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  • Grand maître Demandé le 13 avril 2022 dans Conjugaison

    En effet, aller à l’imparfait + infinitif est le futur immédiat du passé.
    Vous pouvez utilisez le semi-auxiliaire « devoir, mais soyez conscient (ou consciente) que vous modalisez :
    Cette ville, où elle devait se battre et mourir, était le théâtre de cette guerre.

    Quelle est cette modalisation ? Avant tout c’est une intrusion du narrateur qui montre qu’il sait ce que le personnage ignore.

    Modalité en linguistique : ensemble des faits linguistiques (mode, forme assertive, interrogative ou injonctive de la phrase, adverbes ou auxiliaires modaux) traduisant l’attitude du sujet parlant par rapport à ce qu’il énonce TLF (c’est moi qui mets en gras)

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  • Grand maître Demandé le 13 avril 2022 dans Conjugaison

    Outre le fait que la reprise deux fois des mêmes désordres (n’excluent ou n’exclut) pas une troisième réapparition des désordres
    J’avoue avoir du mal à comprendre votre phrase.
    Étant donné qu’avec reprise on nous sert deux fois les mêmes désordres, on ne peut exclure cette fois une troisième réapparition des désordres.
    Est-ce que c’est ce que vous voulez dire ?
    Si oui, le problème est contourné.

    Dans la phrase (peu compréhensible)
    – il n’y a pas de sujet au verbe « exclure ».
    – « la reprise » n’a pas de fonction
    – « deux fois » n’a pas de fonction

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  • Grand maître Demandé le 12 avril 2022 dans Général

    Ce n’est pas pour être contrariante, mais on dit de préférence à la deuxième ligne, quand on renvoie à un passage d’un texte. A la rigueur dans la deuxième ligne mais jamais « sur » sauf s’il y avait une tache sur la ligne.

    On peut relever, un mot vieilli à la deuxième ligne.
    Dans la deuxième ligne, il est question de lumière.
    Je ne peux pas lire, il y a une tache juste sur la deuxième ligne.

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  • Grand maître Demandé le 12 avril 2022 dans Accords

    Un beau hibou puisque le H est aspiré. On dit aussi le hibou, ce hibou (et non l’hibou, cet hibou).

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  • Grand maître Demandé le 12 avril 2022 dans Accords

    L’idée de base, que j’avais émise.
    Participe passé employé avec « avoir » : accord avec le COD s’il est placé avant.
    C’est le cas ici « que » pronom relatif, en même temps qu’il relie deux propositions, reprend « idée » et est donc féminin singulier.
    Une phrase complète : L’idée de base, que j’avais  émise était intéressante.  (Phrase à 2 propositions de base : l »idée était intéressante – j’avais émis cette idée)

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  • Grand maître Demandé le 12 avril 2022 dans Question de langue

    Joëlle a raison :
    Les guillemets d’ironie marquent la distance, l’ironie, le mépris que l’auteur veut montrer vis-à-vis de ce qu’il cite. Ils ont un pouvoir de distanciation et indiquent les réserves de l’auteur par rapport à un mot ou à une expression.

    Le linguiste Jacques Drillon écrit : « Les guillemets ont deux fonctions principales : on les emploie pour citer, mais on les emploie aussi pour se désolidariser de ce qu’on dit, pour ajouter une distance, une nuance d’ironie ou d’étrangeté. »
    (Extraits de Wikipédia)
    Lorsque vous écrivez  une stratégie dite d’échecune loi dite de 1946, vous ne mettrez des guillemets que si vous prenez de la distance avec ces appellations. Si vous les prenez à votre compte, les guillemets n’ont pas lieu d’être, ce qui semble bien être le cas ici.

    Exemples de Linguee et Reverso :
    Les réponses allergiques font intervenir le phénomène dit de sensibilisation.
    marchandises transformées vers les pays tiers et l’utilisation des produits de ces pays admis au régime dit «de perfectionnement».
    L’accent a été mis sur le capital social dit de liaison.
    […]à travers une révision radicale du système dit de « comitologie ».

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  • Grand maître Demandé le 12 avril 2022 dans Conjugaison

    Pour comprendre pour quelle raison il faut un participe passé et non un infinitif :
    Les participes passés s’emploient parfois comme des adjectifs :
    Un manteau usé/ abîmé/ vieux
    Une tasse cassée/ fêlée/ neuve
    Une personne agacée/ énervée/nerveuse
    être psychologue c’est rester informé/attentif/sérieux/observateur

    Les infinitifs jamais. Ils restent des verbes (peuvent parfois être des noms « le coucher » – « le manger »…)
    Être psychologue, c’est s’informer, c’est toujours apprendre, se perfectionner
    Impossible de lui substituer un adjectif : °être psychologue c’est  attentif/sérieux/observateur (non ).

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  • Grand maître Demandé le 11 avril 2022 dans Conjugaison

    Je ne reviens pas sur ce qui vous a été déjà répondu.
    Il faut cependant préciser quelque chose : attention de ne pas confondre agent et objet (qui se réfèrent au sens) avec sujet et complément (qui se réfère à la syntaxe)
    Votre phrase :
    (Compte tenu des circonstances de) l’accident constaté par la police qui est intervenue sur les lieux, nous nous sommes interrogés sur la cause de celui-ci.

    (compte tenu des circonstances de  : n’a pas la bonne place dans votre phrase)  l’accident constaté par la police  : ce bout de proposition est de forme passive (l’auxiliaire « être »  -a été constaté- est omis).
    Police est complément d’agent – il est agent (il agit, il fait l’action)  mais pas sujet.
    Accident, lui, est objet mais pas complément. Il devrait être sujet de a été constaté.

    à la forme active nous avons : la police a constaté l’accident .
    Cette fois-ci, police est agent et sujet et accident est objet et complément.

    Il faut comme on vous l’a dit, remanier votre phrase. retenons la reformulation de Cathy : Compte tenu des circonstances de l’accident, établies par la police qui est intervenue sur les lieux, nous nous sommes interrogés sur ses causes.
    ou encore :
    Nous nous sommes interrogés sur les causes de l’accident, compte tenu de ses circonstances, établies par la police.

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  • Grand maître Demandé le 10 avril 2022 dans Accords

    Les personnes en situation de handicap m’ont tellement apporté que je souhaite continuer à les accompagner.

    Participe passé construit avec l’auxiliaire « avoir ».
    On cherche le COD et on accorde avec lui s’il est placé avant.
    Ici pas de COD.
    |m’| est COI et n’entre pas en ligne de compte dans la règle du PP.

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  • Grand maître Demandé le 10 avril 2022 dans Question de langue

    Attention : comme suit, par la suite et comme suite sont des locutions de sens différents :

    « Comme suit » est une locution adverbiale qui signifie « de la façon suivante ».
    Exemple : Il a écrit le mot comme suit : « métamorfose » au lieu de « métamorphose ».

    « Par la suite » est une locution adverbiale de temps qui signifie « ensuite ».
    Exemple : il a d’abord nié. Par la suite il s’est décidé à avouer.

    « Comme suite » est une locution prépositive qui signifie « à la suite de » pour faire suite  à.
    Exemple ; Comme suite à mon dernier courriel  je vous prie de me faire parvenir d’urgence les documents.
    ===>par la suite on a divisé les deux heures de la séance comme suit ( 10 minutes d’ouverture :

    Remarques :
    – évitons de faire se rencontrer dans une même phrase les deux expressions « par la suite » et « comme suit » (maladresse). > puis/ensuite/ plus tard…
    – après « comme suit » il faut les deux points qui annoncent la suite précisément.

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