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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 6 juin 2023 dans Accords

    Dans cet emploi, sauter est transitif indirect, puisque le complément est introduit par une préposition :  sauter sur quelqu’un, le complément (ici le pronom te) est donc COI, par conséquent le participe passé reste invarié.

    On aurait eu un accord avec un emploi transitif direct : sauter quelqu’un / quelque chose.

    Ces passages étaient d’un ennui profond, je les aurais bien sautés, mais blablabla.
    Cette nana était franchement canon, je l’aurais bien sautée, mais blablabla.

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  • Grand maître Demandé le 5 juin 2023 dans Accords

    Ce n’est pas la présence ou l’absence d’un complément qui détermine le nombre de souci, c’est son sens.

    – Soit souci signifie inquiétude et alors il est normalement au singulier, et ce quel que soit le verbe qui précède : avoir / se faire / endurer / donner du souci.
    – Soit souci signifie ennui et alors il peut être au pluriel, mais dans ce cas, je doute que le verbe se faire puisse convenir y compris sans complément :

    Il a des soucis = Il a des ennuis : OK
    Il se fait des soucis = Il se fait des ennuis ???

    Cela dit, on trouve facilement des occurrences de se faire des soucis (suivi d’un complément –  voir ce ngram et celui-ci), avec le sens de se faire / avoir de l’inquiétude pour sans doute par « contamination » des expressions correctement construites avec le pluriel, donc où souci signifie ennui.

     

     

    Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 6 juin 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 5 juin 2023 dans Accords

    On a là un participé passé :  Le son (qui a été / est) passé en soirée.

    (Astuce remplacer par un verbe irrégulier : le son vendu / le son vendre en soirée)

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  • Grand maître Demandé le 4 juin 2023 dans Général

    Il s’agit d’une série de syntagmes composés de deux substantifs, en l’espèce l’usage du trait d’union est flottant, voici un extrait du site de la BDL :

    L’usage du trait d’union entre le nom complément et le nom qu’il complète (peu importe leurs rapports sémantique et syntaxique) est aussi source d’hésitation. Il faut savoir que le trait d’union est généralement le signe d’une lexicalisation : une expression lexicalisée est un groupe de mots considéré comme une seule unité, comme un mot composé. L’acceptation de tels mots se faisant graduellement, l’emploi du trait d’union est donc lié au degré de figement de l’expression.

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  • Grand maître Demandé le 4 juin 2023 dans Général

    Les deux sont possibles, mais ne disent pas exactement la même chose :

    un barbecue végétalien >>> il n’y aura aucun produit d’origine animal, produits laitiers, œufs et miel inclus.
    un barbecue végétal = un barbecue végétarien =  essentiellement des produits d’origine végétale, et éventuellement des produits laitiers, des œufs et du miel.

     

    Edit suite à la réponse donnée par Bruno (extrait du Tlfi) :

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  • Grand maître Demandé le 3 juin 2023 dans Question de langue

    (Je ne dis rien du style, qui me ferait sans doute préférer la formulation proposée par Tara : À Paris, je connais une famille chez laquelle j’habite, je réponds seulement à la question grammaticale).

    Le pronom y peut en effet pronominaliser un complément introduit par chez*, dès lors,  je ne vois rien qui s’oppose à :

    À Paris, je connais une famille et j’y habite.

    (Sinon, je me demande si habiter dans une famille est si inacceptable que ça.)

     

    * Extrait du Tlfi :

      1. [Avec une autre prép. chez, dans, en, sous, sur…Y aller (en Bretagne, dans le Poitou, chez Paul).

     

     

     

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  • Grand maître Demandé le 2 juin 2023 dans Question de langue

    Eh bien, on a là un joli zeugme ! 🙂 (Avec ici deux verbes qui ne sont pas construits de la même façon : l’un est transitif direct > découvrir quelque chose, l’autre transitif indirect > prendre acte de quelque chose). Voici une reformulation possible :
    Voyager pour me confronter aux êtres et aux choses ; et ainsi découvrir les éclairantes constantes, les exceptions qui les caractérisent et en prendre acte.
    Ou (je ne sais pas trop comment vous voulez intégrer les exceptions) :
    Voyager pour me confronter aux êtres et aux choses ; et ainsi découvrir les éclairantes constantes qui les caractérisent, les exceptions et en prendre acte.

    Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 6 juin 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 1 juin 2023 dans Conjugaison

    Vous accordez les auxiliaires au pluriel et le cas échéant les participes et les adjectifs au féminin singulier (puisque vous êtes, si j’ai bien compris, une femme) :
    nous nous sommes intéressée ;
    nous avons été surprise, etc.

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  • Grand maître Demandé le 31 mai 2023 dans Général

    Deux extraits de cette page de  l’Office québécois de la langue française consacrée à la question :

    – pour ce qui est du trait d’union :
    Les mots formés avec le préfixe multi‑ ne prennent généralement pas de trait d’union, sauf si le second élément commence par i, afin d’éviter des difficultés de lecture.

    – Pour ce qui est du pluriel :
    Bien que multi- signifie « plusieurs », les mots formés avec ce préfixe, qu’ils soient des noms ou des adjectifs, ne prennent en principe la marque du pluriel que si le mot ainsi formé désigne ou qualifie une pluralité d’êtres ou de choses.

    Et donc : Un suivi multidossier / Des suivis multidossiers.

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  • Grand maître Demandé le 30 mai 2023 dans Question de langue

    Si on respecte la règle, l’alternative ne peut pas porter sur des propositions. Auquel cas, il est évident qu’on ne peut pas séparer les deux membres de l’alternative par un point :

    Il est soit stupide. Soit tête en l’air.
    Donnez-moi soit un livre. Soit un disque.
    Etc.

    À partir du moment où on s’affranchit de cette règle (ce que fait l’usage, et d’ailleurs c‘est précisément le cas de votre exemple), et que l’on fait porter l’alternative sur des propositions, il me semble que l’introduction d’un point peut devenir possible (particulièrement quand les deux branches de l’alternative sont éloignées). On en trouve un exemple dans Grevisse : Soit on est dans la contre-société homosexuelle officielle, organisée… Soit on est marié, c’est-à-dire dans le filet matriarcal resserré (SOLLERS, Femmes, p.188)

    Mieux, dans le cas où l’alternative porte sur des propositions, il faudrait employer ou (bien) … ou (bien), et là on voit que la deuxième branche de l’alternative peut en effet être séparée de la première par un point (extrait du Tlfi) :

    13. Voulez-vous que je vous dise ? cria Grange. Ou c’est un brave homme; et il se laisserait rouler. Ou c’est une canaille; et il nous roulerait de mèche avec les autres. Pourrat, Gaspard,1925, p.32.

    Et donc : Voulez-vous que je vous dise ? cria Grange. Soit c’est un brave homme; et il se laisserait rouler. Soit c’est une canaille; et il nous roulerait de mèche avec les autres. 

     

    Autre exemple  (source) :
    Et donc : Soit en effet, si l’on croit que rien ne peut empêcher […].  Soittenant compte de ce péril , il y a lieu de prendre un certain […]

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