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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 3 janvier 2023 dans Question de langue

    C’est de trois cents euros pour le moins que j’ai besoin

    Pourquoi ?
    Parce que « dont » est un pronom qui remplace un complément introduit par « de ».
    Ici, le « de » est déjà exprimé, l’emploi de « dont » ferait pléonasme.

    En revanche on dira : les trois cents euros dont j’ai besoin ont disparu. parce que il faut donner un « de » à besoin : avoir besoin de, et précisément, « dont » contient sémantiquement ce « de ».

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  • Grand maître Demandé le 3 janvier 2023 dans Question de langue

    Les prépositions à, de, en, par, pour et sans se répètent normalement devant tous les éléments d’une série de compléments, sauf si les éléments juxtaposés :

    • forment une énumération :
      • Je suis allée à Paris, Londres, Venise.
      • Vous pouvez nous faire parvenir vos commentaires par courrier, téléphone ou télécopieur.
    • forment un tout ou sont unis par le sens :
      • des crèmes servant à hydrater, adoucir, embellir la peau
    • forment une locution figée :
      • en mon âme et conscience
    • renvoient à la même personne ou à la même idée :
      • à ma cousine et amie
    • sont des nombres unis par ou (dans une estimation) :
      • Ils étaient âgés de cinq ou six ans à l’époque.
    • forment le titre d’un ouvrage, d’un film, etc. :
      • Nous analyserons seulement le début de Jules et Jim.
      • L’auteur de Stupeur et tremblements est une toute jeune femme.

    Canada.Ca

    Justement dans l’expression que vous citez, on a l’habitude de répéter « pour » >> pour une raison ou pour une autre

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  • Grand maître Demandé le 3 janvier 2023 dans Conjugaison

    Les deux temps sont possibles. Il n’y a pas ici de conditionnel, mais deux futurs qui appartiennent chacun à des systèmes de temps différents. Invitera si on se réfère au présent du locuteur, inviterait si on se place dans le passé des paroles rapportées.
    Explication :
    Elle m’a indiqué qu’il t’inviterait très probablement à dîner : inviter est un futur par rapport à indiquer lui-même au passé << on ne quitte pas le récit (l’énonciateur du message n’est pas le point de repère) – on l’appelle futur du passé.
    Elle m’a indiqué qu’il t’invitera très probablement à dîner : l’énonciateur du message est le repère, pour lui,  indiquer est un passé , inviter est un futur.

    Le temps futur du passé et le mode conditionnel ont la même forme mais bien sûr pas la même valeur. Le mode conditionnel est le mode de l’irréel : je serais un roi et toi une reine… En cas de coup dur, il serait surpris…

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  • Grand maître Demandé le 3 janvier 2023 dans Conjugaison

    Qu’importe est une expression qui peut-être une Interjection (courante) pour signifier que quelque chose (passée) n’était pas vraiment important.
    C’est pourquoi le présent est tout à fait possible : Qu’importe, elle ferait toujours de son mieux. C’est alors  le narrateur qui dans son présent, émet cette interjection.
    Le passé peut également se justifier : Qu’importait, elle ferait toujours de son mieux. L’expression a valeur impersonnelle et signifie  :  cela n’avait aucune importance cela n’importait en aucune façon et appartient au récit coupé du présent du narrateur.

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  • Grand maître Demandé le 3 janvier 2023 dans Accords

    Oui, il faut faire l’accord, si « on » représente un « nous ».
    Pierre et moi, on s’est connus à l’école maternelle.
    Marie et moi (Anne) on s’est connues à l’école.

    Mais évidemment non si « on » est une forme impersonnelle :
    Dans cette salle, on est prié de faire silence.

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  • Grand maître Demandé le 3 janvier 2023 dans Accords

    …la réponse que vous lui avez apportée
    Le verbe a un COD (complément d’objet direct*) :  que. Que est un pronom (relatif) qui reprend le nom réponse. Il prend le genre et le nombre de ce nom qu’il remplace (appelé antécédent). Ici : féminin singulier.
    -> l’accord se fait avec lui.

    D’autre part, le verbe a un COI (complément d’objet indirect*) : lui. Lui est aussi un pronom : il remplace un nom qui n’apparaît pas dans la portion de phrase que vous nous donnez.
    Par exemple dans : Le directeur n’est pas satisfait de la  réponse que vous lui avez apportée, lui reprend le directeur. Si on remplace le pronom par  le nom directeur on obtient : la réponse que vous avez apportée au directeur. Apparaît la préposition à (au = à le) qui introduit le complément donc construit indirectement. Lui est donc COI.

    *direct signifie qu’il n’y a pas de préposition entre le complément et le verbe
      indirect signifie qu’entre le verbe et le complément il y a une préposition

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  • Grand maître Demandé le 2 janvier 2023 dans Conjugaison

    Supposer peut avoir deux sens :
    1 poser comme vrai
    2 poser comme possible

    En 1 on utilise le mode du réel : l’indicatif
    En 2 le subjonctif
    Pour votre phrase le sens doit être « poser comme vrai »
    Supposes-tu que je ne me rends pas compte de mes erreurs » ? >> Poses-tu comme vrai que je ne me rends pas compte….

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  • Grand maître Demandé le 2 janvier 2023 dans Général

    On doit différencier l’onomatopée employée comme interjection (Le chat fait miaou.) de celle employée comme nom (le miaou du chat).
    Vous avez le choix entre :
    Faire une grande vague avec les doigts :  splatch ! (pas de guillemets) –> interjection
    Et
    Faire une grande vague avec les doigts, produisant de grands*  splatchs. -> nom

    *adjectif pour le rythme de la phrase

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  • Grand maître Demandé le 2 janvier 2023 dans Conjugaison

    Si jamais une réalisation [justifier] notre joie, c’est celle-ci

    Jamais signifie ici : À un moment quelconque, à quelque moment que ce soit. Suit l’indicatif :
    Si jamais (si à un moment quelconque/à quelque moment que ce soit) une réalisation justifia notre joie, c’est celle-ci

    >> au pluriel  cela donnerait :  Si jamais (si à un moment quelconque/à quelque moment que ce soit) des réalisations justifièrent notre joie, c’est celle-ci

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  • Grand maître Demandé le 30 décembre 2022 dans Accords

    Dictionnaire de l’Académie :

    Si la phrase a un sens passif et si le pronom se représente la même personne que le complément d’objet direct du verbe qui suit voir, on utilise le participe passé. Elle s’est vue confiée à une famille d’accueil (dans ce cas on pourrait ajouter l’infinitif être devant le verbe au participe passé). On dira de même, elle s’est vue perdue, morte, gagnante.

    Si le complément d’objet direct du verbe qui suit voir ne représente pas la même personne que le pronom se, on utilise l’infinitif, mais deux cas peuvent se présenter.

    Si le pronom se représente la même personne que le sujet du verbe qui suit voir, vu s’accorde avec celui-ci. Elle s’est vue confier cette mission (elle a confié cette mission à quelqu’un). Si le pronom se n’est pas le sujet du verbe qui suit voir, il n’y a pas d’accord. Elle s’est vu confier cette mission (quelqu’un lui a confié cette mission).

    une plèbe qui […] se les serait vu interdire.
    Le pronom « se » renvoie à « plèbe » qui n’est pas l’agent de « interdire » : c’est quelqu’un d’autre qui interdit l’usage des cages haut perchées à la plèbe. On a interdit les cages à la plèbe.

    Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 1 janvier 2023 Vous avez gagné 15 points.

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