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Bonjour marcel1,
Hélas et heureusement, ce ne sont pas les écrivains qui font les règles grammaticales. Une liste de « google.books » – d’autant plus que les occurrences appelées ne tiennent pas pour la plupart compte de l’adjectif possessif.- ou l’usage oral ne sont pas une preuve grammaticale, sinon : « C’est qu’est-ce que je dis » serait une phrase correcte !
À l’écrit, on ne peut pas distinguer frère et sœur, frère et sœurs et frères et sœur s même quand on connait le nombre des frères et des sœurs., et ce pour les raisons que MorganaFata énonce.
En revanche, la locution mes/tes/ses père et mère fait effectivement exception, la citation biblique ne devant pas être étrangère à ladite.
J’oublie ce que j’ai lu sur la partie équidé.
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Bonjour AntoineT,
« Les libéralismes économique, politique et de mœurs. » est une phrase incorrecte
le libéralisme de mœurs n’existe pas ; l’adjectif qui correspond à « de mœurs » est moral.
Votre phrase corrigée est :
« Les libéralismes économique, politique et moral….» .
Merci à marcel1 pour sa rectification
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Bonjour,
les objets font tout le temps des actions : « la pierre tombe », « la lampe éclaire », etc.
Et effectivement l’accord que vous avez rencontré est grammaticalement exact.
P.S. Je laisse Chambaron venir expliquer ce qu’il pense de ce type d’accord
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Bonjour,
Dans votre phrase le pronom relatif en doit avoir un référent préalablement déterminé.
Par exemple :
« Cette offre semble fabuleuse mais je veux en connaitre la face cachée ». En se place toujours devant le verbe qui agit sur le référent qu’il représente. Que veut-on connaitre ? La face cachée de en, c’est à dire de l’offre.Sans référent préalablement déterminé, vous devez écrire :
« Je veux connaitre la face cachée de cette offre qui me semble fabuleuse ».Mais vous ne pouvez pas écrire : « On en veut connaitre la face cachée » sauf si vous êtes un grand poète.
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Bonjour,
et je suis désolé d’aller à contre-courant de ce qui s’est écrit auparavant.
La seule formulation admise selon la règle est : Mon frère et mes sœurs, ou Mes frères et mes sœurs ou Ma sœur et mes frères, etc.
Je cite cet extrait de la Grammaire des grammaires Tome 1 page 344 et 345 :
Les adjectifs pronominaux possessifs se répètent :
1° avant chaque substantif; on doit dire : Mon père et ma mère sont venus ; MON père, Ma mère, MES frères et mes sœurs ont été en butte à la plus affreuse calomnie; et non pas, mes père et mère sont venus; mes père et mère, mes frères et sœurs ont été en butte, etc.
(Vaugelas, 513e Remarque. — Le P. Busfier, no 1027. – Wailly, page 189, et Lévizac, page 333, lome I.)2° Ils se répètent également avant les adjectifs qui ne qualifient pas un seul et même substantif : « Je lui ai montré mes beaux et mes vilains « habits. » Cette phrase équivaut à celle-ci : « Je lui ai montré mes beaux habits et mes vilains habits. »
Or, puisqu’il y a un substantif sous-entendu , il faut bien l’indiquer et le déterminer; cela ne peut se faire qu’en répétant le déterminatif « mes ».- 2390 vues
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Bonsoir,
Chacun(e) exclut formellement le pluriel.
« Chacun de nous aura sa chance. »
« Chacune d’elles est très belle. »« Je me promène dans des rues tortueuses qui assurent, en étoile, la liaison entre le centre de la ville et chacun de ses infimes quartiers, chacune de ses maisons, aussi périphérique soit-elle. » est la bonne orthographe si l’on ne tient compte que de la conjugaison. Mais je précise que périphérique a un sens quasi superlatif.
Un quartier ne peut pas être plus périphérique qu’un autre ; il peut être plus éloigné mais pas plus périphérique, la périphérie étant l’ensemble des points les plus éloignés du centre de l’espace pris en compte.
C’est pourquoi je formulerais plutôt la phrase de la manière suivante :
« Je me promène dans des rues tortueuses qui assurent, en étoile, la liaison entre le centre de la ville et chacun de ses infimes quartiers, chacune de ses maisons, aussi éloignée soit-elle. »
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Bonjour,
avec le pronom on, vous avez trois possibilités :
Vous énoncez une généralité :
« À cette époque-là, on était fait pour s’entendre si l’on jouait du même instrument. »
Vous parlez d’un groupe de personnes qui comprend au moins un élément masculin.
« Nous trois, on était faits pour s’entendre. »
Vous parlez d’un groupe de personnes féminines :
« Nous trois, on était faites pour s’entendre : les garçons en verraient de toutes les couleurs. »
Vous seul savez ce que « on » représente, c’est à vous d’accorder.
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Bonjour,
selon votre explication vous vous efforcez de répondre à une nécessité.
Hors dans votre phrase nécessite est un verbe conjugué auquel aucun pronom ne peut se référer.
Il faut faut écrire (par exemple) :
Cette pathologie nécessite la mise en œuvre de prestations et d’infrastructures adaptées : une équipe de spécialiste s’efforce de répondre à cette nécessité via une expertise.
ou encore
Cette pathologie nécessite la mise en œuvre de prestations et d’infrastructures adaptées et une expertise par une équipe de spécialistes s’efforce d’y répondre.D’autres formulations sont bien sûr possibles , mais à laquelle ou auxquelles ne peuvent en aucun cas reprendre le verbe nécessite.
Cette réponse a été acceptée par Trinity251. le 12 septembre 2022 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
Vous noterez que dans votre récit, si toutes les autres formes de vie citées sont écrites avec une majuscule ( La Kra’Zek etc.), le fait d’écrire humain avec une majuscule peut se concevoir bien que les réponses précédentes soient parfaitement exactes.
Il vous faudra en revanche, être constant tout au long du récit avec l’orthographe que vous aurez choisie.- 2500 vues
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Bonjour,
Le subjonctif est ici le seul mode acceptable selon la règle.
Le subjonctif n’a pas pour unique raison d’être que d’exprimer le doute et son utilisation dans la subordonnée ne dépend pas que du fait qu’elle exprime un fait avéré.
Son utilisation est également requise après les verbe et locutions qui expriment un sentiment :« Je suis content que tu sois là » en est un exemple : « Je suis content », fait, « tu es là », fait et pourtant le subjonctif est requis.
Dans votre phrase : « Tout ce qui compte » est un sentiment, celui du locuteur. La seule formulation exacte est donc celle qui conjugue au subjonctif.
« Tout ce qui compte, c’est que tu sois là »
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