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Vous pouvez employer Ô dans votre phrase, extrait du Tlfi :
C. − [Marque que le locuteur s’exclame au sujet de qqc., de qqn] Synon. oh.
[…]2. [Suivi d’une phrase] Ô que je donnerais bien de l’argent pour être ou plus bête ou plus spirituel (Flaub., Corresp., 1839, p.61).- 2594 vues
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Concernant la majuscule, je ne suis pas du tout d’accord avec PhL : le « vous » indique clairement qu’on est ici en présence d’un vocatif (le locuteur s’adresse directement à ces femmes), par conséquent la majuscule devrait être présente (dans les faits l’usage est assez peu respectueux de cette règle).
Extrait de Usito :
On écrit madame en toutes lettres et avec une majuscule lorsqu’on s’adresse directement à la personne(Pour les virgules, voir le lien donné par Joëlle.)
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La différence entre les adjectifs influent / influençant rejoint celle entre les verbes influer et influencer. La BDL donne un article sur ce sujet. Et voici ce qu’en dit le Tlfi :
Rem. gén. Les textes ne montrent pas de différence de sens ni d’emplois notables entre influer et influencer, dans l’ordre concret ou abstrait. Seul influer se construit avec sur; mais on peut les considérer comme pratiquement commutables, ainsi qu’en témoignent certains exemples. Ce desir dépend immédiatement du jugement qui le précède. Il est donc influencé par tout ce qui influe sur ce jugement (Destutt de Tr., Idéol. 3, 1805, p. 267).
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Il me semble que la question porte non sur une phrase du type Les prisonniers qui étaient enfermés… avec qui pronom relatif, mais Qui était enfermé ? * (Des prisonniers), avec qui pronom interrogatif sujet. Auquel cas, le verbe reste effectivement au singulier.
* Je cite RIVAL : La question était la suivante « Qui étaient enfermés ? »
Cette réponse a été acceptée par RIVAL. le 28 octobre 2022 Vous avez gagné 15 points.
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Par rapport à la réponse de Tara : de même que l’on ne dit pas Le roi de Charles III ou Le roi de lion, pourtant on peut dire Le roi de l’écriture ou Le roi des animaux/des Anglais, etc.
Normal, puisque dans un cas (celui sans préposition) on a une équivalence entre roi / majesté et ce qui suit (Charles III est un roi, Charles III est une Majesté)* et dans l’autre on a un rapport entre deux entités différentes Le roi de l’écriture ne signifie pas que le roi est l’écriture.
Dans la mesure où Majesté (avec une majuscule et dans le sens présent) est un titre, je ne pense pas qu’on puisse l’utiliser pour signifier X est le roi de l’écriture.
Comme terme épicène, on peut avoir phénix >>> Le phénix de l’écriture.
* La préposition de peut introduire une équivalence : Le mois de mai = mai est un mois. En revanche une préposition est en principe nécessaire pour établir un rapport entre deux entités. Néanmoins, on trouve avec les substantifs dits épithètes des cas sans (ou plus exactement avec une préposition sous-entendue, l’implicite peut même dépasser la seule préposition) : Des légumes vapeur = des légumes à la vapeur = des légumes cuits à la vapeur.
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Par rapport à la première question, en fait, c’est un peu étrange, mais c’est comme si la concession avait été déplacée :
Même s’il comprenait le désir de son fils, sa maison lui paraîtrait bien vide.
Et là on constate que les temps sont ceux utilisés habituellement : imparfait dans la subordonnée >>> conditionnel dans la principale (+ aspect potentiel).
Un intervenant parviendra sans doute à élucider le mystérieux mystère de cette construction.
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1. Dans votre phrase, il ne s’agit pas d’une condition, mais d’un potentiel, dans ce cas, le conditionnel est en effet requis.
Edit – Je reformule : on est dans la conséquence plutôt que dans la condition, ce qui apparait dans le fait que l’on peut rajouter alors :
Jean comprenait [le désir de son fils de prendre un appartement], même si alors sa maison lui paraîtrait bien vide sans lui.
Impossible avec : Même si alors il pleuvait, j’irais à la plage.2. Voici ce que dit à ce sujet Littré (ce n’est pas récent, ça date du XIXe !)
Appas est le pluriel de appât. L’ancienne orthographe était appast ; au pluriel, appasts ou appas. La faute a été de faire de ce mot unique deux mots différents. De là toute sorte d’irrégularités qu’on trouve dans les auteurs ; d’abord la plus forte de toutes, qui est appas au singulier.Qui dort en sûreté sur un pareil appas, Et le plaint, ce galant, des soins qu’il ne prend pas
, Molière, Éc. des femmes, I, 1.Si jamais une flamme eut pour vous quelque appas
, Corneille, Sert. III, 4.Puis appas dit pour appâts ; mais ceci n’est qu’une affaire d’orthographe.… ce blé couvrait d’un lacs Les menteurs et traîtres appas
, La Fontaine, Fab. IX, 2.Enfin l’emploi de appas pour exprimer les attraits qu’un homme peut avoir :Si Votre Majesté Est curieuse de beauté, Qu’elle fasse venir mon frère ; Aux plus charmants il n’en doit guère… Là-dessus Astolphe répond… Voyons si nos beautés en seront amoureuses, Si ses appas le mettront en crédit
, La Fontaine, Joc.Le seul remède aujourd’hui à apporter à la confusion serait d’assigner à appas, substantif pluriel, le sens spécial de beautés qui attirent ; puis, cela fait, de ne voir aucune différence entre appas et appâts, au pluriel, pour signifier ce qui amorce, ce qui charme, ce qui attire ; fusion qui, ne faisant que rétablir la réalité du fait, aurait l’avantage d’ôter l’apparence d’irrégularité au cas où nos bons auteurs ont dit appas ce que nous disons aujourd’hui appâts.Et en effet, les rectifications orthographiques de 1990 préconisent l’orthographe : appâts (au lieu de appas).
Cette réponse a été acceptée par Marisa. le 25 octobre 2022 Vous avez gagné 15 points.
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Le dictionnaire de l’Académie donne cet adjectif invariable en genre, donc : des femmes inuits ; mais les autres ressources en ligne (Larousse, Robert, Usito, Wiktionnaire) font varier cet adjectif en genre – suivant d’ailleurs sans doute en cela les rectifications orthographiques qui préconisent d’intégrer les mots d’origine étrangère en leur faisant prendre les caractéristiques morphologiques du français, donc : des femmes inuites.
Bref, vous avez le choix !- 827 vues
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Je suis d’accord avec Joëlle, le singulier est également possible. On peut dire : l’individu / l’être / la personne que nous sommes.
En revanche, contrairement à Joëlle, je n’y vois pas une valeur généralisante, mais un distributif-singulier : chacun de nous est un individu, une personne, un être vs un collectif-pluriel : nous sommes des individus.
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mpbrunelle, vous dites « quand je cherche cette tournure, je ne trouve que des exemples où fait est au masculin singulier ». Vous pouvez pourtant voir ici plusieurs exemples avec l’accord, là aussi.
En fait, les deux accords sont possibles (avec le complément selon son genre et son nombre, ou bien avec combien au masculin singulier). Pour le cas où vous ne l’auriez pas vu dans un de mes commentaires, je vous redonne cet extrait de Grevisse :

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