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Bonjour ncha,
Le participe passé employé avec avoir s’accorde avec le C.O.D. qui le précède. Elle a inspiré quoi ? Réponse : que, qui représente les principales remarques et suggestions, qui est féminin pluriel et précède le participe passé ==> Voici les principales remarques et suggestions qu’elle m’a inspirées.
N.B. : m’ n’est pas C.O.D. mais C.O.I. Elle a inspiré les principales remarques et suggestions à qui ? Réponse : à m’ (à me, à moi).
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Bonsoir Xalef,
1. Je dirais : ce sont bien les fils de leur père (avec père au singulier donc), comme on dit : c’est bien la fille de sa mère, c’est bien le fils de son père.
2. Les fils, leur père et le pouvoir (s’il s’agit des fils du même père). Je ne sens pas ici la nécessité de considérer plusieurs fratries (« masculines ») avec chacune leur père.
3. La relation père-fils (ou : la relation père/fils). Un psy ne mettra pas de s à père. La relation mère-fille. La relation mère/fille.
4. A quoi sert la vie si les enfants en font plus que leur père ? Il n’est pas nécessaire de considérer plusieurs fratries (ici : plusieurs groupes de frères) descendant chacune d’un père différent ; cela se lit et se comprend très bien ainsi.- 3117 vues
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Piclou,
vous pourriez écrire :
Aussi […] exposé, à savoir :
– soit la densité ;
– soit le champ.- 2745 vues
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Joëlle, Czardas,
Vous avez indiqué la règle générale d’accord du participe passé (ci-après PP) suivi d’un infinitif et le procédé pratique général à appliquer pour savoir si le PP doit être accordé ou non. Vous pensez qu’il convient d’écrire : La synthèse qu’on lui a donné à rédiger.
Mais il se trouve que pour donné suivi par la préposition à (poureu et laissé également) il existe une règle particulière, qui doit donc prévaloir sur le principe général.
– Selon cette règle particulière, « on peut soit laisser ces participes passés invariables, soit les accorder avec complément d’objet direct qui précède. »
« La leçon que je lui ai donnée à étudier. (Ac.)
C’est la région qu’on m’a donné à cartographier. »
Cf. Henri Briet, L’accord du participe passé, De Boeck Supérieur, 7e édition, 2010, 208 p., p. 118.– Le Bon usage actuel considère aussi que donné suivi d’un infinitif introduit par à constitue un « cas particulier » (cf. § 951, b, 5°) au sein de la question plus générale du « Participe passé suivi d’un infinitif » (titre de ce § 951) et donne des indications particulières pour le traiter :
« Avec donner à (où le sens du verbe est plus proche de son sens habituel), le participe varie ordinairement : Ces troupeaux fabuleux que l’on m’a donnés à égorger (, dans le Figaro litt., 27 sept. 1947). — La leçon que je lui ai donnée à étudier (Ac. 1932). — Ex. où donné est invariable : Je fus tellement pris par ces vers que l’on m’avait donné à apprendre que […] (, De l’âge divin à l’âge ingrat, p. 117). — Dans les pages que j’avais […] donné à lire autrefois à Janson (, Maître de la Mitidja, p. 16). »« Eu, donné et laissé, suivis d’un infinitif introduit par à , sont tantôt laissés invariables, tantôt accordés avec le pronom objet direct qui précède (quoique l’on puisse, comme dans la règle énoncée plus haut, le rapporter à l’infinitif). »– Toujours pour le cas particulier de donné suivi d’un infinitif précédé de à, Maurice Grevisse indique : « En général, on a le choix entre l’accord et l’invariabilité du participe : […] Les devoirs qu’on m’a donné(s) à faire. »
Cf. Savoir accorder le participe passé, Ed. Duculot, 1983, 90 p., p. 33,– Etc.
Conclusion : Compte tenu de ce qui précède, on peut écrire soit La synthèse qu’on lui a donné à rédiger soit La synthèse qu’on lui a donnée à rédiger.
Bravo Tony !
Bonne soirée à tous.
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Line,
Il faut prendre en considération ce qu’a écrit Christian : tranquille pépère est en effet une « expression toute faite », une locution que l’on trouve dans le Dictionnaire historique de la langue française (version électronique par ex.) et dans le Wikitionnaire.
Elle s’emploie adverbialement. Il faut donc écrire : Ils sont installés tranquille pépère sur le canapé.- 4051 vues
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En attendant que le lien de Florence reprenne de l’activité, voici quelques ex. où rien = « quelques chose » :
» Vous me désobligeriez si vous touchiez à rien (Je vous rends responsable si rien s’ébruite dans la presse (M.
Il m’était interdit d’y rien prendre (A. La bonne vieille est loin de rien soupçonner (J.- 14432 vues
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Oui, très forte ! Parangon (!) en vocabulaire ?
Exhaustif signifiant « qui épuise la matière, le sujet » et aperçu « exposé succinct d’un sujet », je vois même un oxymore dans aperçu exhaustif.
Obscure clarté est considéré comme un excellent oxymoron ; mais il est de Corneille !- 2207 vues
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Bonsoir,
Un mot en apostrophe est « un nom ou un pronom (ou un syntagme nominal ou pronominal) désignant l’être animé ou la chose personnifiée à qui on s’adresse. »
Exemples : « Toute espérance, enfant, est un roseau. / Dieu dans ses mains tient nos jours, ma colombe (, Rayons, XXXIX [poème adressé à sa fille] ). — Lune, quel esprit sombre / Promène au bout d’un fil, / Dans l’ombre, / Ta face et ton profil ? (Musset). »
Cf. Le Bon usage, électronique, § 376
Cette réponse a été acceptée par sandra45. le 17 avril 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
1° Les critères et les ex. que je donne dans ma précédente réponse concernent plus particulièrement la proposition subordonnée infinitive (P.S.I. ci-après. ). Il convient de savoir toutefois que certains grammairiens (par ex., Cécile Narjoux, 2018) ne font pas de différence entre P.S.I. et P.I. et que selon Le Bon usage et Al. Lorian « seul l’infinitif de proposition subordonnée peut former une proposition infinitive » (à deux conditions).
2° Existe-t-il des P.I. indépendantes ou principales ? Nature de, par ex., Ne pas fumer (cf. vos questions, Laurence) ?
Il est bien évident que cette question est sans objet pour les grammairiens qui nient l’existence de la notion de PI. (cf. point 4 de ma première réponse).A l’opposé, d’autres grammairiens (ex. : Pellat, Fonvielle, dont je partage la manière de voir) admettent le concept de P.I. et les notions de proposition subordonnée infinitive (créée par la tradition gram.) , de P.I. principale et de P.I. indépendante.
Ils distinguent :
a) L’infinitif en proposition principale ou indépendante : Cet infinitif s’emploie dans les phrases injonctives (il remplace l’impératif ; ex. : ne pas fumer dans le hall), exclamatives (Hé quoi ! charger ainsi cette pauvre bourrique ! La Fontaine), délibératives (Que faire ? Où aller ?) et de narration (infinitif dit « de narration » ; ex. : Et de pleurer plus fort.).
b) l’infinitif en proposition subordonnée : voyez les deux critères et des ex. dans mon précédent message. La P.S.I. équivaut à une subordonnée complétive conjonctive : J’entends siffler le train. ==> J’entends que le train siffle.
c) l’infinitif en corrélation avec un auxiliaire : Il va pleuvoir. Il doit continuer à travailler. Hollande a fait construire une pyramide. L’accusé laisse parler son avocat. Dans les deux derniers ex.,le sujet de l’auxiliaire est la cause de l’action verbale à l’infinitif. Ce dernier peut avoir son propre sujet (= son avocat).Source : J.-C. Pellat, S. Fonvielle, M. Grevisse, Le Grevisse de l’enseignant. Grammaire de référence, Magnard, 2017, p. 174-176.
Pellat est un des trois auteurs de la Grammaire méthodique du français, considérée par beaucoup comme la deuxième meilleure grammaire actuelle (après Le Bon usage).- 2660 vues
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Bonjour Line,Vous voulez vraiment utiliser cette expression ?
L’Académie française dit qu’elle est « à proscrire, même de la langue familière ».
Dire, ne pas dire :
« En mode s’entend régulièrement aujourd’hui dans une langue particulièrement relâchée pour indiquer la manière dont se fait telle ou telle chose. Il s’agit d’une extension du nom masculin modetel qu’il est employé d’abord en musique : en mode majeur, en mode mineur, puis dans des domaines techniques, en mode *** cté, en mode autonome, etc., mais il s’agit d’une extension fautive. Cette locution est employée aujourd’hui soit avec le sens d’« à la manière de, comme », ou pour porter un jugement sur la manière, réelle ou supposée, dont a agi la personne qu’on évoque : Elle s’est endormie en mode tortue retournée, pour « elle s’est endormie sur le dos », Il lui a répondu en mode « cause toujours », « il a répondu en manifestant que son interlocuteur ne l’intéressait pas ». Il convient de rappeler qu’il s’agit là de tours qui sont à proscrire, même de la langue familière. »- 2458 vues
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