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Bonjour à tous !
Tony, s’il y a des contributeurs que je ne considère pas comme des « ânes », des « clowns », etc., vous en faites bien partie. J’ai loué récemment votre volonté de toujours approfondir les questions ; vous l’illustrez encore aujourd’hui.
Vous devriez corriger l’erreur « de plume »concernant « jeune pousse », si ça vous est encore possible.
S’agissant d’ailleurs, des équivalents de ce terme officiel, je note que les pluriels « start-up » , »start-ups »et « startups » seront bientôt enregistrés par le Dictionnaire de l’Académie en ligne. Affaire à suivre car, pour « hold-up », cet ouvrage n’a enregistré que « holdups » (et donc non pas « hold-ups »).Il est à espérer aussi que les autres dictionnaires se mettront rapidement à jour.
Puisque vous n’en parlez pas, je suppose que Marc ne vous a pas (encore ?) répondu pour ce qui a trait à une/la majorité non suivi d’un complément : verbe au sing. ou au plur. ? Sa réponse ne sera pas nécessairement pour moi parole d’évangile, mais j’aimerais bien connaître l’argumentation sur laquelle il fonde son opinion « évidente » en faveur de la singularité systématique du verbe.
Merci bien pour cette réponse ainsi que pour toute la sympathie que vous dégagez. 🙂
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Mark,
Pour ma part, je n’utiliserais ici ni la barre oblique ni le trait d’union ni le tiret.
J’écrirais Je souhaite une table pour 5 ou 6 personnes (ou : pour cinq ou six personnes) et Demain, il fera 22 ou 23° C. . En effet, écrire 22-23° C (ou qqch. de ce genre) pour signifier qu’il fera de 22 à 23° C (ou que la température sera comprise entre 22 et 23° C) serait inapproprié, sauf si l’on voulait pendre en considération, dans un cas particulier, les températures de 22,1° C, de 22,2° C, etc.
Mais peut-être avez-vous des contraintes d’écriture…
Bonne nuit.
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Bonsoir Sandra,
Claires mais incomplètes. De plus, il aurait fallu indiquer d’emblée que le terme apposition (AP) a des sens assez différents selon les grammairiens et préciser lequel on retient. Pour ma part, je vais retenir la définition donnée par le Bon usage, qui est claire et brève : « L’apposition est un élément nominal placé dans la dépendance d’un autre élément nominal et qui a avec celui-ci la relation qu’a un attribut avec son sujet, mais sans copule » (§ 340). Quant au complément du nom (CN), c’est un mot, un groupe (de mots), une proposition qui se subordonne à son support pour en préciser le sens. Par ailleurs, pour bien saisir la portée des différences existant entre l’AP et le CN, il importe de connaître les similitudes (totales ou partielles) qui les rapprochent. Enfin, un seul ex. ne peut suffire au cas présent. De plus, il n’est pas indiqué, dans cet ex., quels sont les mots qui constituent l’AP. (ce qui n’aurait pas été inutile pour certains sans doute).
1° Tant l’AP que le CN remplissent une fonction secondaire* dans la phrase, subordonnée à un nom ou à un élément nominal. Ex. : L’île de Ré (L’île de = AP). La ville de Paris (La ville de = AP). Une machine à coudre (à coudre = CN). Le jardin du voisin (du voisin = CN).
* Pour dégager la structure d’une phrase, on distingue les termes qui sont en relation directe avec le prédicat (élément central de la phrase) et qui remplissent les fonctions principales dans la phrase (sujet, C.O.D., CO.I., compléments adverbial essentiel ou circonstanciel, attribut du sujet…) des termes a) qui sont subordonnés aux termes qui remplissent ces fonctions principales et b) qui remplissent les fonctions secondaires (CN, AP, épithète, complément de l’adj. , complément de l’adv., complément de la prép., etc.).
2° Alors que le CN est un groupe prépositionnel (le chef de gare) ou une proposition conjonctive (L’idée qu’il allait rater son train l’obsédait), l’AP est un nom, un groupe nominal ou à valeur nominale (M. Durand, homme très raisonnable, dansait pourtant sans retenue).
3° Le CN est introduit par une préposition ou une conjonction (cf. 2°) ; l’AP, elle, est introduite directement ou par une préposition (une girafe mâle ; la ville de Rouen).
4° Le CN est placé conjointement à son support (médecin de campagne, où médecin est le support), sauf s’il est un pronom ou bien dans les exclamations et les interrogations. L’AP est conjointe ou détachée (une femme médecin ; le chauffeur de taxi, homme honnête, a restitué à son client la somme que celui-ci avait oubliée).
5° Le CN évoque un être ou une chose différent de celui désigné par le nom support (Les rues de Paris, où les rues de est CN), alors que l’AP désigne le même être ou objet que le nom (La ville de Paris, où la ville de est l’AP). C’est donc ici que l’on retrouve le critère distinctif rappelé par Numéric.Les différences entre l’AP et le CN sont donc indiquées du 2° au 5° (au 1° est précisé leur point commun important).
Bonne soirée.
Cette réponse a été acceptée par sandra45. le 24 avril 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir,
Je peux te rassurer.
La phrase soumise n’est pas interrogative (absence d’interrogation directe et même indirecte – comme le serait Je me demande s’il sait de quoi il parle). Quoi n’est donc pas un pronom interrogatif, mais un pronom relatif sans antécédent dans cette phrase. Comme vous le savez sans doute, il existe des propositions relatives sans antécédent…
Oui, on pourrait dire : Il sait ce dont il parle.
Bonne soirée.- 5251 vues
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Bonsoir Electra,
On écrit Vu la distance à parcourir.
En effet, ici vu est une préposition, donc un mot invariable. Vu les circonstances…- 4224 vues
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Myrtille, en français, « une hirondelle ne fait pas toujours le printemps », hélas ! 🙂 Voyez plutôt :
Le plus grand dictionnaire actuel donne le singulier et le pluriel :
« 3 (1680). ACTION DE GRÂCE, ACTION DE GRÂCES* : témoignage de reconnaissance rendu à Dieu.© 2017 Dictionnaires Le Robert – Le Grand Robert de la langue française » actuel.
* En majuscules et en gras.De même, un des plus éminents grammairiens contemporains, Joseph Hanse, écrit dans son dictionnaire des difficultés : « On écrit : une action de grâce(s). »
Ce qu’est l’action de grâce(s) [pour les protestants].
Singulier ou pluriel ? La petite enquête que j’ai réalisée me conduit à conclure que cela dépend des dictionnaires.
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Myrtille, le pluriel est également admis.
On peut donc dire une action de grâce ou une action de grâces.- 5284 vues
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Bonjour,
Dans mon Sud-Ouest natal, j’ai entendu Au plus…., au mieux... Mais rarement.
Ce que l’on entend moins rarement, là et ailleurs, c’est Au plus…au plus… J. Hanse écrit qu’il ne faut pas le dire.- 4617 vues
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Voici un ex. datant d’aujourd’hui, qui n ne me choque nullement…
Certains guillemettent « gilet jaune » ; cela ne me semble plus nécessaire.- 1573 vues
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Bonsoir Rianeseoul,
Arrogance signifie :
Orgueil qui se manifeste par des manières hautaines, méprisantes, insultantes, blessantes© 2017 Dictionnaires Le Robert – Le Grand Robert de la langue française
Dès lors, hautain et méprisant notamment me paraissent de bons synonymes.- 2052 vues
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