18
points
Questions
12
Réponses
7596
-
Bonsoir Marcel,
Les phrases 1 et 3 sont, par définition, des ruptures syntaxiques, appelées anacoluthes.
« L’anacoluthe est une rupture dans la construction d’une phrase.Cela se produit notamment quand la phrase (ou la sous-phrase) commence par un élément qui fait figure de sujet, mais en perd par la suite la qualité : Ce monde est un grand rêve, / Et le peu de bonheur qui nous vient en chemin… »
Le Bon usage actuel.1 Subitement, comme si elle était devenue brûlante, Tony a lâché son épée et a posé un genou à terre.
3 Comme si elle était devenue brûlante, subitement, Tony a lâché son épée et a posé un genou à terre.
J’ajoute qu’il convient d’éviter de telles anacoluthes, même si elles ne créent pas d’ambiguïté. Vous n’êtes pas Blaise Pascal, à qui on a pu pardonner une célèbre anacoluthe ! 🙂
Pour une autre raison, la phrase 2 ne vaut pas mieux.
2. Subitement, Tony a lâché son épée et comme si elle était devenue brûlante, a posé un genou à terre.
Attention ! Cette phrase fait un lien entre le fait pour l’épée de devenir brûlante et le fait pour Tony de poser un genou à terre, alors que le lien est plutôt entre le fait pour l’épée de devenir brûlante et celui pour Tony de la lâcher.Bonne fin de soirée.
- 3717 vues
- 6 réponses
- 0 votes
-
Bonsoir Durillon,
1° Oui, il est possible de mettre une majuscule à un nom commun, et ce, dans plusieurs cas différents. Si cela vous intéresse, je pourrai développer.
2° Mettre une initiale majuscule à santé si ce nom désigne une divinité, c’est plutôt recourir à la divinisation qu’à la personnification.
3° Si vous créez une déesse de la santé (il en existe déjà*), il convient, à mon sens, de lui donner de la majuscule, par analogie avec les noms des dieux paÏens et des êtres mythologiques, qui prennent une majuscule initiale (Minerve, Athéna, Jupiter, Vénus, Diane, Juventas, Cupidon, etc.). ++> la déesse Sanitas (!), Sanitas…
* « Dans la mythologie grecque, Hygie ou Hygée (en grec ancien Ὑγιεία / Hugieía ou Ὑγεία / Hugeía, « santé »), fille d’Asclépios, dieu de la médecine, et d’Épione, est la déesse de la santé, de la propreté et de l’hygiène. Elle représente la santé préservée et symbolise également la médecine préventive. »- 2374 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
« Les essentiellement pronominaux n’ont jamais de COD, dixit Tara.
Tara, faites attention ! ^^ 🙂Les verbes essentiellement pronominaux ne s’emploient qu’à la forme pronominale : s’abstenir, s’acharner, se dédire, se départir, se désister, s’ébattre, s’efforcer, s’emparer, s’enquérir, s’entremettre, s’éprendre, s’évader, s’évanouir, s’évertuer, se méprendre, se pâmer , se repentir, se souvenir , etc.S’arroger est le seul verbe de ce type à avoir un objet direct : Elle s’est arrogé le droit de commander.- 3415 vues
- 8 réponses
- 0 votes
-
Tendue ? oui.
Détendue ? oui.
Etendue?Non.- 1328 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
En ce qui concerne l’accord du pp de se rappeler (verbe cité dans l’intitulé de la question) :
Se rappeler qqch. Elle s’est rappelé avoir pleuré (se est COI, avoir pleuré est COD placé après le pp → pas d’accord).
Se rappeler au bon souvenir de qqn. Elle s’est rappelée à son bon souvenir (se est COD placé avant le pp → accord).
Se rappeler au téléphone. Elles se sont rappelées au téléphone (se est COD placé avant le pp ==>accord).Mais attention !
Ils se sont téléphoné ==> « se » est COI , pas d’accord.
Elle s’est souvenue avoir pleuré (se souvenir est un verbe essentiellement pronominal → accord)- 3415 vues
- 8 réponses
- 0 votes
-
Bonsoir,
Pour vous aider à savoir quand mettre une majuscule après un point d’exclamation.
« Dans le cas d’une interjection placée en début de phrase, on met une majuscule après le point d’exclamation si l’on veut appuyer sur l’interjection; le point d’exclamation équivaut alors à un point ordinaire. On écrit le mot qui suit le point d’exclamation avec une minuscule si l’on considère que l’interjection constitue l’amorce de la phrase; le point d’exclamation équivaut dans ce cas à une virgule :
-
- Minute! Je n’ai pas encore terminé!
-
- Minute! mon ami, j’arrive!
Dans les autres cas, on met une majuscule au mot qui suit le point d’exclamation si l’on considère qu’il introduit une nouvelle phrase; une minuscule si l’on estime que la phrase se poursuit. Dans le premier cas, le point d’exclamation équivaut à un point; dans le deuxième, à une virgule :
-
- Quel temps splendide! Il faut en profiter!
-
- Vive le printemps! la végétation qui renaît! »
Termium plus.
Réponses à vos questions :
« Ce serait bien qu’on sorte cet après-midi ! Cela te dirait? » Ici, à mon sens, « cela » introduit une seconde phrase. L’énoncé est donc correct.
Ici, on peut considérer que la phrase se continue après « si tu savais » et que la point d’exclamation équivaut à une virgule. J’écrirais donc : « Si tu savais comme j’ai mal ! »
- 9709 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
-
- 3415 vues
- 8 réponses
- 0 votes
-
lfvj2020,
Souvenez-vous au moins de la règle générale, selon laquelle le verbe s’accorde avec son sujet.- 1317 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
« Remise au parquet » et « remise à parquet » ont la même signification. Le CPC écrit « est remis au parquet » (cf. ci-dessous) mais il aurait pu écrire « est remis à parquet ». D’ailleurs, le code Dalloz (cf. les fameux petits codes rouges) écrit : « La notification d’un acte destiné à une personne domiciliée à l’étranger est faite par voie de signification à parquet ».
Art. 684 du code de procédure civile (CPC en vigueur depuis février 2020) :
« L’acte destiné à être notifié à une personne ayant sa résidence habituelle à l’étranger est remis au parquet, sauf dans les cas où un règlement européen ou un traité international autorise l’huissier de justice ou le greffe à transmettre directement cet acte à son destinataire ou à une autorité compétente de l’État de destination (C. pr. civ., art. 684, al. 1er). »
Disons tout de même que le syntagme nominal sera plus souvent : La remise à parquet. Ex. : Section 2 : La remise à parquet
- 6632 vues
- 5 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
Aucune différence sémantique. Dans les deux cas, il s’agit de la procédure du « dépôt étude ».
Les deux formules signifient : « remise à l’étude de l’huissier de justice. La Cour de cassation dit aussi « remise en l’étude ».
Pour ceux qui n’ont pas fait de droit et veulent en savoir plus.- 6632 vues
- 5 réponses
- 0 votes
