49544
points
Questions
15
Réponses
6614
-
Le nombre (pluriel ou singulier) n’a rien à voir avec le choix de l’auxiliaire.
Le verbe passer (sans complément) dans le sens qu’il a dans votre exemple (notamment) de « s’écouler » peut s’employer avec les deux auxiliaires.
Dans certains cas, l’auxiliaire « avoir » peut être ressenti comme vieilli. C’est sans doute le cas avec cet exemple :
Avez-vous passé devant chez moi ?
Mais pas toujours. Avec votre exemple, on préfèrera sans doute avoir pour mettre l’accent sur le déroulement :
Les vacances ont passé vite
Et être pour mettre l’accent sur le résultat :
Les vacances sont vite passées. (notez que la place de l’adverbe a tendance à changer)Ce double emploi se retrouve avec d’autres verbes : descendre, changer, grandir, maigrir, etc.
Le plus souvent cependant, avec ces derniers verbes on emploie l’auxiliaire être.Il vous reste à choisir : les vacances ont passé vite » ou les vacances sont passées vite/vite passées
- 10674 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
– Combien est un adverbe interrogatif (pas un déterminant)
– Lorsqu’il apparaît dans une question, il faut considérer quel verbe il accompagne pour comprendre si le complément qu’il appelle en réponse est un COD ou un CC de mesure.
– Si le verbe est intransitif : le complément est un circonstanciel– S’il est transitif : le complément est COD
Ici « passer » est transitif (sauf quand il signifie « avoir l’apparence de », ce qui n’est pas le cas ici. (ex :elle passe pour intelligente)
>>> Combien d’années avait-il passées à apprendre à gérer ce genre de situation ?– Certains verbes peuvent être l’un ou l’autre selon les cas : courir/ courir qqc – peser / peser qqc – vivre / vivre qqc. En ce cas il faut considérer le complément.
Combien ? les mètres qu’il a couru – les dix ans qu’il a vécu, c’est peu de chose – …
Quoi ? la course qu’il a courue – ces dix ans , il les a bien vécus – …- 3644 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Les deux phrases sont correctes – elles ont seulement des formes différentes
Voilà de quoi parlent les gens (qui n’est pas familière ni relâchée).
—
TLF :
B.
[− [En interrogation indirecte] Seule, la religieuse savait à quoi s’en tenir: elle avait l’habitude –Gilbert devrait comprendre à quoi il s’expose]− Après le présentatif voici ou voilà]Voici en quoi ses parents l’avaient contrarié dans ses goûts
—
>>La forme est interrogative indirecte.>>> « Quoi » n’est pas pronom relatif mais pronom interrogatif
Voilà ce dont parlent les gens (langue soutenue)
Une phrase complexe (principale + proposition relative) sur la base des deux phrases simples :
– Voilà cela (ce = cela)
– les gens parlent de cela
Le pronom relatif « dont » remplace le 2e « cela » qui est complément introduit par « de ».- 667 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Je soupçonne qu’on l’a donné – Je pense qu’on l’a donné – Je crois qu’on l’a donné
Il ne faut pas se méprendre : ce n’est pas parce que le verbe introducteur marque le doute que, systématiquement, il faille employer le subjonctif. Le subjonctif pose le fait concerné comme sujet de réflexion. Ce n’est pas ce qui se passe ici : le locuteur affirme sa suspicion.Je ne crois/pense/soupçonne pas qu’on l’ait donné : la question reste ouverte avec le subjonctif, le verbe introducteur à la forme négative le permet. mais on peut avoir aussi : je ne crois/pense/soupçonne pas qu’on l’a donné : l’opinion du locuteur qui emploie l’indicatif est arrêtée, il ne a remet pas en question.
Cette réponse a été acceptée par Andromeda. le 8 août 2023 Vous avez gagné 15 points.
- 4862 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Oui !
Quand l’adjectif « tout » en place de déterminant, est distributif (comme chaque) il est toujours au singulier.
Sinon, s’il marque l’intégralité on a effectivement « tous les » / toutes les /tout le
Sauf dans des expressions plus ou moins figées, du moins très courantes : tous azimuts – toutes choses – tous comptes faits (tout compte fait) – tous frais payés – toutes affaires cessantes – toutes voiles dehors – tous terrainsIci : on n’attend pas : Pour tous autres projets mais tous les ou tout.
Cette réponse a été acceptée par Cocojade. le 5 août 2023 Vous avez gagné 15 points.
- 3726 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Ce que cette appellation m’évoquait alors, c’est /ce sont des crânes de démons dont l’odeur soufrée est celle des œufs durs.
C’est est un présentatif (comme voici/voilà, il y a, par exemple). Ce qui suit est un attribut appelé aussi complément du présentatif.
Quand l’élément antérieur est au singulier, et que l’attribut est au pluriel, c’est, qui a un rôle de pivot, puisqu’il reprend un élément du contexte antérieur et annonce un élément postérieur, peut varier en nombre et s’accorder avec le groupe de mots qui le suit :
La foule qui s’amasse devant la porte, c’est/ce sont cent personnes déterminées
Mais on dira (et écrira) :
Ce bâtiment, c’est un grand nombre d’appartements vacants. (et non °Ce bâtiment, ce sont un grand nombre d’appartements vacants)Dans le cas qui nous intéresse, l’élément à gauche de c’est est le neutre « ce ». Le choix entre le pluriel et le singulier est donc possible. L’Académie dit qu’il est de meilleure langue d’employer le pluriel.
—
Ce que dit aussi le dictionnaire de l’Académie :
C’est, suivi d’un nom au pluriel ou d’un pronom autre que personnel, s’accorde avec celui-ci. Toutefois le singulier se rencontre parfois à l’écrit, particulièrement dans les cas suivants :– lorsque singulier et pluriel sont identiques pour l’oreille : Ce n’était pas des mensonges ;
– lorsque ce reprend un nom ou un pronom au singulier qui le précède : Le monument qu’on aperçoit, c’est les Invalides ;
– lorsque l’attribut, également appelé complément du présentatif, est formé de plusieurs noms coordonnés dont le premier au moins est au singulier : C’est le chocolat et les bonbons que préfèrent les enfants. Mais le pluriel est obligatoire quand l’attribut multiple développe un pluriel ou un collectif qui précède : Il y a cinq continents, ce sont…
Dans tous ces cas cependant, le pluriel est de meilleure langue.
Le singulier est obligatoire dans certains cas :
– quand le verbe est suivi de nous, vous : C’est vous tous qui avez décidé ;
– dans l’indication de l’heure, d’une somme d’argent, etc., lorsque l’attribut de forme plurielle est pensé comme un tout, comme une quantité globale : C’est onze heures qui sonnent ;
– quand le pronom en est intercalé dans l’expression : Je voulais vous rapporter des pleurotes, mais je ne sais si c’en est.
Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 6 août 2023 Vous avez gagné 15 points.
- 1427 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Le choix des temps est plein de nuances.
Il faut vraiment, pour pouvoir vous répondre, connaître deux choses :
– le contexte. C’est à dire : de quoi on parle, les circonstances du récit ou du discours, etc.
– l’intention de celui qui écrit.
Pour simplifier, enlevons la locution adverbiale sans doute et changeons la personne (ainsi on fait tomber l’homophonie entre conditionnel et futur)Voici les jeux de temps possibles pour cette phrase. J’ai essayé d’en indiquer les nuances. J’ai bien conscience que ce n’est pas si facile de maîtriser cet emploi des temps.
Toutes les phrases ci-dessous (jusqu’aux pointillés) sont au système du présent : elles s’insèrent, chacune, dans des textes au système du présent
[Système de temps : si j’écris au présent, j’ai droit à plusieurs temps . je peux évoquer le passé et le futur. exemple : Hier j’ai fait la tarte que je t’apporte et que nous mangerons ensemble demain.
Si j’écris au passé j’ai droit là aussi à plusieurs temps (e ne sont pas les mêmes : la veille j’avais fait la tarte que je t’apportais et que nous mangerions ensemble le lendemain.
Le jeu des temps est assez important pour les deux systèmes]1 S’il persistait il ne le protègera pas
L’imparfait n’est pas temporel mais modal, ce qui signifie qu’il n’indique pas un passé. C’est pour cela qu’on peut avoir un futur dans la principale. ce qui s’exprime ici dans la subordonnée (soulignée)c’est l’hypothèse, le fait envisagé. Aucun doute pour l’action qui en découlera (dans la principale (en gras).2 S’il persistait il ne le protègerait pas. C’est le même imparfait modal dans la subordonnée : hypothèse et non temps du passé. Cette fois-ci on a décidé d’exprimer la possibilité, l’éventualité avec le conditionnel dans la principale.
3 S’il persiste, il ne le protègera pas. Cette fois-ci, la subordonnée, avec le présent, indique une possibilité (plus forte qu’avec l’imparfait modal). C’est pour cela que la principale ne peut avoir qu’un futur et non un conditionnel qui serait en contradiction avec cette idée.
—-
Si on veut transposer ces trois phrases au passé :
1 S’il avait persisté il ne le protègerait pas. Plus que parfait modal : hypothèse + futur du passé (et non conditionnel) : fait envisagé, hypothèse.
2 S’il avait persisté il ne l’aurait pas protégé*. Plus que parfait modal (hypothèse) + conditionnel passé : possibilité, éventualité
3 S’il persistait il ne le protègerait pas. Imparfait : possibilité plus forte qu’avec le plus que parfait modal + futur du passé—-
* autre sens : fait non réalisé dans le passé
On a encore un autre jeu de temps possible : S’il persistait, il ne le protégeait pas : fait non réalisé dans le passé (imparfait modal dans la subordonnée et dans la principale).- 2279 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Leurs deux silhouettes se détachaient dans l’obscurité
C’est très simple :
Leurs est adjectif possessif. Il s’accorde avec le nom qu’il détermine : silhouettes.
Si le nom était singulier :
Ils ont mis leur chapeau.
—
Ne pas confondre avec un autre « leur » : pronom qui ne prend jamais d’S parce qu’il est déjà au pluriel.
Je leur dis (à plusieurs personnes). Si je ne m’adresse qu’à une seule personne j’emploie « lui » : je lui dis.
—-- 1698 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
Nul ne peut être parfait.
« Nul » est pronom, sujet du verbe (3e personne).- 648 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
Je ne dirai pas : je répète un test. On fait un texte, on le refait.
De même on fait un château de sable, on ne le répète pas.
Je dirais, c’est vrai : je répète un geste.
Selon l’Académie : Reprendre, une ou plusieurs fois, les mêmes mots, expressions ou idées.On peut aussi répéter un comportement : il répète ses erreurs / le processus,
Apparemment le verbe est possible quand le COD appartient au domaine abstrait.. Il répète les erreurs qu’il a commises, le processus qu’il a effectué…
On ne l’emploie pas avec un objet concret : il répète sa recette de tarte aux pommes mais non : °Il répète sa tarte aux pommes.- 1429 vues
- 8 réponses
- 1 votes
