle/ilqu’elle/qu’il, presque + îlepresqu’île, le + hommel’homme, le + hôtell’hôtel, le + hôpitall’hôpital. Dans le langage populaire, […] tu est’es en langage familier. L’élision peut aussi porter sur une partie du mot, en particulier pour restituer certaines prononciations populaires défectueuses. Par exemple pauvre conpauv’ con.

    En ce qui concerne les prénoms, c’est différent, le prénom abrégé tenant lieu de surnom il s’écrit sans signe particulier. Pat – Nat – Ray – Léo – Lou – Max  Tom …

    • 1165 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes