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Bonjour soleil,
Pour répondre à votre question (qui est : Pouvons–nous mettre deux points, après « comme » ?) :
Le Traité de la ponctuation française (Jacques Drillon, Gallimard, 1990, p. 409, n° 19) prévoit ce cas:
Le deux-points est facultatif après les locutions qui annoncent une suite comme : « (à) savoir », « soit », « tel(s) (sont) », « ainsi », « voici », « comme« . (C’est moi qui ai graissé.)
La réponse à votre question est donc affirmative : on peut mettre un deux-points après comme, mais, bien entendu, ce n’est pas obligatoire.
Vous remarquerez que J. Drillon donne lui-même un exemple d’emploi des deux points après comme annonçant une suite.
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Bonjour PMI38
Votre question est intéressante.
Voici ce que dit l’excellente Banque de dépannage linguistique (BDL) :
« Il est à noter que le verbe se souvenir, qui s’emploie normalement avec de dans ce cas, s’emploie parfois, sous l’influence de se rappeler, sans préposition. Cet emploi n’est pas condamné, mais certains grammairiens trouvent préférable, dans la langue soignée, de recourir à la préposition.
Exemples :
– Je me souviens de lui avoir rendu les clés.
– Je me souviens lui avoir rendu les clés. »
Personnellement, je préfère la première rédaction.
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Bonjour Hola,
Quand il s’agit de la formule d’appel d’une lettre ou d’un courriel, on utilise en principe la majuscule dite « de référence » ==> Monsieur le Rédacteur en chef,
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Bonjour Couette,
Je vous propose :
Le père demande à son fils s’il peut lui être utile. Ce dernier lui répond que non et le remercie. Ensuite, ils prennent congé.
Cette réponse a été acceptée par Couette. le 1 avril 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir Line !
1° Pour répondre strictement à votre question :
Tout dépend du sens de vos phrases :
a. Si vous voulez dire que ces robes ne sont pas confectionnées de la même manière (faites peut vouloir dire « confectionnées »), il est, théoriquement, possible d’avoir recours aux adverbes pareil (invariable) et pareillement. ==> Ces robes ne sont pas faites pareil ou pareillement. J’ai dit théoriquement car pareil adverbe est considéré comme familier et pareillement n’est pas courant.
b. Si vous voulez dire (ce que je crois) que ces robes ne sont pas semblables (par leur aspect, leur forme…), il convient de recourir à l’adjectif (variable, comme presque tous les adj.) pareilles. Ces robes ne sont pas faites pareilles.
2° Pour améliorer les phrases soumises (si cela vous intéresse) :
a. Je vous suggère, pour le sens 1°, a : Ces robes ne sont pas faites/confectionnées de la même manière.
b. Pour le sens 1°, b, il est préférable d’écrire : Ces robes ne sont pas semblables/sont différentes.
Bonne soirée. 🙂
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En ce qui concerne votre ex., je suis d’accord avec vous.
Mais j’ai conclu prudemment : « Fondamentalement, ici [donc dans : Soyez prêt à temps !], à temps apporte une information (pour le moins) redondante (= inutile), ce qui est le critère même du pléonasme. »- 14411 vues
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A mon avis, c’est un pléonasme,une périssologie (descendre en bas, par ex., est considéré comme à la fois un pléonasme et une périssologie).
En effet :
– selon le Dictionnaire de l’Académie française, prêt signifie :
« Qui est en état de, préparé pour, disposé à. Être prêt à partir. L’équipage est prêt à virer. Il ne se sent pas prêt pour passer l’examen. Je suis tout prêt à vous croire. Il est prêt à tout pour réussir. Je suis prêt à parier qu’il a oublié. »
« Absolument. Tenez-vous prêts ! Passez me chercher dans une demi-heure, je serai prêt. »-… et à temps = « assez tôt ». Pour le GR, à temps = « juste assez tôt ». Le contraire est trop tard.
Or il ne viendrait à l’idée de personne de dire Soyez prêt* trop tard ! (!), pas plus que montez en bas.Fondamentalement, ici, à temps apporte une information (pour le moins) redondante (= inutile), ce qui est le critère même du pléonasme.
* Dans le sens ci-dessus.
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Bonjour Juliano,
Les deux phrases me paraissent correctes. Notamment, vous avez bien employé le verbe primer : il convenait d’éviter prime sur.
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Je réponds à votre seconde question :
Bien des auteurs rédigent des phrases commençant par ou, ou bien, ou plutôt... Voici un ex. (cité par le Bon usage) parmi d’autres : C’est la Littérature qui est ironie, le langage constituant ici l’expérience profonde. Ou plutôt, la Littérature est ramenée ouvertement à une problématique du langage (, Degré zéro de l’écriture, II, 5).
Toutefois, il est prudent d’éviter d’imiter ces auteurs, car Des esprits logiciens considèrent comme une faute le fait de mettre une conjonction de coordination après un point. (cf. Le « Grevisse » actuel, n° 1084).
Notez qu’il a fallu attendre 1998 pour savoir où est ce fameux Ornicar !- 5172 vues
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Bonsoir,
Voyons ce qu’en disent de nombreux ouvrages de référence.
Le lexique que vous citez écrit effectivement la première guerre mondiale (et la seconde guerre mondiale, mais la Grande Guerre) ainsi que Le TLFi .
Mais l’Académie française écrit : La Première Guerre mondiale, comme le Grand Robert, le « Lacroux », le Grand Larousse illustré 2015 et le « Larousse » en ligne.
Ce dernier ouvrage nous explique :
« Guerre dans les noms propres de conflits. Dans les expressions qui désignent une guerre déterminée, guerre s’écrit avec une minuscule, sauf dans la Première Guerre mondiale (ou la Grande Guerre) et la Seconde Guerre mondiale. On écrit en revanche avec une minuscule à guerre : la guerre de Cent Ans, la guerre des Deux-Roses, la guerre de Dévolution, la guerre de Sécession, etc. »Les dictionnaires des difficultés de Hanse, de Péchouin/Dauphin et de Girodet ont également enregistré la Première Guerre mondiale.
La grammaire Le Bon usage a retenu l’orthographe avec les deux majuscules.Celui de Colin admet les deux graphies (avec ou sans majuscules). (Le « Thomas », curieusement, s’abstient.)
Je m’abstiendrai de commenter le graphique de Ngram Viewer car certains des ouvrages correspondants comportent des discordances (par ex. entre le titre et le corps du livre).
Ma conclusion : La très grande majorité des ouvrages de référence (dont le dict. de l’Ac. et le B.U.) préconisent La Première Guerre mondiale (alors qu’on écrit : la guerre de Crimée, la guerre de Corée, la guerre des Six jours, la guerre des Boers, etc.). Je pense que l’on a voulu employer deux majusc. pour chaque conflit mondial compte tenu de leur importance. A mon sens, ça se défend bien.
Pour ma part, je privilégierais donc la graphie comportant un p et un g majuscules, sans pour autant condamner l’autre écriture.Bonne soirée.
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