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Il suffit de changer de personne de façon à éviter l’homophonie entre futur et conditionnel.
Diriez-vous :
Il vous demandera ou il vous demanderait donc de bien vouloir prendre en compte sa demande ?
Nous vous demanderons ou nous vous demanderions ?Il me semble que nous choisirions le futur.
Le conditionnel est donc inadapté et ne sert pas à atténuer la demande par politesse. C’est tout simplement une erreur que de l’employer ici.
Si on veut atténuer la demande, il faut choisir d’autres moyens :
Je me permettrai de vous demander de bien vouloir…
Pouvez-vous avoir l’obligeance de bien vouloir…
Etc.- 38222 vues
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Gérer la redondance » : emploi abusif du verbe « gérer » : administrer – diriger
Je comprends ta difficulté à/pour gérer cette entreprise
Un substantif ne peut être introduit ici par la préposition « à ».
Il faut choisir une autre préposition : avoir des difficultés avec/pour la gestion de cette entreprise– La préposition « de » est utilisée quand le complément est un substantif :
Nous sommes confrontés à une difficulté de livraison de votre colis . La préposition introduit un complément de nom qui caractérise le nom « difficulté », qui le classe dans un type de difficulté : la valeur est générique.– Les prépositions « à » et « pour » s’utilisent avec un verbe à l’infinitif :
Nous avons une difficulté à /pour livrer votre colis . Cette fois-ci on a affaire à une difficulté concrète que le verbe à l’infinitif précise.– la préposition « avec » remplit le même rôle (que « à »), mais devant un substantif (en général animé)
Nous avons une difficulté avec cette personne
Nous avons une difficulté concernant/en ce qui concerner la livraison de votre colis.
– parfois on a la préposition « dans » + substantif (selon le sens du verbe et du substantif
Nous rencontrons des difficultés dans cette affaire.Remarques :
-devant un substantif la préposition « à » n’a jamais le même sens que devant un verbe (infinitif). Il faut aller consulter l’entrée « à » d’un dictionnaire ( l’article est très très long)
– Je comprends ta difficulté à utiliser correctement la redondance – Je comprends ta difficulté en ce qui concerne l’utilisation de la redondance- 947 vues
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Si, pour toi aussi, l’amitié c’est sacré partage… .
Il ne faut pas voir la virgule comme placée après « si » mais comme encadrant « pour toi aussi » qui est un élément déplacé.
Si l’amitié c’est sacré pour toi aussi ,partage…
Si l’amitié c’est, pour toi aussi, sacré, partage…
On garde la virgule avant la deuxième proposition : « partage… » parce que c’est la principale et que sa position basique est d’arriver en premier. Si on la place en premier, et en deuxième la subordonnée :
Partage tes petits bonheurs si l’amitié c’est sacré pour toi aussi
Proposition principale proposition subordonnée conjonctive- 993 vues
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1.ça arrive que de la poussière s’accumule sous les meubles.
2.ça se produit toujours de beaux évènements en sa présence.Remarquez que la construction n’est pas la même.
En phrase 1, nous avons « que » qui introduit la proposition relative : que de la poussière s’accumule.
En phrase 2, nous n’avons pas le pronom relatif « que », qui serait nécessaire pour introduire la proposition soulignée, ni de verbe pour cette proposition.
On pourrait écrire : ça se produit toujours que de beaux événements surviennent en sa présence.à noter, comme vous le dit Joëlle, que les formulations avec « ça » sont réservées à l’oral ou pour un écrit qui simule peu ou prou l’oral.
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Ils souhaitent être avertis.
Le participe passé est accompagné de l’auxiliaire « être ». L’accord se fait avec le sujet qui est au pluriel.Cette réponse a été acceptée par MaryT. le 4 novembre 2023 Vous avez gagné 15 points.
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L’horizon est perçu comme une ligne. La préposition « sur » convient très bien, d’autant que son verbe, « river » suggère un support. Il ne peut s’accommoder de la préposition « vers ».
Il parcourt la route le regard rivé sur l’horizon.
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Dans la mesure où vous voulez faire valoir que votre offre est multiple en ce qui concerne les crédits et les assurances, le pluriel semble mieux adapté.
Mis au singulier, les noms « crédit » et « assurance » ont une valeur générique qui convient également.Cette réponse a été acceptée par Alex007. le 3 novembre 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Elle observa le décor qui l’avait vue grandir
Lorsqu’il est suivi d’un verbe à l’infinitif, le participe passé s’accorde si son complément direct* est l’agent de l’infinitif.
Les bernaches que j’ai vues migrer reviendront l’an prochain. « que » est l’agent de « migrer »C’est bien le cas pour votre phrase.
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Le participe passé suivi d’un infinitif ne s’accorde pas si le pronom complément direct* (le, la, les, que) est complément direct (CD) de cet infinitif.
Les cadeaux des enfants, je les ai envoyé chercher par Pierre. > « les » est COD de « chercher »*attention : bien lire complément direct et non complément d’objet direct
Cette réponse a été acceptée par Christall. le 4 novembre 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Chris tourna les talons, suivi de Charles.
En effet, « suivi » est le participe passé et non le passé simple du verbe.
Il semble que votre hésitation vienne de ce que vous n’avez pas repéré la forme passive. Il y a eu ellipse de l’auxiliaire.
Charles tourna les talons – il (était) suivi de /par Charles.
Charles est l’agent (celui qui fait l’action, qui agit) mais il n’est pas sujet : il est complément d’agent. Le sujet est Charles qui subit l’action (l’objet)(Si je transforme la phrase en gras à la forme active, l’agent devient sujet et l’objet complément (direct) : Charles suivait Chris.)
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Parce que « seuls » est adjectif attribut du sujet. Il est introduit auprès de ‘ils » par le verbe sous-entendu « être ».
Ils n’auraient pas pu faire cela étant seuls.
« Seuls » signifie ici « non accompagnés » > Ils n’auraient pas pu faire cela non accompagnés.
« Tout » est adverbe renforçant l’adjectif. Il signifie ici « totalement ».- 1434 vues
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