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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 21 avril 2022 dans Conjugaison

    Oui  qui l’eût cru = qui l’aurait cru > le subjonctif plus que parfait a ici valeur de conditionnel.

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  • Grand maître Demandé le 21 avril 2022 dans Question de langue

    Cette phrase peut s’écrire :
    Il est Français,  comme on peut dire  il est médecin, le mot « Français » étant un nom.
    Mais elle peut s’écrire aussi :
    Il est français, comme on dirait il est roux, le mot « français » étant alors un adjectif.
    A chaque fois, le mot, nom ou adjectif est attribut. C’est celui qui écrit qui choisit.

    Car on met une majuscule aux noms des habitants d’un pays, mais pas aux adjectifs qui correspondent

    J’ai acheté un roman français. Les Français portent tous un béret.

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  • Grand maître Demandé le 21 avril 2022 dans Question de langue

    En effet on peut employer ainsi l’adverbe « si ».  c’est parfaitement correct. La phrase que vous proposez est exclamative, qu’il y ait ou non un point d’exclamation. Le point d’exclamation n’est pas obligatoire.
    Exemple du TLF : C’est si bon de sentir quelqu’un près de soi.
    Le sens est « tellement ».
    On peut le rencontrer aussi dans une phrase non exclamative (mais il la faut complexe -plusieurs propositions)/
    Exemple du TLF : Cette fraternité mystérieuse, au long de ma vie si peu gaie, à certaines heures si bouleversée, m’a exaltée et soutenue (M

    Cette réponse a été acceptée par Primavolta. le 25 avril 2022 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 21 avril 2022 dans Général

    Je suis de l’avis de Christall.
    Je comprends qu’il puisse y avoir interférence entre l’italien et l’espagnol. J’ai appris l’espagnol longtemps après avoir acquis une bonne maîtrise de l’italien. Je ne mélange absolument pas les deux langues. Une langue a sa propre cohérence et quand on la maîtrise suffisamment on est dans un système linguistique d’où les éléments des autres langues semblent être exclues.
    L’anglais est quand même très différent pour un Français; je l’ai appris en même temps que l’italien mais il n’y a jamais eu d’interférence entre les deux.
    Donc oui, ne pas apprendre deux langues « proches » en même temps semble en effet une bonne méthode.

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  • Grand maître Demandé le 21 avril 2022 dans Conjugaison
    • Ce soir-là, je ne l’oublierai jamais.

      Il s’agit d’une affirmation forte. l’oubli  n’est pas présenté comme une éventualité mais comme un fait certain  à venir
      .

    • Un demi-sourire aux lèvres, j’observai/observais mes voisins ― des proches, des amis ― s’activer joyeusement sur le port, ignorant que bientôt, nul n’aurait plus le cœur à rire.
    • Je longeai/longeais le phare et m’arrêtai/arrêtais à moins d’un mètre du vide.
      Dans ces deux cas les deux temps sont possibles. Le choix dépend de la position qu’on prend devant les actions : veut-on les considérer comme un tout, englobant le début et la fin du procès (processus, déroulement) alors, on choisit le passé simple.
      Si au contraire on se place à l’intérieur du déroulement de l’action, on choisit l’imparfait;
      Voyez ce que cela donne avec un sujet qui évite l’homonymie :
      Un demi-sourire aux lèvres, nous observâmes/observions nos voisins ― des proches, des amis ― s’activer joyeusement sur le port, ignorant que bientôt, nul n’aurait plus le cœur à rire.                                                               Nous longeâmes/longions le phare et nous nous arrêtâmes/arrêtions à moins d’un mètre du vide.
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  • Grand maître Demandé le 21 avril 2022 dans Conjugaison

    Je n’ai jamais eu d’animal, ma maison n’est pas un mouroir, j’en serais trop triste.
    La phrase émet une hypothèse : si ma maison était un mouroir j’en serais trop triste.
    C’est donc en effet le conditionnel qui convient, mode de l’irréel.

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  • Grand maître Demandé le 21 avril 2022 dans Accords

    On s’est aimés. « On » a ici valeur de pluriel en effet.

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  • Grand maître Demandé le 21 avril 2022 dans Général

    Dans la mesure où il s’agit d’un texte poétique, le poète peut avoir besoin des sonorités ou de la tonicité de : ce qu’il survivra d’elles en face du courant ce qui leur survivra.
    Je pense qu’il évitera la rencontre de deux |a| plus d’un |a>è| avec survivra à elles, sauf si cette particularité le sert pour un effet quelconque car la langue poétique (surtout au XXIe siècle) peut utiliser tous les aspects de la langue, même ce qui est sinon maladresse ou incorrection. 

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  • Grand maître Demandé le 21 avril 2022 dans Question de langue

    Ce qui peut être à l’origine de cela, ce sont les erreurs…

    C’est effectivement ainsi qu’on dit souvent à l’oral et la formulation est correcte. Cependant, une langue tenue ou l’écrit éviteront cette accumulation de démonstratifs,
    Il vaut mieux alors reformuler. Par exemple :
    – Ce sont les erreurs qui peuvent être à l’origine de cela (mieux vaudrait préciser de quoi plutôt que d’employer le pronom « cela » mais sans doute est-ce pour l’exemple)
    Ou :
    – On peut supposer que les erreurs….. sont (soient pour un doute plus grand) à l’origine de …

    On peut évidemment trouver d’autres formulations.

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  • Grand maître Demandé le 20 avril 2022 dans Conjugaison

    S’il l’aimait, il devait ou il devrait la satisfaire ?
    On a là deux sens bien différents.
    S’il l’aimait il devait la satisfaire : il était obligé de la satisfaire (pour forcer un peu le sens) : le tout est au passé.
    S’il l’aimait, il devrait la satisfaire : la satisfaire est une éventualité (il est bien possible qu’il la satisfasse) : seule a première proposition est au passé.
    Si on a : s’il l’aimait, il aurait dû la satisfaire : cette fois-ci c’est un jugement sur ce qu’il n’a pas fait, à tort.

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