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Ecriture des siècles
Quand ils ne sont pas en toutes lettres, les siècles sont traditionnellement écrits en chiffres romains et si possible en petites capitales. Toutefois, on les voit aussi écrits en chiffres arabes dans des textes courants.Exemples :
– Le vingtième siècle a été marqué par l’instabilité financière.
– Ces gens parlent la langue du xve siècle (ou XVe siècle).
– Le 21e siècle a commencé le 1er janvier 2001 et se terminera le 31 décembre 2100.
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Oui, Marine.
Lisez bien les deux premiers § ci-dessous et conservez la liste (elle pourra vous être utile dans la pratique).
La BDL : « Liste de participes passés invariables
Le participe passé des verbes intransitifs (qui n’ont pas de complément d’objet), des verbes transitifs indirects (dont le complément d’objet est construit avec une préposition) et des verbes impersonnels (qui s’emploient avec le pronom neutre il) reste toujours invariable puisque ces verbes n’ont pas de complément direct avec lequel s’accorder.On notera toutefois que certains verbes qui sont généralement employés de façon intransitive, transitive indirecte ou impersonnelle peuvent aussi être employés dans un sens où ils deviennent transitifs directs; le participe passé de ces verbes s’accorde alors avec le complément direct si ce dernier précède le verbe. Ainsi, le participe passé de ces verbes est invariable seulement lorsqu’ils sont intransitifs, transitifs indirects ou impersonnels. C’est le cas notamment des participes passés qui sont précédés d’un astérisque dans le tableau ci-dessous.
La liste qui suit présente, de façon non exhaustive, le participe passé invariable des principaux verbes qui se construisent de façon intransitive, transitive indirecte ou impersonnelle.
Participes passés invariables A discordé miaulé rêvassé *abondé discouru milité réveillonné abouti *disparu minaudé ri *aboyé divagué miroité ricané accédé divergé monologué ricoché achoppé dogmatisé moussé rivalisé acquiescé dormi mugi rôdé adhéré douté ronflé afflué duré N *rougi agi *nagé *rugi agonisé E *nasillé ruisselé amerri émané navigué rusé appartenu empiété neigé arrivé enquêté nui S atermoyé équivalu salivé attenté erré O sangloté atterri été obtempéré sautillé éternué œuvré scintillé B étincelé officié séjourné babillé eu (il y a) opiné semblé badiné excellé opté sévi baguenaudé existé oscillé siégé bâillé explosé ovulé skié banqueté exulté sombré bataillé P sommeillé bavardé F pactisé songé bénéficié faibli palabré *souffert beuglé failli *pâli soupé bifurqué fait (impersonnel) palpité sourcillé blêmi fallu papillonné souri boité ferraillé paradé spéculé bondi finassé paressé stagné bouquiné flamboyé parlementé statué bourlingué flâné participé subsisté boursicoté *flotté pataugé subvenu brait foisonné pâti succédé bramé folâtré patienté succombé brillé fonctionné patrouillé *sué bronché forci péché suffi bruiner fourmillé pédalé suppuré fraîchi perduré surabondé C fraternisé péri surenchéri cabriolé frémi périclité surgi *cadré frétillé péroré suri capitulé frissonné persévéré surnagé *cessé fructifié persisté sursauté chancelé fureté *pesé survécu cheminé pesté sympathisé chuté G pétaradé circulé galopé pétillé T claqueté gambadé philosophé tablé clignoté gargouillé piaulé tâché cliqué gazouillé pique-niqué tangué cliqueté geint *piraté tardé coassé *gémi pirouetté tâtonné coexisté gesticulé pivoté tempêté cohabité giclé pleurniché *temporisé coïncidé gravité pleuvoté ou pleuvioté tergiversé collaboré *grêlé plu (plaire) testé *commencé grelotté plu (pleuvoir) titubé commercé grimacé polémiqué tonitrué comparu grincé pontifié tonné compati grisonné potiné topé complu *grogné pouffé tourbillonné concouru guerroyé prédominé tournoyé condescendu préexisté toussé consisté H préludé toussoté contrevenu haleté procédé transigé contribué henni profité transparu convergé herborisé progressé *transpiré conversé hésité proliféré *trébuché coopéré hoqueté prospéré tremblé correspondu pu trembloté *couché I *pué trépigné *couru implosé pullulé tressailli *coûté incombé triché craqueté influé R trimé crépité insisté *raccourci trinqué croassé intercédé raccouru ou réaccouru triomphé croulé interféré *radoté trôné crû (croître) raffolé trotté culminé J râlé trottiné jailli rampé D jasé randonné V daigné jeûné réagi vacillé déambulé jonglé rebondi vagabondé déblatéré joui rechigné valsé déchanté jouté récidivé *valu découché jubilé récriminé vaqué découlé reflué *vécu décru L regimbé végété défailli lambiné régné venté dégénéré langui regorgé *verbalisé dégoutté larmoyé rejailli verdoyé déjeuné légiféré relui *vibré délibéré lésiné remédié *viré déliré louché renâclé vivoté démérité louvoyé *renchéri vogué démordu lui reparu voisiné dépéri lutté *reposé volé (« planer ») déplu *répugné voleté déraillé M résidé voltigé dérapé *magasiné résisté voyagé dérogé maraudé résonné vrombi détoné marché resplendi détonné médit ressemblé Z *dialogué menti retenti zézayé dîné *mesuré *rétrogradé zigzagué » - 4425 vues
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Bonsoir,
Si, vous avez raison.
Normalement, on écrit « En l’absence de témoin…
« Loc. prép. EN L’ABSENCE DE : lorsque (qqn) est absent ; à défaut de (qqn qui est absent). En l’absence de mon mari, je ne reçois personne.© 2017 Dictionnaires Le Robert – Le Grand Robert de la langue française »
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Selon moi, l’apiculture de loisir est celle à laquelle on s’adonne dans ses moments de liberté, à titre de loisir – moins de 5 ruches, je crois ; par opposition à l’apiculture qu’on exerce pendant son temps de travail, à titre professionnel. Il s’agit donc d’un loisir, et non pas d’une activité professionnelle (ou semi-professionnelle).
Dès lors, j’écrirais sans hésiter : apiculture de loisir.
Sur Internet, je n’ai trouvé que le singulier, comme ici :« Dispositif régional d’aides pour l’apiculture de loisir »
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Bonjour,
Un autonyme est un mot qui se désigne lui-même
Exemples :
– En imprimerie, on appelle bas de casse les lettres minuscules.
– Le terme révolution est nettement exagéré; changement serait plus juste.
– Pourquoi parler de week-end alors que le français dispose de fin de semaine?
« Bas de casse », « révolution », « changement », « week-end » et « fin de semaine » sont des autonymes.
Dans un texte, on les met notamment en italique ou entre guillemets » : Le verbe être est un auxiliaire.
Autonyme s’emploie aussi comme adjectif : un mot autonyme.
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Bonjour Meho,
On accorde fait avec qu’ mis pour chose. Chose qu’elle n’a pas faite.
Cette réponse a été acceptée par Meho. le 3 décembre 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir,
On écrit ; As-tu relevé des traces ?
Le C.O.D. (traces) est postposé (= placé après le PP). ==> pas d’accord avec traces.
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« Dans un roman se déroulant au XIXe siècle, mettriez-vous « Monsieur », « Madame » avec une majuscule ou « monsieur », « madame » sans majuscule ? Je n’arrive pas à trouver la règle qui était en vigueur à cette époque. »
Il faut chercher notamment dans les dictionnaires du XIXe siècle.
D’après l’article « MONSIEUR » de la 6e édition (1835) à la neuvième édition (en cours) du Dictionnaire de l’Académie française , il semble bien qu’on écrivait, au XIXe siècle, « monsieur » (donc avec une initiale minuscule), même dans les formules de politesse. (On écrivait Monsieur quand il s’agissait de l’aîné des frères du roi, et la prune de Monsieur.)Septième édition de 1878 (donc encore publiée au XIXe s.).
La neuvième édition fait état de nombreux cas (lire l’article jusqu’à la fin) où Monsieur prend la majuscule (en dehors des cas signalés précédemment).
Vous pouvez chercher aussi, par exemple, dans le « Littré » et le Grand dictionnaire universel du XIXe s. de Pierre Larousse.
Cette réponse a été acceptée par Freesia. le 2 décembre 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Je persiste à dire que les phrases 1 et 3 comportent, par définition, une anacoluthe.
Comment pouvez-vous dire le contraire, puisque le simple rapprochement de la définition de Grevisse et de Gosse (Le Bon sage actuel, § 226 ) et des phrases en question montre qu’il y a bel et bien deux anacoluthe en l’espèce ?Rappel de la définition : « L’anacoluthe est une rupture dans la construction d’une phrase. Cela se produit notamment quand la phrase (ou la sous-phrase) commence par un élément qui fait figure de sujet, mais en perd par la suite la qualité. »Rappel des deux phrases :
1 Subitement, comme si elle était devenue brûlante, Tony a lâché son épée et a posé un genou à terre.3 Comme si elle était devenue brûlante, subitement, Tony a lâché son épée et a posé un genou à terre.
Vous ne voyez pas que l’on passe du sujet « elle » (= l’épée) au sujet « Tony » ?
Ensuite que ces phrases soient « correctes », « maladroites » ou « à éviter » est une autre question.
Pour ma part, je conseille d’éviter ce type de construction, au moins dans la langue « surveillée » (dans les deux sens du mot) ou soignée.
Pourquoi prendre le risque d’être désapprouvé (par des grammairiens ou non-grammairiens) alors que vous pouvez n’en prendre aucun en rédigeant autrement ?Rem. : il est des anacoluthes célèbres qu’on ne perçoit même plus : « L’Appétit vient en mangeant » (ce n’est pas l’appétit qui mange !). Mais il s’agit d’un proverbe, qui plus est, entré dans les moeurs langagières depuis fort longtemps. Je ne sache pas que ce soit le cas des phrases 1 et 3 ! 😉
Bonne après-midi.
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Il ne faudrait pas croire que plus que de n’est jamais correct : « Plus que de raison » est normal.
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