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Bonjour Gombro, Bonjour Laurence,
Vous avez bien lu le Bon usage actuel. En effet, « le subjonctif se met souvent quand l’antécédent contient un superlatif relatif ou un adjectif impliquant une idée superlative (seul, premier, dernier, principal, unique , etc.). »
Toutefois, souvent ne signifie pas toujours, et d’ailleurs le « Grevisse » donne plusieurs ex. contenant l’indicatif.
Alors quand le subj? et quand l’indic. ?
Il n’y a pas, à proprement parler, de règle. Le spécialiste du subj. Cellard dit seulement que ce mode est « plus habituel » que l’indic. dans les constructions le seul qui/que, le premier qui, le dernier qui, etc. Il donne ces ex. : Maubeuge est la dernière ville que j’aie visitée. « Excella » est la première machine dont nous soyons pleinement satisfaits. C’est la dernière offre que nous puissions vous faire. M. N… est le dernier représentant qui sache se faire des amis. Pas d’ex. de l’indic. Le B.U. actuel, § 1117, donne cet ex. avec l’indic. : Les visites de Swann avaient été les dernières qu’elle avait reçues (
Cependant, il importe de noter que d’excellents grammairiens – Hanse, Girodet…) – font une différence d’emploi. Le premier cité écrit : Ajoutons que l’indicatif s’impose si l’on affirme sans réserve un fait considéré dans sa réalité bien constatée. C’est la première fois qu’il nous rencontre.
Le second dit que le verbe se met à l’indicatif si l’on constate un fait : Quand on arrive sur la place, le premier édifice que l’on voit est la mairie. Le subjonctif , très fréquent, apporte une nuance de conséquence et de sentiment (crainte, désir, espoir, etc.) : la première chose que nous puissions faire, c’est d’avertir notre collègue. (Art. Le premier.) C’est bien la dernière solution que je puisse adopter ! (Ici , il y a une intention + un refus ; art. Le dernier.)Conclusion : certains se bornent à constater que le subj. est le plus fréquent et que l’indic. se trouve.
D’autres font dans la nuance et préconisent l’indic. quand on constate un fait. Pour ma part, j’agis de la sorte (sans considérer le subj. comme fautif).Cette réponse a été acceptée par Gombro. le 22 avril 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Tony, consolez-vous : dans certaines régions, ravoir a une conjugaison complète.On trouve parfois ravoir conjugué au futur simple et au conditionnel. Il parait que c’est alors familier et par plaisanterie. L’ex. ci-dessous m’apparaît différent, mais il date du XIXe s.
« Je
pense à ravoir mon prieuré, et je crois que je le raurai. »Paul-Louis, Courier, Pamphlets politiques, LettreVII.Le Littré regrette l’absence de l’imparfait : « L’imparfait je ravais ne serait pas déplaisant. »
Le B.U., § 173 :
« Ravoir n’est admis par l’ Ac. 1935 qu’à l’infinitif ; la graphie r’avoir (J. Rivière, Allemand, p. 116) montre que certains écrivains ont pourtant des scrupules. Selon le Robert, le futur et le conditionnel “ se rencontrent parfois dans la langue familière par plaisanterie ”.Le verbe a une conjugaison complète (comme avoir) dans le fr. pop . de diverses régions. Beaucoup d’exemples écrits (même à l’infinitif) reflètent, non l’usage des auteurs, mais celui de leurs personnages : Tu les rauras [en italique] tes hommes ( La Varende). — Une voyante me l’a annoncé, que nous r’aurions la guerre (Colette). — Il les ravait bien toutes les deux (J. Renard). »Céline préfère : On réaura son plein d’essence (« Les beaux draps »).
Quant au Monde, il nous apprend que Ravoir est « verbe du 3e groupe se conjuguant avec le verbe avoir« .
Voilà qui devrait vous aider à passer une belle nuit ! 🙂- 9052 vues
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Soso,
Je ne dirais pas Cet avis est contraire avec la décision, mais Cet avis est contraire à la décision.
Je n’ai jamais entendu ou lu contraire avec la décision ou un équivalent (contraire avec la loi, contraire avec le règlement, etc.).
Voyez vous-même comment s’expriment les auteurs.Excusez-moi pour le retard…
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Bonsoir Lili,
Que faut-il lire ? Bougon ? Boujon ? Un autre mot ?
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Bonsoir à tous !
Merci bien Florence.
Cette réponse appelle de ma part les commentaires suivants :
1° Cette réponse est intéressante surtout parce qu’elle n’est pas catégorique. P. Vannier (qui n’est pas de l’Ac. fr., comme l’a fait remarquer Czardas il y a quelque temps) n’écrit pas que le pluriel pommes dans plants de pommes de terre est fautif*, mais que le singulier est de meilleure langue, que l’on trouve ce pluriel chez de bons auteurs et qu’il est préférable de le réserver à un certain cas.
Il a bien fait de ne pas être catégorique, car, comme je l’avais indiqué, l’Académie française donne comme exemples d’emploi de plants : Arroser des plants de tomate et Un plant d’artichauts (ce qui donne, bien évidemment, en écrivant plant au pluriel : des plants d’artichauts).
2° Cette réponse ne donne pas tort à ceux (Tony, Christian, l’instituteur concerné…) qui, comme moi, pensent que le pluriel et le singulier sont possibles. Elle n’infirme aucunement l’idée que j’ai défendue (et que je continue à défendre), selon laquelle il convient d’écrire pomme au singulier ou au pluriel selon l’acception du mot plant au sens de l’Académie*.
* « PLANT n. m. xve siècle. Déverbal de planter. Jeune tige récemment plantée ou destinée à l’être. Un plant de vigne, de tabac. Arroser des plants de tomate. Un plant à racines nues, en motte. Un plant en pot. Jeune plant, nouveau plant, en parlant de la vigne ou des arbres fruitiers, qui ne donne pas encore ou commence à donner ; en parlant des autres arbres, qui n’a pas plus de vingt ou trente ans. Gros-plant, voir ce mot. Par ext. Ensemble des végétaux de la même espèce plantés sur un terrain et, par méton., ce terrain lui-même. Un plant d’artichauts. »
La question de Laurence était fort intéressante et vaut bien un vote positif supplémentaire. En revanche, j’aimerais bien avoir une copie (anonymisée bien entendu) de la question posée à V. et de sa réponse, pour mes archives. Gracias.
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Bonsoir Soso,
Il est surprenant que entraîne, en principe, le subjonctif. ==> Il est surprenant que le professeur ait considéré…
En construction personnelle, le subjonctif est également de mise :
Je suis surpris que tu ne m’aies pas répondu.- 1575 vues
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Bonjour Soann,
Quand le PP fini commence une phrase sans verbe, il s’accorde ou reste invariable.
Alors, fini la bonne vie ! Henri Troyat
Finie la vie glorieuse[…] A. Camus
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Bonjour Guilaine
Elle s’est faite belle. Verbe pronominal réfléchi : on fait l’accord du PP avec le sujet.
Elle ne s’est pas fait attendre : PP fait suivi d’un infinitif: fait invariable.- 3577 vues
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Bonjour MANGOT,
S’il est question de plusieurs musiques tziganes, grecques, etc., on mettra la marque du pluriel à chaque adjectif.
Dans le cas contraire, les adj. restent au singulier.- 1204 vues
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Bonjour,
La question posée par Virginie est de savoir si le verbe est au singulier ou au pluriel (ici : 3e personne du sing. ou du plur.) quand une majorité ou la majorité est sans complément et sujet.
Il n’y a donc pas lieu d’invoquer ici l’article d’A. V. Thomas (règle générale + ses ex.), qui concerne uniquement le cas où la majorité/une majorité est accompagné d’un complément, et ce, d’autant que point n’est besoin d’une règle (il suffit de remplacer le verbe du 1er groupe en -er par, par ex., un verbe du 3e groupe).
Virginie, quand le nom majorité est singulier et qu’il est employé sans complément, le verbe reste forcément au singulier. Diriez-vous ici Une/la majorité sont…? Ou Une/la majorité font… ?- 18105 vues
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