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Je ne suis pas certain que l’usage de « slash » (guillemets + italique) soit très orthodoxe en français ! 🙂
Les exemples cités s’écrivent avec une barre oblique, d’après le Traité de la ponctuation française de Jacques Drillon (Gallimard, 1990, p. 432) !
J’ajoute cet extrait du « Lacroux » :
« À Typographie, le 8 novembre 1997.
P. CAZAUX : Accepteriez-vous des choses comme cela : la Belle de Cadix, avec Carlo Di Angelo/Katya Blas/André Avon.
Non (virgules).
P. CAZAUX : [Ou comme :] la bataille juridique Apple/Microsoft.
Éventuellement (mais « entre Apple et Microsoft » ou « d’Apple contre Microsoft » serait meilleur). »
N.B.: sur la raison pour laquelle entre ne nous intéresse pas ici, voir le second message du questionneur.
De toute façon, les typographes n’ont pas le monopole de la question de l’emploi de l’oblique. A cet égard et comme je l’ai déjà écrit, un grand spécialiste de la ponctuation comme Jacques Drillon est tout aussi légitime à traiter de cette question qu’un ouvrage de typographie.L’excellent TermiumPlus prévoit aussi ce type d’emploi :
« 6.12.6 Comme mot de liaison
Comme l’oblique peut remplacer des prépositions ou des conjonctions, elle sert fréquemment à former des expressions elliptiques. Dans l’exemple suivant, l’oblique équivaut à la préposition entre :
Voilà pour la différence artisan/bourgeois (E. Le Roy Ladurie). »Une précédente discussion sur la barre oblique se trouve ici.
Bonne nuit. 🙂
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Bonsoir,
Depuis la seconde moitié du XXe siècle, la préposition sur connaît un grand succès : de nos jours, on est sur beaucoup de choses : On travaille sur Paris, On est sur un produit haut de gamme. On est là sur le long terme. Etc.
Une bonne référence : Le Bon usage actuel, n° 1049 (emplois respectifs de sur, dans et à) et n° 1071 (étude plus générale de/sur sur).- 5029 vues
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Bonsoir Christophe.
Pourquoi n’écrivez-vous pas L’interaction entre le microbiote et l’environnement ?
Il existe un signe qui approche deux termes et s’emploie souvent pour exprimer l’idée d’une relation entre deux choses (au sens large) :l a barre oblique. On peut dire qu’elle remplace entre + article + et + article.
Ex. : La guerre Iran/Irak. Les relations parents/enfants. Le dialogue Nord/Sud.
Ce qui donnerait :l’interaction microbiote /environnement.A mon sens, la barre oblique est plus appropriée que le tiret, et l’absence de toute ponctuation ne convient pas ici.
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Geoker,Il faut distinguer :
– importe du verbe importer (« introduire des marchandises sur le territoire national » ou « être important », notamment), qui varie : tu importes, ils importent, etc., et
– importe dans les locutions peu importe, qu’importe, n’importe, n’importe quel, n’importe lequel, etc., où importe est invariable.- 65913 vues
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Bonjour Juju,
Pour ma part, je pars du principe suivant : en français, la minuscule est la règle ; la majuscule, l’exception. Dès lors, je ne mets une initiale majuscule à un mot que lorsque cela s’impose vraiment. Or, ici, j’entends C’est une passionnée d’histoire comme « C’est une passionnée d’histoire en tant que matière » (comme on dirait Je suis passionné de sport, d’échecs, de géographie, par ex.). Je n’emploierais donc pas la majuscule.
Sans doute la Banque de dépannage linguistique écrit-elle : « Cependant, il [le mot histoire] prend parfois la majuscule lorsqu’il est employé absolument, c’est-à-dire sans complément ni qualificatif, au sens de « science du passé », dans une sorte de personnification. Dans certains contextes, la majuscule permet d’éviter une ambiguïté. » Certes l’Académie française dit-elle, dans son dictionnaire (certains écrivent dans son Dictionnaire) que lorsque le vocable histoire désigne « L’évolution de l’humanité prise dans son ensemble, il s’écrit parfois et assez librement avec une majuscule. »
Mais elles écrivent que, dans ces sens, histoire prend parfois la majuscule ou s’écrit parfois […] avec une majuscule. J’en conclus que 1) ce n’est pas l’usage ordinaire et 2) qu’il n’est pas obligatoire.
Dés lors, puisque dans votre phrase, le mot histoire n’est pas employé ainsi, que, surabondamment, même dans ces sens, la majuscule ne serait aucunement obligatoire et en vertu du principe posé plus haut, j’en reste à C’est une passionnée d’histoire.
Par contre, si cette personne écrivait : Je suis passionnée par l’Histoire au sens de l’ « évolution de l’humanité » , je ne considérerais pas la majusc. comme fautive. Plus généralement, ne seraient pas incorrects (sans que pour autant le H soit donc obligatoire) : le cours de l’Histoire, l’accélération de l’Histoire, un tournant de l’Histoire.
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Bonjour Ingrid,
Oui, certains font encore une différence : ils disent qu’il convient d’employer le verbe avoir quand on veut insister sur l’action et être sur le résultat de celle-ci.
Toutefois, une phrase comme quand les technologies ont apparu sonne mal de nos jours, et l’Académie française dit qu’aux temps composés [apparaître] s’emploie surtout avec l’auxiliaire être, plus rarement avec l’auxiliaire avoir.
Ma conclusion : Sans hésiter, j’emploierais être dans votre phrase.
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Narcisse bonsoir,
Joëlle ne vous a pas dit que n’importe quel était parfois invariable. Si vous voulez dire que n’importe quel est correct dans un certain cas, c’est exact. Ex. : Elle a choisi n’importe quel pantalon. Toutefois, ici, je ne dirais pas que cette loc. adjective indéfinie est invariable, mais qu’elle s’accorde avec le nom qui la suit, qui se trouve être un substantif masc. sing. Mais on peut soutenir que c’est un affaire de définition.
Quoi qu’il en soit, ce serait une faute de répondre Oui, n’importe quel à à une question comme Puis-je venir n’importe quel mois/jour/semaine ?
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Bonsoir à vous deux.
Voici une réponse.
Compte tenu de celle-ci notamment, j’écrirais : L’inspecteur posa les questions clés.- 20615 vues
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Le contexte implique une idée de pluralité. ==> petits biscuits.
J’écrirais donc ici : tout petits biscuits, et non « tout petit biscuit ».
Tout est ici adverbe et signifie (à peu près) « très ».
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Bonsoir Nabil,
Votre phrase ne comporte aucune faute d’orthographe.
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