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  • Membre actif Demandé le 3 décembre 2020 dans Général

    Ecriture des siècles
    Quand ils ne sont pas en toutes lettres, les siècles sont traditionnellement écrits en chiffres romains et si possible en petites capitales. Toutefois, on les voit aussi écrits en chiffres arabes dans des textes courants.

    Exemples :

     –  Le vingtième siècle a été marqué par l’instabilité financière.

    –  Ces gens parlent la langue du xve  siècle (ou XVe siècle).

    –  Le 21e siècle a commencé le 1er janvier 2001 et se terminera le 31 décembre 2100.

     

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  • Membre actif Demandé le 3 décembre 2020 dans Accords

    Oui, Marine.

    Lisez bien les deux premiers § ci-dessous et conservez la liste (elle pourra vous être utile dans la pratique).

    La BDL : « Liste de participes passés invariables
    Le participe passé des verbes intransitifs (qui n’ont pas de complément d’objet), des verbes transitifs indirects (dont le complément d’objet est construit avec une préposition) et des verbes impersonnels (qui s’emploient avec le pronom neutre il) reste toujours invariable puisque ces verbes n’ont pas de complément direct avec lequel s’accorder.

    On notera toutefois que certains verbes qui sont généralement employés de façon intransitive, transitive indirecte ou impersonnelle peuvent aussi être employés dans un sens où ils deviennent transitifs directs; le participe passé de ces verbes s’accorde alors avec le complément direct si ce dernier précède le verbe. Ainsi, le participe passé de ces verbes est invariable seulement lorsqu’ils sont intransitifs, transitifs indirects ou impersonnels. C’est le cas notamment des participes passés qui sont précédés d’un astérisque dans le tableau ci-dessous.

    La liste qui suit présente, de façon non exhaustive, le participe passé invariable des principaux verbes qui se construisent de façon intransitive, transitive indirecte ou impersonnelle.

     

    Participes passés invariables
    A discordé miaulé rêvassé
    *abondé discouru milité réveillonné
    abouti *disparu minaudé ri
    *aboyé divagué miroité ricané
    accédé divergé monologué ricoché
    achoppé dogmatisé moussé rivalisé
    acquiescé dormi mugi rôdé
    adhéré douté   ronflé
    afflué duré N *rougi
    agi   *nagé *rugi
    agonisé E *nasillé ruisselé
    amerri émané navigué rusé
    appartenu empiété neigé  
    arrivé enquêté nui S
    atermoyé équivalu   salivé
    attenté erré O sangloté
    atterri été obtempéré sautillé
      éternué œuvré scintillé
    B étincelé officié séjourné
    babillé eu (il y a) opiné semblé
    badiné excellé opté sévi
    baguenaudé existé oscillé siégé
    bâillé explosé ovulé skié
    banqueté exulté   sombré
    bataillé   P sommeillé
    bavardé F pactisé songé
    bénéficié faibli palabré *souffert
    beuglé failli *pâli soupé
    bifurqué fait (impersonnel) palpité sourcillé
    blêmi fallu papillonné souri
    boité ferraillé paradé spéculé
    bondi finassé paressé stagné
    bouquiné flamboyé parlementé statué
    bourlingué flâné participé subsisté
    boursicoté *flotté pataugé subvenu
    brait foisonné pâti succédé
    bramé folâtré patienté succombé
    brillé fonctionné patrouillé *sué
    bronché forci péché suffi
    bruiner fourmillé pédalé suppuré
      fraîchi perduré surabondé
    C fraternisé péri surenchéri
    cabriolé frémi périclité surgi
    *cadré frétillé péroré suri
    capitulé frissonné persévéré surnagé
    *cessé fructifié persisté sursauté
    chancelé fureté *pesé survécu
    cheminé   pesté sympathisé
    chuté G pétaradé  
    circulé galopé pétillé T
    claqueté gambadé philosophé tablé
    clignoté gargouillé piaulé tâché
    cliqué gazouillé pique-niqué tangué
    cliqueté geint *piraté tardé
    coassé *gémi pirouetté tâtonné
    coexisté gesticulé pivoté tempêté
    cohabité giclé pleurniché *temporisé
    coïncidé gravité pleuvoté ou pleuvioté tergiversé
    collaboré *grêlé plu (plaire) testé
    *commencé grelotté plu (pleuvoir) titubé
    commercé grimacé polémiqué tonitrué
    comparu grincé pontifié tonné
    compati grisonné potiné topé
    complu *grogné pouffé tourbillonné
    concouru guerroyé prédominé tournoyé
    condescendu   préexisté toussé
    consisté H préludé toussoté
    contrevenu haleté procédé transigé
    contribué henni profité transparu
    convergé herborisé progressé *transpiré
    conversé hésité proliféré *trébuché
    coopéré hoqueté prospéré tremblé
    correspondu   pu trembloté
    *couché I *pué trépigné
    *couru implosé pullulé tressailli
    *coûté incombé   triché
    craqueté influé R trimé
    crépité insisté *raccourci trinqué
    croassé intercédé raccouru ou réaccouru triomphé
    croulé interféré *radoté trôné
    crû (croître)   raffolé trotté
    culminé J râlé trottiné
      jailli rampé  
    D jasé randonné V
    daigné jeûné réagi vacillé
    déambulé jonglé rebondi vagabondé
    déblatéré joui rechigné valsé
    déchanté jouté récidivé *valu
    découché jubilé récriminé vaqué
    découlé   reflué *vécu
    décru L regimbé végété
    défailli lambiné régné venté
    dégénéré langui regorgé *verbalisé
    dégoutté larmoyé rejailli verdoyé
    déjeuné légiféré relui *vibré
    délibéré lésiné remédié *viré
    déliré louché renâclé vivoté
    démérité louvoyé *renchéri vogué
    démordu lui reparu voisiné
    dépéri lutté *reposé volé (« planer »)
    déplu   *répugné voleté
    déraillé M résidé voltigé
    dérapé *magasiné résisté voyagé
    dérogé maraudé résonné vrombi
    détoné marché resplendi  
    détonné médit ressemblé Z
    *dialogué menti retenti zézayé
    dîné *mesuré *rétrogradé zigzagué »

     

     

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  • Membre actif Demandé le 3 décembre 2020 dans Question de langue

    Bonsoir,

    Si, vous avez raison.

    Normalement, on écrit « En l’absence de témoin… 

    « Loc. prép. EN L’ABSENCE DE : lorsque (qqn) est absent ; à défaut de (qqn qui est absent). En l’absence de mon mari, je ne reçois personne.

    © 2017 Dictionnaires Le Robert – Le Grand Robert de la langue française »

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  • Membre actif Demandé le 3 décembre 2020 dans Accords

    Selon moi, l’apiculture de loisir est celle à laquelle on s’adonne dans ses moments de liberté, à titre de loisir – moins de 5 ruches, je crois ; par opposition à l’apiculture qu’on exerce pendant son temps de travail, à titre professionnel. Il s’agit donc d’un loisir, et non pas d’une activité professionnelle (ou semi-professionnelle).

    Dès lors, j’écrirais sans hésiter : apiculture de loisir.

    Sur Internet, je n’ai trouvé que le singulier, comme ici :

    « Dispositif régional d’aides pour l’apiculture de loisir »

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  • Membre actif Demandé le 3 décembre 2020 dans Général

    Bonjour,

    Un autonyme est un mot qui se désigne lui-même

     Exemples :

    –  En imprimerie, on appelle bas de casse les lettres minuscules.

    –  Le terme révolution est nettement exagéré; changement serait plus juste.

    –  Pourquoi parler de week-end alors que le français dispose de fin de semaine?

    « Bas de casse », « révolution », « changement », « week-end » et « fin de semaine » sont des autonymes.

     Dans un texte, on les met notamment en italique ou entre guillemets »  : Le verbe être  est un auxiliaire.

    Autonyme s’emploie aussi comme adjectif : un mot autonyme. 

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  • Membre actif Demandé le 3 décembre 2020 dans Accords

    Bonjour Meho,

    On accorde fait avec qu’ mis pour chose. Chose qu’elle n’a pas faite.

    Cette réponse a été acceptée par Meho. le 3 décembre 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Membre actif Demandé le 2 décembre 2020 dans Général

    Bonsoir,

    On écrit ; As-tu relevé  des traces ?

    Le C.O.D. (traces) est postposé (= placé après le PP).  ==> pas d’accord avec traces.

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  • Membre actif Demandé le 2 décembre 2020 dans Général

    « Dans un roman se déroulant au XIXe siècle, mettriez-vous « Monsieur »,  « Madame » avec une majuscule ou « monsieur », « madame » sans majuscule ? Je n’arrive pas à trouver la règle qui était en vigueur à cette époque. »

    Il faut chercher notamment dans les dictionnaires du XIXe siècle.

    D’après l’article « MONSIEUR »   de la 6e édition (1835) à la neuvième édition (en cours) du Dictionnaire de l’Académie française , il semble bien qu’on écrivait, au XIXe siècle, « monsieur » (donc avec une initiale minuscule), même dans les formules de politesse.  (On écrivait Monsieur quand il s’agissait de l’aîné des frères du roi, et la prune de Monsieur.)

    Septième édition de 1878 (donc encore publiée au XIXe s.).

    Huitième édition, de 1935.

    La neuvième édition fait état de nombreux cas  (lire l’article jusqu’à la fin) où Monsieur prend la majuscule (en dehors des cas signalés précédemment).

    Vous pouvez chercher aussi, par exemple,  dans le « Littré » et le Grand dictionnaire universel du XIXe s. de Pierre Larousse.

    Cette réponse a été acceptée par Freesia. le 2 décembre 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Membre actif Demandé le 1 décembre 2020 dans Question de langue

    Je persiste à dire que les phrases 1 et 3 comportent, par définition, une anacoluthe.
    Comment pouvez-vous dire le contraire, puisque le simple rapprochement de la définition de Grevisse et de Gosse (Le Bon sage actuel, § 226 ) et des phrases en question montre qu’il y a bel et bien deux anacoluthe en l’espèce ?

     
    Rappel de la définition : « L’anacoluthe est une rupture dans la construction d’une phrase. Cela se produit notamment quand la phrase (ou la sous-phrase) commence par un élément qui fait figure de sujet, mais en perd par la suite la qualité. »

    Rappel des  deux phrases :
    1 Subitement, comme si elle était devenue brûlante, Tony a lâché son épée et a posé un genou à terre.

    3 Comme si elle était devenue brûlante, subitement, Tony a lâché son épée et a posé un genou à terre.

    Vous ne voyez pas que l’on passe du sujet « elle » (= l’épée) au sujet « Tony » ?

    Ensuite que ces phrases soient « correctes », « maladroites » ou « à éviter »  est une autre question.

    Pour ma part, je conseille d’éviter ce type de construction, au moins dans la langue « surveillée » (dans les deux sens du mot) ou soignée.
    Pourquoi prendre le risque d’être désapprouvé (par des grammairiens ou non-grammairiens) alors que vous pouvez n’en prendre aucun en rédigeant autrement ?

    Rem. : il est des anacoluthes célèbres qu’on ne perçoit même plus : « L’Appétit vient en mangeant » (ce n’est pas l’appétit qui mange !).  Mais il s’agit d’un proverbe, qui plus est, entré dans les moeurs langagières depuis fort longtemps. Je ne sache pas que ce soit  le cas des phrases 1 et 3 !   😉

    Bonne après-midi.

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  • Membre actif Demandé le 1 décembre 2020 dans Général

    Il ne faudrait pas croire que plus que de n’est jamais correct : « Plus que de raison » est normal.

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