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  • Maître Demandé le 1 juin 2021 dans Question de langue

    1.
    Le verbe « découvrir » a une construction transitive directe :
    — Les enseignants découvrent les sujets du bac en même temps que les élèves.
    La locution verbale « prendre connaissance » a une construction transitive indirecte (de + les = des) :
    — Les enseignants prennent connaissance des sujets du bac en même temps que les élèves.
    Voyez en passant qu’on dit « en même temps » et non « au même temps », et qu’on ne met pas de majuscule à bac.

    2.
    Les mots « couper » (même sans COD) et « interrompre » (avec COD) sont adaptés. On peut leur adjoindre l’adverbe « intempestivement » pour marquer l’idée d’une intervention non sollicitée et hors propos :
    L’enseignante faisait encore une fois la morale.
     » Vous devriez être plus attentifs à…
    — Quelle heure est-il ?  » coupa intempestivement un élève. »
     » Vous devriez être plus attentifs à…
    — Quelle heure est-il ?  » l’interrompit un élève de manière intempestive. »

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  • Maître Demandé le 1 juin 2021 dans Question de langue

    Puisque vous ne nous interrogez pas sur le mot « tout », c’est que vous avez décidé qu’il est dans votre phrase un adverbe signifiant « très ». Il s’applique à l’adjectif « différent » et en aucun cas aux chaises. Vous savez que cet adverbe est invariable avec un adjectif masculin. Puisque ce mot signifie « très », je vous suggère d’utiliser le mot « très ». Voire même de le supprimer.
    — « le  second fauteuil est très différent du premier » est une belle phrase.
    — « le second fauteuil est tout différent du premier » est une phrase assez ridicule.
    Je supprime donc l’adverbe, vous le remettrez si vous voulez une fois votre problème résolu.

    Pour les comparer entre elles :
    — Ces chaises sont de modèles différents.
    Pour les comparer avec celles qu’on a vues hier :
    — Ces chaises sont d’un modèle différent.

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  • Maître Demandé le 1 juin 2021 dans Général

    Avec le verbe « apporter » :
    * « en ville » est un complément adverbial du verbe « apporter » ; il complète ou précise le sens du verbe « apporter ».
    * « à la ville » est un complément d’objet indirect (complément d’objet second ici, ou complément d’attribution, plusieurs mots existent, comme dans « donner quelque chose à quelqu’un »).

    Les deux se mélangent parfois, tellement les sens sont proches quand ils ont tous les deux un sens géographique, mais la syntaxe est différente :
    * Complément adverbial :
    — Circuler en ville et plus difficile que circuler en zone rurale.
    — Livrer des produits en ville et plus difficile que livrer des produits en zone rurale.
    (qu’un COD s’intercale entre le verbe et son complément adverbial n’importe pas)
    * Complément d’objet indirect (généralement accompagné d’un complément d’objet direct) :
    — Je livre des fleurs à un client.
    — J’apporte des produits à la ville.
    * Complément adverbial malgré la présence d’un COD :
    — Apporter des produits en ville.
    C’est moins complet syntaxiquement, car on se prive du COI qui peut parfois sembler nécessaire au verbe « apporter ». Mais ce COI/COS n’est pas non plus indispensable (j’ai apporté des fleurs), donc c’est correct.

    Quand il s’agit d’un complément essentiel qui n’est ni COD ni COI (par exemple avec le verbe « aller » : je vais à la ville ou je vais en ville), c’est une autre question, faisant appel à d’autres nuances.

    Enfin, il pourra également arriver dans d’autres phrases que « en ville » ou plus rarement « à la ville » soient des compléments circonstanciels de lieu portant sur l’ensemble de la phrase.

    Note : qu’on sache ou non de quelle ville il s’agit n’importe pas.

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  • Maître Demandé le 1 juin 2021 dans Accords

    Vous devriez préférer ne pas mettre de trait d’union entre « hors » et « ligne », en considérant que le trait d’union forme des substantifs composés. Je ne dis pas que « un hors-ligne » n’existe pas, mais il faudrait le définir, et de toute façon ce n’est sûrement pas le sens voulu ici.
    Retenez par exemple : ce joueur est hors jeu ; ce joueur commet un hors-jeu.
    Si malgré tout vous choisissiez d’écrire l’adjectif « hors-ligne » pour mieux coller à l’adjectif anglais « offline » ou parce que tout le monde l’écrit comme ça dans votre entreprise, c’est peut-être acceptable, mais cela ne correspond pas à la norme du français. L’existence d’une page Wikipedia nommée « En ligne et hors-ligne » montre l’incohérence entre la règle grammaticale pour l’un et l’usage pour l’autre.

    Donc disons dans un premier temps que vous utilisez « hors ligne » comme un adjectif (ou plutôt une locution adjectivale, un adjectif composé…).
    — Cette vidéo est inédite, elle est hors ligne, elle est difficile à trouver, elle est indisponible…
    On peut y voir l’équivalent d’un adjectif, en effet.

    Est-il possible de ne pas accorder le participe passé quand il est précédé d’un COD et suivi d’un adjectif attribut du COD (c’est-à-dire que le verbe est attributif) ? Oui.
    Selon le grammairien Jouette, c’est même la règle, et le participe passé suivi d’un attribut du complément direct antéposé ne doit pas s’accorder :
    — Le voyage en bateau les a rendu malades.
    ce qui donne :
    — Cette vidéo, je l’ai rendu inaccessible.
    Selon l’Office québécois de la langue française, on a le choix :
    — Cette explication, Pierre l’a trouvée étrange.
    — Cette explication, Pierre l’a trouvé étrange.
    ce qui pourrait donner :
    — Cette vidéo, je l’ai voulu(e) inaccessible ; cette vidéo, je l’ai voulu(e) hors ligne. (au choix)
    Le Grevisse admet cette possibilité mais constate qu’elle semble limitée à certains verbes, comme « croire », ce qui donnerait :
    — Cette vidéo, je l’ai cru(e) inaccessible ; cette vidéo, je l’ai cru(e) hors ligne. (au choix)

    Estimez-vous que l’adjectif « hors ligne » est attribut de « cette vidéo » ?
    — Cette vidéo est hors ligne.
    On a effectivement ici, potentiellement, un adjectif attribut (bien qu’on puisse y voir aussi un complément adverbial, comme dans : elle est dans le jardin).
    Mais « mettre » est-il un verbe attributif ?
    — La vidéo qu’on a mis(e) hors ligne (?)
    Oui, le verbe « mettre » peut parfois être attributif quand il précède un adjectif :
    — Cette boxeuse que j’ai mis K.O. ; cette boxeuse que j’ai mise K.O. ; au choix.
    — Elle s’est mis minable ; elle s’est mise minable ; au choix (expression populaire disant qu’elle a trop bu ou qu’elle s’est ridiculisée).
    Mais il ne l’est généralement pas, car on ne dit pas :
    — Elle s’est mis(e) disponible ; mais : elle s’est mise à ma disposition, elle s’est rendu(e) disponible.
    Il faut bien admettre que « mettre » n’introduit que très rarement un adjectif attribut.

    Donc, certes :
    * « hors ligne » peut être considéré comme un adjectif ;
    * « mettre » peut être un verbe attributif introduisant un adjectif.
    Mais il n’est pas évident qu’on puisse utiliser ces deux possibilités à la fois et appliquer la règle de l’invariabilité du participe passé.

    Il en découle que dans votre phrase, « hors ligne » n’est pas un adjectif, mais un simple complément adverbial, que vous traiterez comme si c’était un complément essentiel de lieu, de moyen, ou de ce que vous voulez, cela n’importe pas.
    — Je l’ai mise dans la boîte.
    — Je l’ai mise en accès direct.
    — Je l’ai mise à votre disposition.
    — Je l’ai mise hors ligne.

    La question valait d’être posée, pour prendre conscience que nous sommes dans une situation où les règles se frottent sans se rejoindre, que « mettre » peut en effet être attributif et permet donc de ne pas accorder son participe passé « mis » ; que « hors ligne » peut en effet être considéré comme un adjectif mais qu’il faut pour cela que le verbe l’introduisant soit attributif ; et que bien que ces deux possibilités soient avérées séparément, elles ne se rencontrent jamais en même temps.

    Dans votre phrase, « hors ligne » est un complément adverbial. Aucune règle d’invariabilité du participe passé ne peut s’appliquer. Accordez avec le COD antéposé.

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  • Maître Demandé le 27 mai 2021 dans Accords

    C’est un reproche acceptable que vous fait Antidote si vous n’avez évoqué personne avant cette phrase.
    Un nombre ne participe à rien. Un grand nombre pas davantage.
    Réécrivez votre texte ainsi :
    « Nous invitons tous nos adhérents à une réunion dimanche. Ce jour devrait permettre au plus grand nombre d’y participer. »
    Et dites-nous si Antidote conteste encore votre phrase.

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  • Maître Demandé le 27 mai 2021 dans Accords

    « Pareil » et « différent », mis en parallèle, sont deux adjectifs qui se se construisent identiquement.
    [on est obligé de le préciser parce que parfois, dans « je fais pareil », ce mot est utilisé comme adverbe, mais votre phrase n’est pas concernée par cela]
    Si vous racontez une histoire précise, le pluriel est logique : lui et moi, on est pareils…
    Avec « on », pour dire des généralités, le singulier est parfois possible : l’homme est mortel, on est mortel…
    Mais il se trouve que vos deux adjectifs (pareil, différent) n’ont de sens qu’au pluriel en comparaison, donc le pluriel est obligatoire pour vous deux adjectifs.

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  • Maître Demandé le 27 mai 2021 dans Conjugaison

    La voix passive n’est pas un temps, mais une façon d’introduire un participe passé comme on introduit un adjectif. Ne tenez donc aucun compte du participe passé final pour déterminer le temps du verbe, qui dans une tournure passive est par nature un verbe d’état, ici le verbe « être ».
    — Comment cela se fait-il que nous ayons été contentes/arrêtées ?
    — Comment cela se faisait-il que nous eussions été contentes/arrêtées ?
    Vous avez parfaitement noté que, dans le cas où il faut utiliser un subjonctif (comment se fait-il que), le subjonctif passé exprimant l’antériorité dans le présent devient dans une phrase au passé un subjonctif plus-que-parfait exprimant l’antériorité dans le passé.
    Vous avez bien analysé les modes et les temps du verbe « être » (ayons été = subjonctif passé ; eussions été = subjonctif plus-que-parfait), mais non pas du verbe « conquérir ». Le verbe « conquérir » n’est en effet pas conjugué dans votre phrase. Il n’apparaît que comme participe passé, au même titre qu’un adjectif.

    Dans un second temps, vous devez noter ceci :
    Certains verbes, conjugués à un temps composé à la voix passive peuvent exprimer un processus ; mais le participe passé avec un verbe d’état peut exprimer un résultat :
    — Nous avions été conquises / nous étions donc conquises. Ces deux phrases expriment finalement la même chose.
    — Comment cela se faisait-il que nous n’eussions pas été conquises ? / Comment cela se faisait-il que nous ne fussions pas conquises ? Ces deux phrases expriment plus ou moins la même chose.

    Si votre question consiste en pratique à choisir entre « eussions été conquises » (subjonctif- plus-que-parfait suivi d’un participe passé à la voix passive) et « fussions conquises » (subjonctif imparfait suivi d’un participe passé à valeur adjectivale à la voix active), alors vous pouvez effectivement choisir entre le processus de la conquête à la voix passive, ou son résultat à la voix active.

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  • Maître Demandé le 27 mai 2021 dans Accords

    Vous posez certainement la question à cause de ce verbe « choisir ». Vous n’avez probablement aucun problème pour accorder « les produits qu’il a achetés » ou « les produits qu’il a pensé acheter », car il n’y a aucune ambiguïté sur le COD. Mais vous hésitez parfois à accorder « il a acheté les produits qu’il avait prévu(s) », car on peut se demander si les produits sont prévus, ou s’il y a une ellipse pour ne pas répéter le verbe acheter, car c’est en fait acheter les produits qui est prévu (dans ce cas, produits n’est pas COD de prévoir mais d’acheter, et on écrit le plus souvent « acheter les produits qu’il avait prévu »).
    Avec le verbe choisir, vous avez raison de vous interroger, car son utilisation ressemble à celle du verbe prévoir. Il me semble que si vous posez la question, c’est parce que vous envisagez la possibilité d’une invariabilité dans votre phrase du participe passé « choisi ». Cette invariabilité est rare dans la pratique, mais elle est possible logiquement. Si vous sentez que votre participe passé « choisi » pourrait bien être invariable dans ce cas, je vous confirme que la possibilité de l’invariabilité existe.

    On peut « choisir une chose » ou « choisir de faire une chose ou de prendre une chose ». Dans le premier cas, « un chose » est COD de « choisir », dans le second cas, « une chose » est COD de « faire » ou « prendre ». Les accords sont différents avec la règle du COD antéposé à un verbe construit à un temps composé avec l’auxiliaire avoir.

    Vous ne pouvez répondre qu’en examinant votre phrase dans sa totalité, et en tenant compte du sens voulu.
    — A-t-on prévu des produits (on a listé les produits qu’on avait prévus), ou a-t-on prévu de lister ces produits (on a listé les produits qu’on avait prévu) ?
    — A-t-on choisi des produits (on a listé les produits qu’on avait choisis), ou a-t-on choisi de lister ces produits (on a listé les produits qu’on avait choisi) ?
    Les verbes « sélectionner » (accord obligatoire car on sélectionne des produits) et « décider » (accord impossible car on ne décide pas un produit) se construisant différemment, vous pouvez faire ce test : dans votre phrase, préférez-vous remplacer le verbe choisir par le verbe « sélectionner », ou par le verbe « décider » ? Accordez « choisi » comme vous accorderiez « prévu ».
    * sélectionner des produits, prévoir des produits, choisir des produits :
    — On a listé en annexe les produits qu’on avait sélectionnés.
    — On a listé en annexe les produits qu’on avait prévus.
    — On a listé en annexe les produits qu’on avait choisis.
    * décider d’inscrire des produits sur une liste, prévoir d’inscrire des produits sur une liste, choisir d’inscrire des produits sur une liste :
    — On a listé en annexe les produits qu’on avait décidé (de lister).
    — On a listé en annexe les produits qu’on avait prévu (de lister).
    — On a listé en annexe les produits qu’on avait choisi (de lister).

    La tournure « on a listé en annexe les produits qu’on avait décidé/prévu/choisi » est correcte si on considère qu’il y a une ellipse de « de lister », pour ne pas répéter ce mot. Elle est très fréquente :
    — On a réservé la chambre qu’on avait décidé (pas d’accord, car on ne décide pas une chambre, mais de réserver telle chambre).
    Cette tournure est réputée manquer d’élégance, mais l’élégance n’est pas un critère au moment de la rédaction d’un contrat. Ne l’estiment fautive que ceux qui n’ont pas compris qu’on pouvait accorder en tenant compte de l’ellipse. Tout le monde admet qu’il vaut mieux écrire « on a réservé la chambre qu’on avait prévu (prévu de réserver la chambre), et non prévue (prévoir la chambre) ; ce raisonnement peut et doit être grammaticalement étendu aux autres participes passés, comme « décidé » et « choisi ». Il n’existe pas de liste des ellipses possibles, et si le sens permet une ellipse pour éviter la répétition d’un verbe, alors elle est valide, et on accorde comme s’il n’y avait pas d’ellipse.

    Vous pouvez écrire, selon le sens que vous choisissez :
    — On a listé en annexe les produits qu’on avait prévus ; ou les produits qu’on avait prévu (de lister), avec ellipse pour éviter une répétition.
    — On a listé en annexe les produits qu’on avait choisis ; ou les produits qu’on avait choisi (de lister), avec ellipse pour éviter une répétition.

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  • Maître Demandé le 26 mai 2021 dans Conjugaison

    Formellement, c’est le subjonctif imparfait qui convient, et il est très bien employé ici (répondît).
    Le subjonctif présent (réponde) n’est correct que par simplification, simplification qui est presque devenue la nouvelle norme. Utilisez ce présent du subjonctif autant que vous le souhaiterez, même dans un contexte passé, sans y voir de faute.

    Vous nous interrogez ensuite sur la ‘nature’ d’une proposition, mais vous vouliez probablement dire ‘fonction’.
    * « pour qu’il y répondît favorablement » n’est pas une proposition.
    * « il y répondît favorablement » est une proposition, et c’est là sa nature : proposition.
    * « pour qu’il y répondît favorablement » a en revanche une fonction dans la phrase, et c’est probablement là votre vraie question :
    — complément circonstanciel de phrase, donc lié au verbe principal « recevait » déplaçable en début de phrase ? pourquoi pas, mais alors le mot « suffisamment » perdrait son complément.
    — complément de « suffisamment enthousiasmante » ? oui c’est bien là le sens (comme : assez grand pour…) ; donc ce n’est pas un complément circonstanciel. C’est une des deux parties de l’expression adverbiale entourant l’adjectif « enthousiasmante » : « suffisamment… pour que + proposition » est une locution adverbiale s’appliquant à l’adjectif « enthousiasmante ». La fonction de « suffisamment … pour qu’il y répondît favorablement » est : locution adverbiale s’appliquant à l’adjectif entouré « enthousiasmante ». S’il vous faut absolument un mot pour caractériser « pour qu’il y répondit favorablement », deuxième partie de la locution, dites que que c’est un complément de l’adverbe « suffisamment », participant à créer une locution adverbiale s’appliquant à l’adjectif « enthousiasmante ».

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  • Maître Demandé le 25 mai 2021 dans Question de langue

    C’est « cancaner à » qui est invalide.

    Mais non, les deux points n’introduisent pas forcément un COD, au contraire.
    — Je réfléchissais : viendrait-il ? (pas COD)
    — Il se plaignait : « j’ai mal ». (pas COD)
    Il y a certes une réflexion à avoir concernant les deux points et les guillemets à suivre, mais elle concerne le déroulement de la scène décrite, et non pas la construction logique d’une proposition, car les deux points séparent facilement deux propositions indépendantes syntaxiquement.

    Le problème de votre phrase est en fait dans votre construction « cancaner à ». Puisque vous pensez que cancaner n’est pas transitif, ni direct, ni indirect (ni cancaner quelque chose, ni cancaner à quelqu’un), alors votre phrase est effectivement incorrecte, mais ce n’est ni une question de deux points, ni une question de guillemets. Il vous faut seulement supprimer le « à ».

    Vous pouvez tenter une phrase du type : Un homme passa dans la rue, et la voisine cancana devant lui : « … ».
    J’ignore si c’est élégant, mais ce n’est pas incorrect, c’est un déroulé logique et chronologique d’une situation, qui n’utilise pas de complément d’objet, mais juste un enchaînement de propositions indépendantes entre elles.

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