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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 30 avril 2022 dans Question de langue

    On a bien dans les dictionnaire « mugissant/e » , « rugissant/e », adjectifs verbaux, alors, pourquoi pas « feulant/e »  ?
    Il est vrai que selon ce principe, il faudrait aussi accepter « miaulant/e », mais finalement… pourquoi pas, selon les cas ?
    Je pense que l’adjectif verbal se prête aisément aux néologismes parce qu’il indique un comportement qui est un état, ce qui n’est pas le cas du participe présent ni du gérondif, et parce que la forme existe déjà (celle du participe présent).
    On peut se donner la licence donc, d’en inventer, avec parcimonie évidemment et avec discernement, dans des cas comme le vôtre où vous sentez qu’il manque.
    Si j’étais vous, je m’autoriserais : la bête feulante avait bondi.
    Sinon, si vous avez des scrupules, vous pouvez vous servir du gérondif : La bête, en feulant, avait bondi.

    En ayant conscience que les deux phrases ne disent pas exactement la même chose.

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  • Grand maître Demandé le 30 avril 2022 dans Général

    Ce qu’il faut dire avant tout, c’est que bon savoir, vrai savoir, ne sont pas des expressions.
    On a là un nom et son adjectif et il n’y a pas de raison de les relier par un trait d’union.

    Il en est différemment des cas où le deuxième élément est un verbe à l’infinitif :

    D’après le TLF :

    Savoir-, élément de composition […]  (hapax ou fantaisies verbales);] le 2eélément est un verbe. V. savoir-faire, savoir-vivre et aussi: Savoir-aimer –Savoir-bâtir – Savoir-décliner –Savoir-dire – Savoir-écrire – Savoir-être –Savoir-lire – Savoir-manger – Savoir-mourir – Savoir-peindre
    -savoir, élément de composition ;le 1erélém. est un verbe :Faire-savoir, subst. masc. invariable Le /faire-savoir
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  • Grand maître Demandé le 29 avril 2022 dans Général

    Le courant d’air faisait claquer les portes
    Je l’analyse ainsi :
    « Faire » est un semi auxiliaire dit « factitif ». Il vient moduler le verbe à l’infinitif qui suit.
    « faire claquer » est une locution verbale dont « les portes » est le COD.

    Si on remplace la locution verbale « faire claquer » par un verbe simple on voit bien la structure :
    Le courant d’air ouvrait/ malmenait les portes.

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  • Grand maître Demandé le 29 avril 2022 dans Général

    Le verbe devoir a (au moins) deux sens distincts :
    Un sens « plein » :
    Tu dois te tenir correctement : il faut te tenir correctement – c’est un devoir, une obligation.
    Une valeur modale : indique un degré de certitude forte :
    Tu dois venir me voir bientôt je pense : il est presque sûr que tu viendras me voir – c’est un projet qui en principe se réalisera.
    Et donc :
    C’était votre collègue à l’agence qui devait vous envoyer un mail de ma part : c’était un fait envisagé
    C’était votre collègue à l’agence qui aurait dû vous envoyer un mail de ma part : c’était un devoir, une obligation qui n’a pas été réalisée.
    Et ambiguïté avec cette formulation :
    C’était votre collègue à l’agence qui devrait vous envoyer un mail de ma part : obligation future ou valeur modale possibilité de ce fait – les deux formulations sont  tempérées du conditionnel par politesse.

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  • Grand maître Demandé le 29 avril 2022 dans Question de langue

    Le pronom relatif « que » est COD.
    Le pronom relatif « dont » ne l’est jamais. Il peut être COi (complément d’objet indirect) du verbe, CCL (complément circonstanciel de lieu) du verbe ou CDN (complément du nom) et toujours remplaçant un nom introduit par la préposition « de ».

    Votre exemple : ne compliquons pas avec deux phrases. Ne gardons que celle que vous appelez B et enlevons la pronominalisation tartelettes > celles. La première phrase n’a pas d’incidence sur le choix du pronom relatif de la seconde.
    Celles que  j’ai trouvées chez le pâtissier de mon quartier sont beaucoup moins chères.
    = Les tartelettes aux fraises que  j’ai trouvées chez le pâtissier de mon quartier sont beaucoup moins chères.

    Cette phrase complexe (deux propositions) est formée à partir des deux phrases de bases :
    1 Les tartelettes aux fraises sont beaucoup moins chères
    2 J’ai trouvé ces tartelettes aux fraises chez le pâtissier de mon quartier
    COD

    En subordonnant 2 à 1, j’ai besoin d’un pronom pour éviter la répétition de tartelettes aux fraises. Ce pronom doit être relatif et garder la fonction du nom qu’il remplace : ici COD . C’est « que » qui remplit cette fonction (pas  »dont »).

    >>>> pour reprendre les deux phrases que vous citez (la première n’ayant aucune incidence sur le choix du pronom relatif de la deuxième) :
    J’ai acheté des tartelettes aux fraises à x10 €. Celles que j’ai trouvées chez le pâtissier de mon quartier sont beaucoup moins chères

    Attention le « des »  dont vous parlez  : on dit j’ai trouvé des tartelettes
    – est l’article indéfini un/une/des et non la préposition
    – n’est même pas  présent dans  une des phrases de base mais dans la précédente

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  • Grand maître Demandé le 29 avril 2022 dans Général

    Si vous voulez poser une question il ne faut pas poser la question dans quoi ?  mais où ?
    Le vent s’engouffrait dans les allées

    Dans les allées est bien un complément circonstanciel de lieu.

    – Le problème, avec le test de déplacement est que, selon sa compétence linguistique on peut accepter :
    1 dans les allées , le vent s’engouffrait comme on accepte 2 dans les allées, je rencontrai Marie. Et pourtant la phrase 1 est un écart important à la norme. On ne la trouve que dans un contexte particulier (poésie, jeu…), alors que la 2 est normale.
    – Le verbe s’engouffrer est toujours suivi d’un complément de lieu : les exemples des dictionnaires le montrent
    >>> et ces deux caractéristiques parce que dans la phrase proposée il est essentiel au verbe*.

    On peut néanmoins l’appeler complément circonstanciel de lieu
    Circonstance : particularité, élément secondaire qui accompagne, entoure, conditionne ou détermine un fait principal. TLF

    Pour exemple et à des fins didactiques : les circonstances d’un fait comme un accident sont : le comment, le pourquoi, le lieu, le moment….
    On peut ajouter  à Le vent s’engouffrait dans les allées, la mention d’autres circonstances : avec bruit – depuis des heures – etc.

    *Ce caractère « essentiel » n’est pas toujours de la même intensité, pas toujours très facile à voir. La recherche est en cours sur ce sujet, or les grammaires tendent à poser comme règles ce qui n’est que résultats d’une étape de la recherche

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  • Grand maître Demandé le 28 avril 2022 dans Question de langue

    Je pense que vous auriez avantage à formuler ainsi : c’est ce que je lui ai demandé, parce que vous semblez vouloir insister sur ce que représente « ça ». Une formule d’insistance peut faire l’affaire…
    Et si vous voulez insister sur lui : C’est à lui que je lui ai demandé ça (mieux : cela)..

    « ça » est très fréquent à l’oral et appartient au langage courant. A l’écrit il est senti comme relâché.

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  • Grand maître Demandé le 28 avril 2022 dans Accords

    Et ajoutons ceci :
    Le seul cas où le COD avant le verbe est un nom, non repris par un pronom, est le cas de la phrase interrogative :

    Quelle tarte ont-ils mangée ?

    Sinon, en effet, Manuel a raison : les COD antéposés sont les pronoms, personnels ou relatifs

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  • Grand maître Demandé le 28 avril 2022 dans Accords

    – Satisfaction et réponse ne sont pas des noms de même catégorie. Satisfaction est indénombrable, réponse au contraire, est dénombrable. C’est la raison pour laquelle l’un se met au singulier dans votre exemple, et pas l’autre.

    – Cent pour cent de satisfaction garanti/garantie – cent pour cent de chances de réponses garanti/garanties
    BDL (souligné par moi) :
    Après l’expression d’une fraction ou d’un pourcentage suivis d’un complément, l’accord du verbe peut se faire au singulier ou au pluriel, selon le sens ou l’importance que l’on accorde à la proportion exprimée par la fraction ou le pourcentage, ou à l’ensemble exprimé par le complément. On constate cependant qu’en général, la tendance est de faire l’accord avec le complément. Dans ce dernier cas, un complément au pluriel entraîne un verbe au pluriel, tandis qu’un complément au singulier entraîne un verbe au singulier.

    Remarque : 100% est considéré comme un tout neutre (donc singulier masculin qui fait office de neutre en français).

    J’espère avoir répondu à vos questions, Gretchen.

     

    Cette réponse a été acceptée par Gretchen. le 28 avril 2022 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 28 avril 2022 dans Question de langue

    Ce n’est jamais par hasard qu’on choisit entre deux mots.

    « c’est… que » : est une formule d’insistance qui encadre l’élément concerné. Ici c’est le complément de phrase « par hasard », la formule ayant ici la forme négative : » ce n’est jamais… que »
    La phrase de base,sans formule d’insistance est : on choisit entre deux mots.

    Cette réponse a été acceptée par Mendiantcravaté. le 28 avril 2022 Vous avez gagné 15 points.

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